Le Mauvais Œil 71 : Muzo

Le Mauvais Œil 71 : Muzo - Culture Expositions - Rétrospectives Arts plastiques / graphiques Exposition - Friche Belle de Mai - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

« Muzo », de son vrai nom Jean-Philippe Masson, est né en septembre 1960 à Rennes. Il a grandit à Caen et y rencontre en 1976 Jean-François Duval (« Placid ») avec qui il fonde le Journal de Placid et Muzo, un graphzine débordant de dessins sauvages tiré à moins de 300 exemplaires qui – tout en faisant référence aux célèbres personnages un peu niais de Pif-Gadget – s’engouffre dans la brèche ouverte par les revues graphiques du groupe Bazooka. Il fréquente les Beaux-Arts de Caen et de Paris ainsi que l’École supérieure d’arts graphiques Penninghen.

Depuis 1979, il vit à Paris. Ses premiers dessins paraissent dans Charlie, Hara-Kiri, Métal Hurlant et Libération. Il participe à de nombreuses expositions de peinture, crée des dessins animés pour la télévision et publie régulièrement des livres.

Marstlanta

Marstlanta - Culture Expositions - Rétrospectives Arts plastiques / graphiques Hip-hop Exposition - Friche Belle de Mai - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Marstlanta est un projet de création sonore basé sur des archives musicales, des enregistrements de paroles et de bruits des rues des deux villes. L’objectif : créer un pont entre Marseille et Atlanta par et pour la culture hip-hop.

Parfois dénigrées, souvent fantasmées, Marseille et Atlanta subissent des transformations sociologiques et urbaines en accéléré. Situées à plus de 7000 km de distance, ces capitales périphériques ont aussi pour point commun d’avoir été placées sur la carte grâce au rap. Le projet propose de réunir les voix, les ambiances sonores et visuelles de ces deux planètes singulières dans une troisième ville imaginaire appelée MARSTLANTA.

Conçue comme une mixtape documentaire avec Djellali El Ouzeri aux manettes, cette exposition sonore et visuelle esquissera trente ans d’histoire musicale et de mutations urbaines des “sale sud” au travers des témoignages d’habitants, d’intellectuels et d’acteurs de la scène hip-hop issus de différentes générations. L’artiste invite, via sa transcription sensible, à expérimenter des sensations, des découvertes et des réalités constitutives de ses deux villes réunis dans un nouvel espace-temps.

Une expérience immersive qui propose un voyage singulier au cœur de ce territoire allégorique.

UNE RÉSIDENCE DE CRÉATION

De sa résidence de recherche et création en 2023 à la Villa Albertine à Atlanta est né son projet d’exposition MARSTLANTA. En s’appuyant sur ces deux thématiques de création : « Géographie sonore, art, culture et transmission : Dirty South vs Sale Sud » et « Innovation, transition, gentrification et politique », cette résidence lui a permis de faire de nombreuses rencontres d’acteurs majeurs de la ville d’Atlanta en relation avec sa recherche (chercheur·euses, activistes, habitant·es, artistes, leaders institutionnel·les et économiques).

Pendant cette résidence, il a donc réalisé plusieurs types de prises de sons (field- recording, enregistrement musicaux, interviews) ainsi que des photographies et vidéos. En amont de sa résidence à Atlanta, il avait réalisé ce même travail de recherche et de production à Marseille.

DJELLALI EL OUZERI

Djellali El Ouzeri aka DJ DJEL est né à Marseille en 1974 et rencontre la culture hip-hop en 1989. Il est vite attiré par la fraîcheur de cet art et ses différentes disciplines. Il s’essaie à la danse, au graffiti (qu’il pratique toujours, à l’écriture, avant de découvrir le deejaying, le sample et la recherche musicale). De 98 à 2006, il sortira chez Sony Music, plusieurs disques avec son groupe la FONKY FAMILY (plusieurs fois certifiés Or et Platine). À partir de 2007, il produit d’autres projets d’artistes (albums, compilations, mixtape) sur son label DON’T SLEEP. Il a collaboré sur scène ou sur disque avec des artistes reconnus au niveau national et international (Oxmo Puccino, IAM, Akhenaton, Soprano, Kendrick Lamar, Napoleon Da Legend, Infamous Mobb).

Beatmaker et producteur de musique électronique (Rap et autres), il continue d’échanger autour de plusieurs sujets avec des artistes de tous bords. (Plasticiens, réalisateurs, danseurs, peintres et chanteurs (opéra, slam, chant, rap). Il transmet son savoir autour du mix, du scratch et de la composition dans une école de DJ qu’il a créé avec l’Affranchi depuis 2017 et est artiste associé et coach scénique pour l’AMI auprès d’artistes émergents de la scène locale. Il continue de performer en concerts et en club. Djellali El Ouzeri a participé à la réalisation de la pièce principale de l’exposition 360° Hip-Hop, Gloire à l’Art de rue (titre de la FF) présentée à La Philharmonie de Paris.

Camille Meyer — Petite nature

Camille Meyer — Petite nature - Culture Expositions - Rétrospectives Arts plastiques / graphiques Exposition - Studio Fotokino - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Durant 3 ans, Camille Meyer s’est baladée en France, à travers la campagne, munie de feuilles éparses volontairement découpées sur le moment, quelques pots d’encre acrylique et ses pinceaux. Ce sont des moments de solitude, des moments de recherche et de beauté. Des moments où, le silence, la lumière, les oiseaux et le vent représentaient la bande-son qui l’aidait à regarder la nature et les couleurs. Elle y a trouvé un superbe prétexte pour se laisser aller au jeu de l’improvisation, où le paysage devient plus abstrait et plus personnel. Ces images ont nourri sa pratique et son imaginaire, et nous accompagne dans une promenade intérieure. Elles ont été pour la plupart rassemblées dans un ouvrage, Temps Libre, édité et imprimé par le Studio Fidèle en risographie, en septembre 2023.

Camille Meyer est une illustratrice qui vit et travaille à Strasbourg. Elle s’exprime au travers des domaines de la peinture, de l’estampe, de la céramique et de l’impression textile. Si Camille pouvait passer sa vie dehors à peindre les nuages, elle serait encore plus heureuse ! Dans son travail à la peinture, elle fait référence au paysage, aux sensations et aux souvenirs. Elle aime les hasards heureux et les imprévus plastiques qui lui permettent de raconter des histoires.

Vernissage : samedi 13 avril à 11h

Populaire ?

Populaire ? - Culture Expositions - Rétrospectives Arts plastiques / graphiques Historique Peinture Sculpture Sciences humaines et sociales Exposition - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Alors que le Mucem fête cette année ses dix ans, l’occasion est belle de revenir sur ce qui constitue son cœur et son histoire : sa collection. Cette exposition permanente souhaite présenter sa collection dans toute sa diversité. Elle réunit en effet les fonds historiques du Musée national des arts et traditions populaires, les collections européennes du Musée de l’Homme et celles acquises depuis le début des années 2000 dans une volonté d’ouverture vers la Méditerranée et le monde contemporain.

Au rez-de-chaussée du bâtiment, l’exposition permanente du Mucem est imaginée comme un espace de découverte visant à mettre en évidence le caractère profondément humain des objets et témoignages qui composent cette collection. Elle présente ce qui fait la « matière » du musée, elle témoigne du caractère à la fois sémiotique (ce que les objets disent de la société dans laquelle ils ont été produits) et esthétique de cette collection et permet de donner à lire toutes les histoires qui ont mené aux acquisitions, les parcours de vie des objets, ce qui a motivé leur entrée dans les réserves du musée, hier comme aujourd’hui.

Le parcours général propose un cheminement au gré de grandes catégories empruntées au vocabulaire de l’histoire des arts et des techniques (« peinture », « sculpture », « arts du métal », « céramique », etc.). Un parcours qui fait émerger les particularités de la collection du Mucem en rompant avec la hiérarchisation habituelle entre beaux-arts et arts populaires. On passe ainsi d’objets attendus dans un musée (par exemple des tableaux, des ex-voto, des icônes, etc.) à des éléments plus surprenants (comme des portes de ruche décorées), et d’objets familiers du grand public à des éléments plus inattendus voire mystérieux de prime abord.

À côté des 1 200 objets et documents issus des fonds historiques du Mucem ou plus récemment acquis par le musée, un dispositif de médiation numérique immersive permet d’évoquer, à travers une sélection d’objets, l’idée de « culture populaire » qui irrigue ses collections.
Le commissariat de cette exposition est assuré par la direction scientifique et l’ensemble du service de la conservation du Mucem.

Scénographie : Sylvie Jodar

Graphisme : Caroline Pauchant

Conception lumière : Thierry d’Oliveira Reis

De Basquiat à Édith Piaf. Passions partagées. La Collection Lambert au Mucem

De Basquiat à Édith Piaf. Passions partagées. La Collection Lambert au Mucem - Culture Expositions - Rétrospectives Artisanat Sciences humaines et sociales Arts plastiques / graphiques Historique Exposition - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

La Collection Lambert et le Mucem s’unissent pour une exposition inédite.

La culture méditerranéenne a profondément façonné le destin du grand marchand d’art Yvon Lambert, dont le nom et l’histoire résonnent avec les richesses culturelles de la Provence.

Né en 1936 à Vence, Yvon Lambert a grandi au cœur d’une région imprégnée par la présence de grands artistes tels qu’Henri Matisse à Vence ou Paul Cézanne à Aix-en-Provence.

Dès les premiers temps de la galerie d’Yvon Lambert, le marchand d’art s’est fait également collectionneur et commence à constituer des ensembles importants d’œuvres d’artistes de son temps, pour la plupart encore inconnus. Ainsi commence presque 60 années d’une histoire intime de l’art. Son regard singulier est marqué par la poésie, l’amour, la liberté de pensée et la défense de l’art de son temps. Chaque pièce traduit l’amitié indéniable entre le collectionneur et les artistes. La donation exceptionnelle faite en 2012 à l’État français par Yvon Lambert a permis de consolider la présence d’un grand musée public d’art contemporain à Avignon : La Collection Lambert.

Amoureux des objets insolites, témoignages des croyances populaires de tous les âges, en particulier issus de la culture provençale, Yvon Lambert ressent une proximité naturelle forte avec les collections du Mucem dont la constitution lente et fabuleuse lui rappelle ses propres recherches vagabondes de choses étonnantes allant d’ex-voto fantasmagoriques, à des scènes de genre de petits maîtres provençaux, de la bibliothèque félibrige de son père aux ustensiles et pièges à grives que ce dernier fabriquait.

Les objets d’art populaire du Mucem sont le fruit de collectes d’enquêteurs sur le terrain : ethnologues, observateurs des mutations de la société et défenseurs des savoirs du peuple. Ces collections sont des témoins précieux, des documents sur nos modes de vie et sur l’évolution des mœurs, mais ils présentent aussi une valeur esthétique qui se font particulièrement jour dans des analogies étonnantes avec des œuvres d’art.

L’exposition commence par l’évocation du parcours d’Yvon Lambert, lié aux cultures provençales et méditerranéennes, pour s’attarder ensuite sur des thématiques autour desquelles dialogueront ses collections et celles du Mucem : le populaire et le quotidien, l’homme et la nature, la poésie et la littérature, l’intime et l’existence.

Ainsi, la rencontre entre la Collection Lambert et celle du Mucem présentée lors de l’exposition « De Basquiat à Édith Piaf. Passions partagées. La Collection Lambert au Mucem » est bien plus qu’une juxtaposition de collections exogènes. Des fils sensibles tissent spontanément leur toile par résonances formelles et poétiques entre les œuvres d’art et celles issues de cultures populaires. Par affinité réciproque de récits et de formes, le dialogue entre ces deux collections patrimoniales est une tentative de voyage au centre d’un regard singulier, celui d’une personnalité majeure de l’art contemporain, et invite les visiteurs du Mucem au jeu des coïncidences, de la libre interprétation et des associations poétiques empreintes du charme et des passions tenaces qui ont été les ferments de ces deux grands musées.

Des invitations pour des interventions artistiques et littéraires :

Ryoko Sekiguchi (née à Tokyo en 1970) a été invitée à écrire pour l’exposition vingt-et-un cartels imaginaires dans lesquels elle déploie une écriture sensible et poétique pour aborder les objets et leurs odeurs, notamment celle du musée, de la lumière, des couleurs des œuvres. Elle propose une véritable ode à la contemplation et aux sens.

L’artiste peintre et designer Nathalie Du Pasquier (née à Bordeaux en 1957) a conçu une cabine peinte afin d’abriter les projets des chapelles de Vence réalisés en 1994 par Jean Charles Blais, Sol Lewitt, Jean-Michel Othoniel, Niele Toroni, Robert Barry à l’invitation d’Yvon Lambert. A l’extérieur, couleurs et objets de la collection du Mucem liés aux croyances et coutumes en Provence se répondent : amulettes, santibelli, croix de la Passion, boîtes-oratoires, ex-voto, palmes des rameaux…

Œuvres exposées :

Le Mucem bénéficie de prêts exceptionnels d’Yvon et Ève Lambert, mais aussi du Centre national des arts plastiques (CNAP) : 80 œuvres ont été soigneusement sélectionnées parmi les 600 œuvres données par le marchand et collectionneur Yvon Lambert à l’Etat en 2012. Ces pièces couvrent une large gamme de médiums artistiques, tel que la peinture, la sculpture, l’installation, la vidéo ou la photographie.

Elles côtoient 150 œuvres de la collection du Mucem, référence dans le domaine des arts populaires. Ces objets du quotidien se mêlent subtilement avec les créations contemporaines.

Artistes présentés :

Parmi les artistes dont les œuvres de la collection Lambert sont présentées, on compte notamment Jean-Michel Basquiat, Andres Serrano, Christian Marclay, Sol Lewitt, Daniel Buren, Mircea Cantor, Marcel Broodthaers, Cy Twombly, Kiki Smith, Nan Goldin, Christian Boltanski, Louise Lawler…

Commissariat :
Marie-Charlotte Calafat, conservatrice en chef du patrimoine, Mucem
Stéphane Ibars, directeur artistique, Collection Lambert

Scénographie : Agence Nathalie Crinière
Graphisme : Tania Hagemeister

L’exposition est conçue et organisée par la Collection Lambert et le Mucem, Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée.

‌Toute latitude – La cartographie, c’est du graphisme

‌Toute latitude – La cartographie, c’est du graphisme - Culture Expositions - Rétrospectives Arts plastiques / graphiques Exposition - Studio Fotokino - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Nous avons le plaisir de vous annoncer l’exposition « Toute latitude — La cartographie, c’est du graphisme » proposée par Guillaume Monsaingeon et David Poullard. Cette exposition sera présentée au Studio Fotokino à Marseille du samedi 13 avril au dimanche 26 mai 2024.

« Les cartes sont généralement présentées comme des outils fiables, aux informations précises. Même lorsqu’elles sont séduisantes ou étonnantes, on les réduit souvent à leur fonction d’orientation efficace. C’est oublier une tout autre dimension : ces documents stimulent aussi la rêverie, décuplent les imaginaires, suscitent les peurs, la colère, le vertige ou la joie.

Au fond, graphistes et cartographes partagent une même ambition : faire entrer une tranche de monde sur une feuille ou un écran ; créer un espace en disposant des signes et des couleurs, des lettres et des lignes, dans un ordre soigneusement composé ; jouer avec les contraintes et les traditions pour assurer une lisibilité renouvelée. Pourtant, on rapproche rarement les activités graphiques et cartographiques, trop souvent classées dans des catégories étanches : Arts appliqués pour les unes, géographie pour les autres…

Quelques amateurs de cartes se régalent toutefois de la cascade de signes qui ornent les cartes « de tous les jours », et des astuces opérées par le/la carto-graphiste – la plupart du temps anonyme – pour arriver à ses fins. Parfois des plis apparaissent pour faire tenir un long fleuve dans un rectangle trop étroit ; d’autre fois on prend des libertés pour faire d’un petit bourg le nombril du monde, lui conférant une dignité cartographique nouvelle.

La plupart des documents ici réunis ont été glanés au gré des brocantes, des échanges et des rencontres. Ni chefs-d’œuvre, ni travaux d’artistes, ni manuscrits rares : de simples documents imprimés en grande ou en petite série, gratuits ou payants, à visée multiple : scientifique, touristique, promotionnelle… Des cartes pas exceptionnelles, et pourtant pas tout à fait banales. Une collection assemblée par un amateur primesautier, ici agencée pour le plaisir de l’œil et l’hygiène des méninges, et qui nous invite à reconsidérer la place de la cartographie dans l’histoire du graphisme, tout en faisant de nous des flâneurs attentifs et heureux. »

— Guillaume Monsaingeon

Commissariat : Guillaume Monsaingeon et David Poullard

Collections permanentes du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens

Collections permanentes du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens - Culture Expositions - Rétrospectives Arts plastiques / graphiques Historique Peinture Sculpture Exposition - Musée d'Arts Africains, Océaniens et Amérindiens (MAAOA) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens (MAAOA) propose une importante collection d’objets d’arts extra-européens, à la fois témoins culturels et oeuvres à part entière. Né de collections remarquables, il contribue à une meilleure connaissance des cultures d’Afrique, d’Océanie et des Amériques.

Divers regards ont été successivement portés sur les collections extra-européennes. D’abord perçus comme objets de pure curiosité, elles participèrent dès le 18e siècle à une première appréhension de la diversité culturelle du monde. Le 20e siècle fut le cadre d’une double reconnaissance de ces objets, tant par les scientifiques qui les documentèrent, que par les artistes proclamant l’apport de ces arts dans leurs réflexions et expérimentations de nouvelles formes. Des collectionneurs éclairés se sont inscrits dans ces deux sillages. Ce début du 21e siècle s’ouvre sur la question de la provenance de ces oeuvres, celle de leur utilité dans le musée ou de leur restitution dans leur pays d’origine.

Le MAAOA est l’héritier de ces regards. Il l’est par la nature des collections qu’il présente (anciennes collections privées, dépôts, reliquats des musées coloniaux, collectes plus récentes), il l’est aussi de par sa mission : rendre intelligibles aujourd’hui ces objets, témoignages de l’histoire de la culture des hommes et des sociétés dont ils sont issus.

La spécificité et l’intérêt du MAAOA résident dans les trois salles qui composent sa collection permanente : chacune née d’une collection originale.

– La salle Afrique est constituée en partie d’une donation faite à la Ville par les héritiers de Pierre Guerre (1910-1978) grand collectionneur d’art africain, fasciné par ce continent depuis l’âge de 12 ans. Cette collection est composée d’une centaine de masques, statues… auxquels s’ajoutent des objets en dépôt de la CCIMP et autres acquisitions.
Parmi les pièces phares : un masque Marka (Mali), trois reliquaires bieri Fang exceptionnels (Gabon), ou encore un masque Nuna (Burkina Faso).

– La salle Océanie-Amériques : la Ville de Marseille fit l’acquisition en 1989 de la collection unique du neurologue marseillais Henri Gastaut (1915-1995) : une série de 80 crânes collectés dans le monde entier, des crânes humains sculptés, peints, surmodelés ou encore gravés, provenant essentiellement d’Océanie et des Amériques.

A cette collection exceptionnelle s’ajoutent également des oeuvres en dépôt de la CCIMP, des objets issus de collectes effectuées par le MAAOA au Vanuatu, ainsi que de magnifiques parures de plumes amérindiennes provenant du don de Marcel Heckenroth (1902-2008), médecin en Guyane, entre 1939 et 1942.

– La salle Mexique est consacrée à une collection d’art populaire mexicain tout à fait remarquable : composée de près de 3000 objets – masques, tableaux de laine, arbres de vie, sculptures – que le réalisateur François Reichenbach (1921-1993) a acquis au cours de ses nombreux voyages au Mexique et qu’il a légués en 1994 à la Ville de Marseille. En 2016, la collection de Bernard Meusnier, composée de remarquables tissu huipil, et de magnifiques sculptures alebrijes, ces fameux monstres de papier mâché, venait compléter l’ensemble.

« Se voir est une chose, se connaître en est une autre. » Proverbe africain

N’hésitez pas à contacter le musée avant votre venue pour préparer votre visite. Nous vous recommandons également de contacter le musée pour toute visite prévue autour des collections permanentes, les week-ends, afin d’éviter tout désagrément. Nous vous remercions de votre compréhension.

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr

Collections permanentes – Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode

Collections permanentes – Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode - Culture Expositions - Rétrospectives Architecture Décoration Arts plastiques / graphiques Mode Exposition - Musée Borély – Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Dédié aux arts décoratifs, le musée présente dans les espaces du château Borély, une sélection de 2500 oeuvres : mobilier, céramiques, verres, tapisseries, objets d’art, objets exotiques rares, design et collections de mode, du XVIIIe siècle à nos jours.

Le visiteur découvrira des oeuvres mises en scène dans des « periods room » et des salles thématiques : superbes collections de faïence du XVIIIe siècle (des manufactures de Marseille et de Moustiers, entre autres) et du XIXe siècle (importante collection de céramiques de Théodore Deck,) grands ensembles décoratifs du peintre Louis Chaix, tentures de cuirs, papier-peint panoramique de la célèbre manufacture Zuber, suites de toiles peintes de Philippe Rey.

Le département Mode permet, selon l’actualité du musée, d’admirer les créations de Madeleine Vionnet, Pierre Balmain, Christian Dior, Yves Saint-Laurent, Elisabeth de Senneville, etc mais également de créateurs contemporains . Les présentations sont régulièrement renouvelées.

Des oeuvres de designers actuels, spécialement créées pour le musée, dont le lustre du grand vestibule réalisé par le designer Mathieu Lehanneur, les miroirs d’Hubert Legall ou les tapisseries de Laurence Aegerter, s’insèrent dans le parcours.

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site des musées

L’Asie fantasmée. Histoires d’exotisme dans les arts décoratifs en Provence aux XVIIIe et XIXe siècles

L’Asie fantasmée. Histoires d’exotisme dans les arts décoratifs en Provence aux XVIIIe et XIXe siècles - Culture Expositions - Rétrospectives Décoration Arts plastiques / graphiques Peinture Sculpture Exposition - Musée Borély – Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Par sa position privilégiée, Marseille a toujours été le creuset d’échanges multiples. Si la fascination européenne pour l’Extrême-Orient, l’Inde ou l’Empire ottoman est bien connue dès le 18e siècle, ses manifestations en Provence le sont moins.

C’est ce grand attrait pour « l’exotisme » asiatique à Marseille et sa région que l’exposition se propose de mettre à l’honneur à travers plus de 400 œuvres d’art provenant ou s’inspirant d’une Asie rêvée, de la Turquie au Japon.

Entre pièces d’importation, pastiches et œuvres occidentales marquées par l’esthétique asiatique, l’exposition offre un éclairage à la fois inédit et spectaculaire sur cette thématique omniprésente dans les arts décoratifs des 18e et 19e siècles.

Meubles et décors muraux, estampes et peintures, éventails, statuettes en bronze, jade, ivoire, objets de curiosité, pièces d’orfèvrerie, textiles anciens et bien sûr faïences et porcelaines illustreront ces échanges entre l’Asie et la Provence et notamment le formidable engouement pour les Indiennes, tissus indissociables de la tradition vestimentaire provençale.

Exposition reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture – Direction générale des patrimoines et de l’architecture – service des musées de France.

► Dès lundi 11 décembre 2023, vous avez la possibilité de réserver en ligne votre visite pour cette exposition temporaire.

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr