Réversible parle des tabous et des interdits religieux et culturels qui peuvent générer frustrations, voire violences morales et physiques. Partant de son expérience personnelle, marquée par les violences sexuelles, le chorégraphe évoque son chemin vers l’émancipation et la reconstruction, grâce à l’amour et à la danse.
Ce spectacle, d’une sincérité bouleversante, offre une réflexion profonde sur la capacité de chacun à se réapproprier son corps et son esprit. Une ode à la libération et à l’acceptation de soi.
Direction artistique, chorégraphie et interprétation Bouziane Bouteldja.
collaboration artistique et scénographie Gilles Rondot, musique Arnaud Vernet Le Naun.
A partir de 14 ans.
Avec un chef de gang pour nourrir les habitant·e·s miséreux·euses et protéger les enfants des rues. Soudain, leur apparaît la jeune orpheline Esmeralda qui se volatilise parmi les déchets environnants. Soeur Gracie n’a qu’une idée : la retrouver pour la sauver d’une mort certaine. Refusant la violence faite à Esmeralda, et troublé·e·s par d’étranges phénomènes d’apparition, les habitant·e·s s’unissent pour faire face à la fatalité.
Spectacle de Don Delillo, mis en scène Simon Mauclair. avec Ashille Constantin, Isabella Olechowski et Natalie Royer.
Italie, fin des années 1990. Olga, 40 ans, est une mère et une épouse dévouée en totale adéquation avec les normes de la société.
Quand Mario la quitte pour une jeune femme, tout le système de représentations qui l’emprisonnait s’effondre. Elle perd sa dignité, sombre dans un état de rage et erre chez elle en retenant son souffle. Un abandon qui va révéler une femme mythique et puissante dont la folie apparente est un sursaut de lucidité, moteur de libération et d’émancipation sociale.
Concept, adaptation, metteuse en scène Gaia Saitta, collaboration artistique Sarah Cuny, Mathieu Volpe et Jayson Batut, texte et dramaturgie Gaia Saitta et Mathieu Volpe.
Une femme habille son petit garçon d’une combinaison de spationaute pour le sauver en le faisant passer de l’autre côté d’un trou noir. Il se retrouve à des millions d’années-lumière de la Terre, où une gigantesque forêt surgit. Accompagné d’un vieil homme et d’une garde forestière, il s’enfonce dans ce nouveau monde en quête d’un pays légendaire sans violence ni dévastation. Une fable onirique qui explore notre capacité à créer des alternatives, réelles et imaginaires, face au catastrophisme ambiant et à l’urgence écologique.
Mise en scène Samuel Gallet, dramaturge Pierre Morice avec Gauthier Baillot, Fabien Chapeira, Olivia Chatain, Caroline Gonin, Nadia Ratsimandresy et Mathieu Goulin.
Une production Collectif Eskandar .
2020, le Grand Liban fête son centenaire sur les ruines d’une capitale soufflée par l’explosion de son port un mois plus tôt. Durant cette nuit, quatre amis se retrouvent au milieu des ruines de l’aire de jeux de leur enfance. Ils se remémorent leurs vies de 1990 à aujourd’hui rythmées par les promesses de reconstruction de leur pays. Un autre portrait du Liban se dessine, reflet de toute une génération construite par dépit plutôt que par défi. De témoins, ils veulent devenir acteurs.
Mise en scène Chrystèle Khodr avec Rodrigue Sleiman, Roy Dib, Elie Njeim et Tarek Yaacoub.
Une nuit de pleine lune, une mère fait un rêve avant de donner naissance à son septième garçon : deux étoiles filantes se percutent et créent la forme d’un visage, entouré d’une lumière. Il s’appellera Mehdi « Le guide éclairé par Dieu ». Prédestiné à un destin singulier, son chemin va être truffé de
rebondissements et de drôleries jusqu’à ce qu’un grave accident en rebatte les cartes. Tel un parcours initiatique, sa trajectoire va heurter la nôtre pour nous interroger sur le sens à donner à notre vie.
Texte et mise en scène Nasser Djemaï avec Radouan Leflahi, Brahim Koutari (en alternance), dramaturgie Marilyn Mattei, scénographie Emmanuel Clolus.
Laëtitia est née une trentaine de minutes avant l’explosion de Tchernobyl.
Malgré des études dans une grande école de commerce elle se morfond en Lorraine dans la cave familiale, obsédée par les catastrophes climatiques en cours. Avec sa bande, elle mène une première action spectaculaire, qui n’est qu’un préambule au grand incendie final. Une pièce qui nous plonge dans la haine du monde d’une ancienne fervente néolibérale, qui renonce par dégoût à un futur prospère pour se consumer dans un éco-activisme violent.
Spectacle et texte d’Hélène Laurain, mise en scène et scénographie Hubert Colas, avec Stéphanie Aflalo.
Une équipe d’aventurier·ière·s, en pleine impasse existentielle, se lance dans une quête extraordinaire à la recherche d’une montagne inconnue dont le sommet serait le point de connexion entre le monde des vivants et l’au-delà.
A travers cette épopée métaphysique, les vanités, le fanatisme et la lâcheté sont des menaces permanentes, mais l’objectif de ces héros·ïnes est élevé et les transcende.
Cette pièce explore une utopie et donne envie de mettre le cap vers les étoiles.
Mise en scène Jérémie Le Louët, scénographie Blandine Vieillot, construction Guéwen Maigner.
Mardi et mercredi
Des caravelles et des batailles
Spectacle d’Eléna Doratiotto et Benoît Piret
Avec Salim Djaferi, Eléna Doratiotto, Gaëtan Lejeune, Anne-Sophie Sterck, Benoît Piret et Jules Puibaraud.
Un voyageur rejoint une communauté évoluant librement loin de l’agitation du monde. À travers ses yeux, nous découvrons les préoccupations de ses habitant·e·s toujours étonné·e·s et émerveillé·e·s par la beauté des détails de la vie. Ce lieu « hors monde » et utopique est une fenêtre ouverte sur l’imaginaire dans laquelle le temps semble perdre son emprise sur la réalité. Peu à peu, une série d’événements vient bouleverser les attentes et les désirs du groupe.
Jeudi et vendredi
Par grands vents
Spectacle d’Eléna Doratiotto et Benoît Piret
Avec Eléna Doratiotto, Tom Geels, Fatou Hane, Bastien Montes, Benoît Piret & Marthe Wetzel.
Devant un ancien palais d’une grande ville fantasmée et antique, un petit groupe d’êtres maladroits et très sensibles occupe ce terrain tremblant. Iels tentent de dévoiler des récits qui se doivent d’être dits, mais sont empêché·e·s par l’émotion et le poids de l’histoire. Ces êtres se livrent à un étrange rituel avec une source d’eau potable tandis que des messagers s’efforcent de leur apporter des nouvelles du monde environnant. Une fantaisie tragique mêlant poésie, absurdité et situations cocasses.
En quête d’identité et d’émancipation, trois adolescentes de la banlieue de Sydney sèchent un cours et traînent à l’aire de repos de la voie express, quand un chauffeur-routier, jeune et sexy, s’y arrête. Inspirée d’un fait divers, L’Aire poids-lourds est une pièce dérangeante et courageuse au langage cru et drôle qui braque les projecteurs sur l’éveil à la sexualité des jeunes, à l’ère du numérique, des réseaux sociaux et de la culture pop.
Auteur Lachlan Philpott
Traductrice Gisèle Joly
Metteuse en scène Carole Errante
Avec Alia Coisman, Elisa Gérard, Annaëlle Hodet, Anne Naudon & Jenny Abouav (performance sonore et plastique).
