Samedi 30 septembre 2023 à 21h.
Dimanche 1er octobre 2023 à 17h.
- Plein tarif : 16 €, Tarif réduit : de 8 à 12 €.
- Adresse : 3 Impasse Montévidéo - 13006 Marseille
- Y aller
Dans cette performance en solo à la croisée des générations, des langues et des interprétations, Sarah Vanhee convoque les esprits de ses grands-mères flamandes en invitant sur scène des marionnettes, des fantômes et un enfant. Dans un geste réparateur, Sarah Vanhee rend ici hommage à ces générations de femmes dont les existences entièrement dévolues au travail (de l’éducation des enfants au labeur agricole) ont toujours été mises au service des autres.
À travers la figure de ses aïeules, elle s’interroge ainsi plus largement sur la relation aux ancêtres et à la terre natale, saisie à l’aune du corps féminin, sur la possibilité de les faire revivre sur scène et le sens de leur actualité. Comment en effet performer et raviver leur mémoire ? Dans quelle mesure peut-on rattacher les formes de leur exploitation à celles que subissent les femmes aujourd’hui ? Ode à la terre, au travail et au plaisir, Mémé apparaît alors comme une tentative rituelle de se reconnecter avec ces femmes invisibilisées pour leur adresser, par-delà le temps et l’espace, un nouvel au revoir.
Sara Vanhee est une artiste, une performeuse et une auteure de renommée internationale, dont le travail a été présenté dans les principaux contextes des arts du spectacle au cours des quinze dernières années, ainsi que dans les domaines des arts visuels, du cinéma et de la littérature. Vanhee est connue pour son travail transdisciplinaire et intersectoriel et pour l’invention de formes artistiques toujours nouvelles et originales, le plus souvent de manière dilettante. Son art est animé par une imagination radicale, qui conduit à la création de nouvelles fictions radicales ou à la réalisation d’interventions radicales dans la réalité. En outre, l’art est un instrument qui lui permet de mettre au premier plan des récits sous-exposés et des voix non dominantes. Vanhee voyage entre l’espace public et le champ artistique institutionnel. Elle a travaillé dans des prisons, des salons privés, des champs, des théâtres, sur des toiles publiques, dans des salles de réunion d’entreprise, etc.
Publié par : Ville de Marseille