Des courts l’après-midi au Cinéma le Miroir

Culture Projections Cinéma Séance / Projection cinéma

Samedi 4 février 2023 à 16h.

Samedi 4 mars 2023 à 16h.

Samedi 1er avril 2023 à 16h.

Samedi 6 mai 2023 à 16h.

Cinéma Le Miroir
Des courts l'après-midi au Cinéma le Miroir

Des courts l’après-midi au Cinéma le Miroir

Cinéma Le Miroir
Quand ?
Du 4 Fév 2023 au 6 Mai 2023

Samedi 4 février 2023 à 16h.

Samedi 4 mars 2023 à 16h.

Samedi 1er avril 2023 à 16h.

Samedi 6 mai 2023 à 16h.

Combien ?
Gratuit
Où ?
Cinéma Le Miroir
  • Adresse : Centre de la Vieille Charité - 2 rue de la Charité - 13002 Marseille
  • Y aller

Tous les premiers samedis de chaque mois retrouvez-nous au cinéma le Miroir du Centre de la Vieille Charité à Marseille.

Au programme

•• Samedi 4 février 2023 à 16h
Invité : Anton Bialas, réalisateur du film Raie Manta

Anton Bialas est né en 1990 à Paris d’une mère suédoise et d’un père allemand. Ses trois premiers films, Derrière Nos Yeux (2018), À l’entrée de la nuit (2020) et Groupe Merle Noir (2021) sont projetés dans de prestigieux festivals (Berlinale, Visions du Réel, FID, Brive, …). Son dernier film, Raie Manta, sélectionné à la Semaine de la critique du Festival de Cannes 2022, s’inscrit dans la continuité de ces films, portraits d’êtres marginaux qui cherchent l’instant où le réel et le désenchantement qui les entourent se voient renversés.

– « Ville éternelle » de Garance Kim (fiction, 19’, 2021, autoproduit)
Jour férié, au milieu du 77 : Lili attend un bus pour aller à l’aéroport. Elle croise Thibault, ancien camarade de collège dont elle n’a aucun souvenir. Le bus ne passe pas, elle décide d’y aller à pied et Thibault l’accompagne malgré elle. Ils vont alors se « re-rencontrer », et se lier.
– « Conte cruel » de Bordeaux de Claire Maugendre (fiction, 30’, 2021, Sister Productions)
Un garçon noir rencontre une jeune fille blanche qui tombe éperdument amoureuse de lui. Si elle veut le revoir, le garçon lui demande sa parole : ne jamais le toucher.
– « Raie Manta » d’Anton Bialas (fiction, 30’, 2022, Apaches Films)
Raie Manta est un portrait fragmenté de trois figures en quête de brèches poétiques et émancipatrices dans une société de plus en plus autoritaire et asphyxiée, à Paris dans les années 2020. 

•• Samedi 4 mars à 16h
Invitée : Alice Brygo, réalisatrice du film Soum

Née en 1996. Diplômée de l’École des arts décoratifs de Paris en 2019 et du Fresnoy – Studio National des Arts Contemporain en 2022, Alice Brygo développe une pratique à la frontière entre méthode documentaire, cinéma fantastique et installation. Elle explore la notion d’incertitude face à une époque fragile, questionnant l’imaginaire de la survie et la construction communautaire. Soum, son moyen-métrage réalisé au Fresnoy a fait sa première internationale à La Berlinale et a été sélectionné dans de nombreux festivals.

– « Et il devint montagne » de Sarah Léonor (fiction, 30’, 2016, Les films Hatari)
Lucien, quarante ans passés, décide de tout quitter pour s’installer dans les bois. Au plus profond d’une vaste forêt de montagne, la solitude le réconcilie peu à peu avec la vie, le renforce. Un jour, Laura, une amie, débarque et tente de le faire revenir à son ancienne vie.
– « Krishna Ombwiri » de Claire Doyon (documentaire, 12’, 2019, Ecce Films)
Krishna est redevenue femme. Au fil de l’eau, elle se souvient et nous raconte. Les esprits du fleuve veillent.
– « Soum » de Alice Brygo (fiction, documentaire, 31, 2022, Le Fresnoy)
Trois jeunes squatteurs se lancent dans l’occupation d’une banque abandonnée. Dans l’attente que passe la période à partir de laquelle ils pourront faire valoir leur droit à la domiciliation, ils peuplent le bâtiment de leurs souvenirs et de leurs jeux acides.

•• Samedi 1er avril à 16h
Invité : Guillaume Lillo, réalisateur du film Perchés

Né en 1985. Diplômé de La Fémis en département montage, Guillaume Lillo réalise des films à partir d’images préexistantes qu’il glane sur Internet ou dans diverses archives, et qu’il agence au service de la fiction. Cette forme se fait ainsi le vecteur d’une expression poétique et inventive. Son moyen métrage Rémy, est remarqué dans plusieurs festivals et reçoit le Grand Prix aux Rencontres du moyen métrage de Brive en 2018. Son dernier moyen-métrage Perchés, a notamment reçu le Grand Prix du court-métrage au festival Entrevues de Belfort. En parallèle, il est monteur pour plusieurs cinéastes, comme Simon Rieth dont Nos cérémonies, a été sélectionné à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2022. Actuellement résident à la Casa de Velázquez à Madrid, il amorce son passage du court au long-métrage avec Une longue distance, un film au processus de fabrication hybride, à la fois composé d’images préexistantes et d’autres tournées spécifiquement.

– « Sami la fugue » de Vincent Tricon (fiction, 25′, 2021, Barney Production)
C’est l’hiver en Franche-Comté. Sami est interné en centre psychiatrique. Un jour de visite, sa mère et sa petite sœur lui apprennent que leur cheval est mort.
– « It’s raining cats and dogs » de Claire Doyon (documentaire, 26’, 2022, Tamara Films)
Après un long métrage consacré à sa fille autiste mutique (Pénélope mon amour), Claire Doyon cherche auprès d’une amie autiste Asperger des réponses à certaines de ses questions. L’amie est assise face à la caméra, dans un grand jardin où chantent les oiseaux. La parole qui s’échange de part et d’autre de l’appareil déborde très vite le cadre de l’entretien […]. Son film bref et vif parvient à toucher comme rarement à l’énigme de l’autisme en tant que manière d’être au monde, et à la poésie qui lui est propre.
(Cyril Neyrat – FIDMarseille)
– « Perchés » de Guillaume Lillo (18’, 2021, Le refuge Films, Vidéo de Poche)
À bord de voitures qui le prennent en stop, un jeune homme raconte la dépres­sion qui l’a conduit au centre médico-psychologique où il côtoie les zozios, de drôles de zozios, libres et perchés comme des oiseaux.

•• Samedi 6 mai à 16h
En partenariat avec Les Ecrans du Sud
Invitée : Dania Reymond-Boughenou 

Née en 1982 à Alger où elle a grandi, Dania Reymond est diplômée des Beaux-Arts de Marseille et Lyon, et du Fresnoy -Studio national des arts contemporains. Ses films vont de l’essai à la fiction. Ses moyens métrage Le Jardin d’essai, tourné à Alger en 2016, et La constellation de la Rouguière, réalisé à Marseille en 2021, ont été sélectionnés dans de nombreux festivals et ont reçu plusieurs prix, mais ont également été montrés dans des lieux dédiés à l’art contemporain. Elle tournera très bientôt Les Tempêtes, son premier long métrage de fiction.

– « Le jardin d’essai » de Dania Reymond-Boughenou  (documentaire, 42’, 2016, Blue Monday Productions, La petite prod)
Dans un parc tropical d’Alger, Samir, un réalisateur, rencontre des acteurs et les fait répéter. Son prochain film est un conte mettant en scène les jeunes d’une ville assiégée. Mais en pleine répétition, l’équipe du film se retrouve confrontée aux mêmes questions que leurs personnages.
– « Constellation de La Rouguière » de Dania Reymond-Boughenou (documentaire, 30’, 2021, Les écrans du Sud, Les Films de l’autre cougar)
Des habitants de la Rouguière évoquent leur vie dans ce quartier singulier de Marseille qui a accueilli les rapatriés d’Algérie en 1962. Au fur et à mesure de leurs témoignages, ils convoquent les souvenirs d’une mémoire hantée par l’Histoire et par la perte d’êtres chers.

Publié par : Ville de Marseille