Le Festival de Marseille

Le Festival de Marseille - Culture Festivals - Fêtes Spectacles - Cirques Théâtre - Café-théâtre Cinéma Art contemporain Divers musique Festival Théâtre Danse - Différents lieux culturels Marseillais - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Festival de Marseille mélange les genres et les cultures.

Spectacles de danse, théâtre, concerts, performances, cinéma, surprises et fêtes seront encore au programme.

Hybride, festif, voyageur, le Festival de Marseille se vit au rythme et à l’image de la cité phocéenne. Il rassemble publics et artistes d’ailleurs et d’ici et joue avec la ville dans sa pluralité et sa diversité.

Sonic Protest Ailleurs

Sonic Protest Ailleurs - Culture Expositions - Rétrospectives Concerts - Opéras - Soirées Spectacles - Cirques Art contemporain Exposition Concert Performance artistique - Ateliers Jeanne Barret - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Avec Anne-F Jacques, Ryoko Akama, Petronn Sphene, Valentina Vuksic, Elena Biserna et DJ Pernette Picadent

SONIC PROTEST AILLEURS
Une programmation internationale et entièrement féminine

Anne-F Jacques est une artiste sonore travaillant à Montréal.
Elle s’intéresse à l’amplification, aux interactions obliques entre matériaux et à la construction de divers systèmes et assemblages idiosyncratiques. Son (in)attention se concentre plus particulièrement sur les technologies légères, les objets banals et les sons rugueux. Elle réalise régulièrement des installations sonores, des performances et des interventions éphémères dans des endroits improbables ainsi que des ateliers sur le détournement d’électronique domestique.

Artiste japonaise basée à Manchester, Ryoko Akama aborde des situations d’écoute qui amplifient le silence, le temps et l’espace. Son travail vise à offrir des expériences temporelles/spatiales liées à la littérature, aux beaux-arts et aux médias mixtes (technologie). Elle utilise des objets petits et fragiles comme des ballons en papier et des bouteilles en verre afin de créer de minuscules événements sonores et visuels qui incarnent « presque rien » de l’esthétique. Elle compose des partitions de textes et interprète une diversité de partitions alternatives en collaboration avec des artistes internationaux.

Toutes deux collaborent depuis 2017.
Lors de performance à l’allure de work-in-progress-pour-toujours, elles déploient, dans l’espace, quantité d’engins, d’objets et de dispositifs, parfois instables, souvent fragiles et toujours erratiques. Elles organisent, alors le temps en une suite de moments où alternent attente active, prise en compte de la situation et point-charnière où la bascule et la magie peuvent opérer. Révélant l’espace en soulignant l’intensité du temps, elles jouent des situations éphémères et donnent corps au précaire.

Petronn Sphene est le projet solo de Xapheena aka Q.Q. Utslekk aka Urocerus Gigas de Guttersnipe, une manifestation singulière de « queer punk cyborg convulsing body music » qu’elle définit comme de la « No Wave Rave ». En employant des « polyceleratrix rhythms » via la violence d’une boite à rythme MPC1000, en symbiose avec des flashs futuristes de synthé et des vocaux de femme fatale aliène, Petronn Sphene induit un état de délire et d’hystérie xénoféministe qui rappelle des flashbacks acides de soirées speedcore !

Valentina Vuksic est artiste et programmeuse basée à Zurich.
Elle ausculte les sons produits à l’intérieur des ordinateurs quand ceux-ci sont violentés par des tâches qui les mettent dans le rouge. Avec des logiciels bien conçus pour mettre à mal la machine et quelques micros bien placés, elle donne à entendre ce qui se passe physiquement et mécaniquement : le calcul devient audible, les processus des processeurs perceptibles. Scratchant les disques durs à coup de routines gourmandes ou d’erreurs induites, fumant les barrettes mémoire, Valentina Vuksic est lutte contre le système (d’exploitation) et joue de de la carte mère comme personne : harddisko sur le dance-floor!
« Je travaille sur les effets collatéraux de la technologie, à travers un art sonore « fortuit », qui s’incarne dans les émissions de l’informatique, comme l’électromagnétisme. Je m’intéresse aux éclats non visuels et à ce qui pourrait être la « musique » intrinsèque de la société de surveillance. Comment la technologie et ses conducteurs produisent des « partitions » à interpréter et où la surveillance devient agentielle dans des situations particulières. Là où la « musique » et la « partition » n’ont pas de sens prédéfini et sont ouvertes au bending, de la composition à la contre-composition, à la dé-partition et à l’espace de l’improvisation. »

Elena Biserna propose un itinéraire dans ce livre qu’elle a récemment dirigé. Composé d’un essai et d’une cinquantaine des contributions, Going Out retrace l’héritage et explore les articulations actuelles des expérimentations interdisciplinaires à l’intersection de la marche, de l’écoute et de la production sonore. Pour cette présentation, le compas est dirigé vers les pratiques et les approches féministes pour mettre en dialogue (et promouvoir) un éventail de « perspectives situées » qui défient les relations spatiales hégémoniques et l’assignation de certains corps à certains espaces en generant d’autres récits de la marche et de l’écoute.

Going Out.
Walking, Listening, Soundmaking, Bruxelles, umland editions 2022, sous la direction d’Elena Biserna
Une anthologie qui retrace le long héritage et les articulations actuelles d’expérimentations interdisciplinaires à l’intersection de la marche, de l’écoute et de la production sonore. Depuis les années 1960, l’acte de marcher a permis aux artistes et aux musicien·es d’échapper à la formalité de la salle de concert ou des lieux institutionnels, pour s’engager dans des espaces publics, des environnements naturels, dans la sphère sociale et politique. La marche redéfinit les notions de composit·eur·rice, d’interprète, de public et de la musique elle-même, tout en ouvrant de nouveaux modes de perception et d’action. Going Out aborde ces développements en explorant la relation entre la marche, l’écoute et la création sonore dans les arts – des premières promenades sonores et performances itinérantes des années 1960 aux multiples projets ambulatoires d’aujourd’hui.
Le livre se compose d’un long essai d’Elena Biserna, suivi d’une anthologie de contributions historiques et contemporaines sous forme de documentation, d’essais, d’entretiens, de manifestes, de partitions, de récits et de réflexions. À travers la variété de ces contributions, le livre démontre qu’à l’intersection de la marche, de l’écoute et de la productions sonore, il existe à la fois un long héritage d’expérimentations interdisciplinaires et un vaste champ de recherches qui résonne de questions urgentes dans la pensée et la pratique spatiales critiques. Coeditors : Caroline Profanter, Henry Andersen, Julia Eckhardt

Elena Biserna est historienne de l’art et curatrice indépendante. Elle écrit, donne des conférences, facilite des workshops ou des projets collectifs, fait de la radio et parfois performe. Ses recherches portent sur l’écoute, les pratiques artistiques « situées » et leurs relations aux processus socio-culturels, à la sphère publique et politique. Ses écrits ont paru dans des publications internationales et des revues spécialisées.

Pernette Picadent (dj)
Pernette Picadent, autrefois appelée Pé Pé, trifouille et chine le disque depuis déjà une bonne poignée d’années. Disparue de la cité phocéenne où elle officiait dans les petits troquets à la mode, on l’aurait retrouvé, mangeant du bois au fin fond d’une immense forêt de pins de la campagne landaise…mystère. Elle prépare actuellement le récit en microsillons de ses nouvelles péripéties.

ActOral

ActOral - Culture Festivals - Fêtes Théâtre - Café-théâtre Art contemporain Littérature Musique contemporaine Poésie Festival Théâtre - Nombreux lieux et partenaires culturels à Marseille - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Découvrez la richesse et la diversité des écritures d’aujourd’hui.

Spectacles, performances, mises en espace,lectures, expositions, films, concerts, rencontres, fêtes…
Une centaine de rendez-vous durant un mois dans plus de 20 lieux.

Avec une programmation pluridisciplinaire qui mêle le théâtre, la danse, les arts visuels, la performance, la musique, le cinéma et la littérature, Actoral, festival international, donne à voir et à entendre la diversité et la vitalité de la création contemporaine. Chaque automne durant trois semaines, plus de deux cents artistes français et internationaux rejoignent Marseille pour s’y produire.

Si Actoral est une aventure humaine et artistique palpitante, c’est aussi un événement de territoire qui rassemble. Le festival fédère une vingtaine de lieux culturels. Ensemble, nous accueillons, co-réalisons et mettons en partage nos savoir-faire pour offrir une centaine de rendez-vous d’exception. Grâce à cette complicité, des milliers de festivaliers sillonnent les rues et les quartiers de Marseille pour confronter leur vision personnelle du monde aux questionnements permanents posés par les artistes.

Actoral favorise et facilite l’accès au festival. Cette année encore, une politique tarifaire incitative est développée.De nombreux rendez-vous artistiques sont gratuits, le Pass Actoral, valable pour deux personnes, permet de bénéficier de tarifs super réduits sur toute la programmation. Pendant le festival, des navettes gratuites sont mises en place pour relier les lieux les plus éloignés…

Halone – Dans l’intimité du jardin

Halone – Dans l’intimité du jardin - Culture Expositions - Rétrospectives Spectacles - Cirques Art contemporain Art numérique Exposition Performance artistique - La Fabulerie, Campus Luminy et Saint Charles - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Chacun·e de nous possède un jardin secret, un sanctuaire intérieur, où nos rêves les plus fous et nos souvenirs les plus doux se mêlent à nos secrets les plus sombres. Toutefois, l’ère numérique rend difficile la préservation de l’intimité et la protection de ce lieu personnel. Nous sommes constamment amenés à exposer notre vie privée, nous menant à « une transformation morale [du] “je n’ai rien à cacher” » (Harcourt, 2020).

Mais alors, comment ne pas se perdre dans cet océan numérique ? Comment préserver notre jardin secret, sans le laisser divaguer, au gré des désirs d’autrui ?

Les artistes de l’exposition itinérante Dans l’intimité d’un jardin explorent ces problématiques en offrant une réflexion sur l’identité, sa communication et sa transmission à l’ère numérique. Iels proposent des performances ou des installations interactives et sensorielles afin de trouver une réconciliation entre le bien-être et l’autonomie de nos espaces personnels et les exigences de la technologie. L’exposition vous invite à vous immiscer dans leurs jardins secrets et vous ouvre aussi une porte sur l’intimité d’êtres gravitant autour d’elleux.

Programmation à Marseille :

LA FABULERIE, MARSEILLE
Les 22, 23 et 24 février
Installations de 10h à 18h
Soirée performances de 18h30 à 21h30

La Fabulerie est un tiers-lieu numérique et un espace de coworking. Il accueille différents événements culturels et des installations muséales pour des jeunes publics. Il sera un terreau parfait pour les soirées d’ouverture du projet.

Performances : Ardélion – Schlieren DiveSarah Sobhi Najafabadi – EXIL

Installations : Katia Acherar – TasusmiAnas Allal – 10 ans en avant, 20 ans en arrièreJuliette Berthe & Julien Coetto – Méthode des lociJoëlle Majdalani – The echo of emotions Déborah Panico – Data distort
Ainsi que des DJ sets.

L’HEXAGONE, MARSEILLE
Du 13 au 24 mars, du lundi au vendredi de 10h à 18h.
Performances le 14 mars à 17h

Au sein du campus Luminy, L’Hexagone, qui s’articule autour d’un grand patio entouré de larges vitres, accueille la Bibliothèque Universitaire, des salles de travail, ainsi que des espaces permettant d’organiser des évènements de médiation scientifique et culturelle.

L’exposition itinérante prend place à l’Hexagone, sur le campus Luminy de l’université d’Aix Marseille.

Le lieu sera d’abord investi par deux performances le 14 mars à 17h :
Ardélion – Schlieren DiveSarah Sobhi Najafabadi – EXIL

Pendant deux semaines, l’exposition occupe le hall de l’Hexagone, avec les différentes installations du projet : Katia Acherar – TasusmiAnas Allal – 10 ans en avant, 20 ans en arrièreArdélion – Schlieren DiveJuliette Berthe & Julien Coetto – Méthode des lociJoëlle Majdalani – The echo of emotionsDéborah Panico – Data distort

TURBULENCE, MARSEILLE
Du 3 au 7 avril, du lundi au vendredi de 10h à 18h.
Performances le 3 avril
Réservation obligatoire pour les non-étudiants

La vocation du projet Turbulence est non seulement de donner une meilleure visibilité aux productions artistiques et culturelles, ainsi qu’aux travaux théoriques des étudiants et des enseignants-chercheurs, mais également de travailler en collaboration avec le monde des arts et de la culture.

L’exposition itinérante prend place à Turbulence, sur le campus Saint-Charles de l’université d’Aix Marseille.

Le lieu sera d’abord investi par deux performances le 3 avril à 18h :
Ardélion – Schlieren DiveSarah Sobhi Najafabadi – EXIL

Pendant une semaine, l’exposition occupe la galerie de Turbulence, avec les différentes installations du projet : Katia Acherar – TasusmiAnas Allal – 10 ans en avant, 20 ans en arrièreArdélion – Schlieren DiveJuliette Berthe & Julien Coetto – Méthode des lociCheylane Borak – Mon profond océanJoëlle Majdalani – The echo of emotionsDéborah Panico – Data distort

Boris Charmatz

Boris Charmatz - Culture Expositions - Rétrospectives Spectacles - Cirques Art contemporain Exposition Danse - Frac - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Commissaire de l’exposition Muriel Enjalran.

Le Frac invite cette grande figure internationale de la danse contemporaine à présenter un ensemble de films retraçant ses recherches chorégraphiques au travers de pièces de danse emblématiques. Pour l’occasion, le Frac produira avec l’artiste un nouveau film sur une pièce chorégraphique récente, un solo sifflé, film qu’il présentera ainsi en avant-première.

Cette exposition invitera le visiteur dans un corps à corps avec les écrans, à se confronter à de grands tableaux vivants convoquant à la fois une histoire de la danse contemporaine et une histoire de l’art et de la peinture. C’est la première fois qu’une institution artistique consacrera une exposition au travail de film de cet artiste qui s’est toujours intéressé à l’art contemporain et y a fait des incursions sur le mode performatif.

Des pièces de danses seront proposées le temps d’un week-end dans les espaces du Frac avec sa compagnie Terrain.

Danseur, chorégraphe, mais aussi créateur de projets expérimentaux comme l’école éphémère Bocal, le Musée de la danse ou [terrain], Boris Charmatz soumet la danse à des contraintes formelles qui redéfinissent le champ de ses possibilités. De 2009 à 2018, Boris Charmatz dirige le Musée de la danse, Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne. En janvier 2019, il lance [terrain], structure implantée en Région Hauts-de-France et associée au Phénix scène nationale de Valenciennes, à l’Opéra de Lille et à la Maison de la Culture d’Amiens. Boris Charmatz est également artiste accompagné par Charleroi danse (Belgique) de 2018 à 2022.

D’À bras-le-corps (1993) à SOMNOLE (2021), il signe une série de pièces qui ont fait date, parmi lesquelles Att enen tionon (1996), enfant (2011), créée pour la Cour d’Honneur du Festival d’Avignon, ou 10000 gestes (2017). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages (Entretenir / à propos d’une danse contemporaine, 2003, cosigné avec Isabelle Launay ; Je suis une école, 2009), et est également interprète et improvisateur (notamment avec Odile Duboc, Médéric Collignon, Anne Teresa De Keersmaeker et Tino Sehgal).

En 2021, Boris Charmatz crée La Ronde dans le cadre de l’événement Avant-travaux. Le Grand Palais invite Boris Charmatz, et orchestre pour l’ouverture du Grand Palais Éphémère une performance pour 130 danseurs, Happening Tempête. Il ouvre en juillet 2021 le Manchester International Festival avec Sea Change, une création chorégraphique dans l’espace public avec 150 danseurs amateurs et professionnels.

En août 2022, Boris Charmatz prend la direction du Tanztheater Wuppertal Pina Bausch où il développera, avec [terrain], un nouveau projet entre l’Allemagne et la France.