La poésie n’est pas un luxe. C’est une nécéssité vitale.

La poésie n’est pas un luxe. C’est une nécéssité vitale. - Culture Expositions - Rétrospectives Cinéma Vidéo Art numérique Exposition - Friche Belle de Mai - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Pour sa 36e édition, le festival Les Instants Vidéo présente une exposition collective de 21 installations vidéo.

La poésie n’est pas un luxe. C’est une nécessité vitale.

Les Instants Vidéo empruntent ce titre à Audre Lorde qui se présente comme femme noire, lesbienne, mère, guerrière et poétesse. Cette affirmation résonne au contact de 21 installations vidéo qui dialoguent de la métamorphose de nos quotidiens en partant des interstices, des détours, des expériences. L’exposition invite de cette manière les spectateur·ices à s’éloigner de la ligne droite pour arpenter les déviations et se perdre dans le regard parfois doux-amer des propositions de ces artistes qui ne renoncent pas.

Une proposition de Instants Vidéo.

Steven & Spielberg, de l’ordinaire à l’extraordinaire !

Steven & Spielberg, de l’ordinaire à l’extraordinaire ! - Culture Expositions - Rétrospectives Cinéma Exposition - La Buzine - Maison des Cinématographies de la Méditerranée - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

L’exposition « Steven & Spielberg, de l’ordinaire à l’extraordinaire ! », propose une balade dans la vie et l’œuvre époustouflante du cinéaste, dans une scénographie originale, peuplées de créatures échappées de ses films et de reconstitutions d’univers fantastiques, le tout richement illustré !

Steven…

Avant de devenir le cinéaste le plus connu de la planète, et le plus rentable aussi, le champion du box-office Spielberg a été le jeune Steven, mal dans sa peau, « goinfre de télé et de cinéma ». Il a 6 ans quand son père l’emmène voir « Sous le plus grand chapiteau du monde ». Le lendemain, l’enfant remet en scène avec son train électrique le super déraillement. Une vocation est née. Jamais Steven n’aura d’autre ambition que celle de faire des films.

Doté d’une imagination « folle et sauvage » et toujours à la recherche de bonnes histoires à raconter en images, c’est à l’âge de douze ans qu’il tournera son premier court métrage. Les absences paternelles, puis le divorce de ses parents, vont marquer durablement l’adolescent…

À croire que Hollywood n’attendait qu’un jeune prodige, Steven décroche son premier contrat chez Universal Télévision avec « Amblin ». Il a 20 ans, son téléfilm « Duel » lui donne accès au seul écran qui vaille : le grand. Débuts modestes. Mais la Cité du rêve tient à sa nouvelle recrue. Steven deviendra Monsieur Spielberg en changeant l’industrie du cinéma avec son « requin tueur » qui va terroriser la planète et battre des records d’affluence.

Éclate alors son talent : celui de faire croire au spectateur ce qu’il ne lui montre pas…la marque des plus grands !

L’atterrissage à grand spectacle de gentils extra-terrestres transforme l’essai. Il y confirme, outre son grand intérêt pour la science-fiction, sa prédilection pour les héros ordinaires.

Car, chez Spielberg, c’est Monsieur Tout-le-monde qui se retrouve tout à coup confronté à l’extraordinaire qui va lui dicter un comportement héroïque. Ces personnages de la vie de tous les jours vont ainsi être amenés à se dépasser dans des situations plus grandes que la réalité… une merveilleuse rencontre entre l’ordinaire et l’extraordinaire.

& Spielberg !

Spielberg décrochera ainsi la Lune avec un E.T. qui va faire fondre les grands et les petits terriens, quand un aventurier au nom fameux d’Indiana Jones le mettra sur orbite… Dès lors, qui mieux que lui saura diriger des enfants et obtenir d’eux de si extraordinaires émotions ?

S’estimant enfin adulte à presque 40 ans, sous ses éternelles casquettes de base-ball, le « wonder boy » enchaîne avec des films dramatiques qui deviendront de plus en sombres au fil des années. Pour autant c’est toujours avec cet émerveillement presque enfantin qu’il abordera tous les sujets, de la manière la plus claire et la plus simple possible, avec son cœur et son âme d’enfant et toujours sans concession. C’est l’histoire, qui le passionne ; la guerre, qui l’obsède ; le racisme et l’antisémitisme, dont il a souffert adolescent ; la famille qui le replonge en enfance, l’avenir, qui le préoccupe : autant de sujets forts qui viendront s’ajouter à ses souvenirs de jeunesse pour donner ainsi du sens et de la gravité à ses films.

Toujours en quête du scénario qui l’arrachera à sa vie de famille et à ses sept enfants, Steven Spielberg a fini par disposer de la bonne histoire à laquelle il songeait depuis longtemps : la sienne. Elle lui a inspiré à 75 ans son trente-cinquième film, « The Fabelmans ». Sûrement pas le dernier.

Il y a tant à dire de ce grand génie que les murs du Château sont bien trop petits… alors on se balade dans cette exposition comme dans un rêve et nous voilà de l’ordinaire à l’extraordinaire comme transporter dans l’univers de « Steven & Spielberg »… Et n’est-ce pas bien là, toute la magie du cinéma ?

Valérie Fédèle
Commissaire d’exposition
Directrice générale et artistique Château de la Buzine

« Je ne rêve pas la nuit, je rêve le jour, je rêve toute la journée ; je rêve pour vivre »
« I don’t dream at night, I dream at day, I dream all day; I’m dreaming for living »
Steven SPIELBERG

Commissariat général de l’exposition : Valérie Fédèle
Équipe artistique Château de la Buzine : Virginie Stolf – Jean-Michel Gardanne – Manon Tollini – Jean-Marie Azeau
Crédits photos : Alamy – Getty Images
Œuvre portrait : Marina – Fine Art Invest
Avec la participation : des Studios de Martigues & de FASK (Créations Mimmo Garabetta et Sylvie Kamini)
Avec le soutien de : la Ville de Marseille, le Département des Bouches du Rhône, la Région Sud.

Parcours permanents à la Buzine – La Cité du cinéma

Parcours permanents à la Buzine – La Cité du cinéma - Culture Expositions - Rétrospectives Cinéma Historique Exposition - La Buzine - Maison des Cinématographies de la Méditerranée - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

L’espace exposition permanente présente une palette plus large et plus variée d’animations.

# LE PARCOURS SCÉNOGRAPHIQUE
Maison des cinématographies de la Méditerranée, le Château de la Buzine présente « La Cité du cinéma ». Ce parcours scénographique invite à un voyage en neuf étapes dans le temps depuis l’origine du VIIe art jusqu’au triomphe du numérique. La porte des étoiles… du cinéma s’ouvre et l’on avance au fil des évolutions techniques, des différents genres de film, des auteurs et des acteurs, dans des ambiances sonores et visuelles différentes pour atteindre le Hall of fame, boulevard mythique des stars.

• L’hologramme
Quoi de plus magique que le cinéma qui donne à voir et fait même parler, grâce à l’hologramme, une image virtuelle en relief pour embarquer le visiteur dans le voyage ? Rien n’existe et tout semble réel.

• La genèse du cinéma
1895, les frères Lumière présentent le cinématographe. Effrayés, les premiers spectateurs croiront que le train entrant en gare de La Ciotat va leur rouler dessus. Tout de suite, la magie de l’image animée était visible à l’écran. La suite ne fut qu’une suite sans fin d’améliorations.

• Trucages
Les pionniers du cinéma avaient déjà tout inventé pour abuser les sens du spectateur en lui faisant croire à des situations périlleuses qui ne l’étaient pas du tout sur le plateau de tournage. Art du trucage, le cinéma juxtapose les images différentes, filme à l’horizontale des actions qui paraîtront se dérouler à la verticale. Il nous trompe, on le sait mais on en redemande !

• Suspense
D’abord stupéfiant, puisqu’il faisait bouger des images depuis toujours inanimées, le cinéma a tout de suite compris quel pouvoir il exerçait sur les salles obscures en faisant rire, pleurer, frémir ou tenir en haleine le public. Tout peut donc arriver, et même qu’un monstre surgisse du miroir !

• Science-Fiction
Méliès, déjà, avait filmé le voyage dans la Lune. Ses successeurs ont développé, perfectionné et magnifié la technologie pour soulager le spectateur de la pesanteur et l’emmener très loin dans les étoiles ou dans le temps, ou l’exposer à des invasions d’extra-terrestres.

• Western
C’était l’histoire de l’Amérique, c’est devenu celle du monde avec ses grands espaces, ses épopées et sa mythologie. Le western contient et raconte toutes les aventures humaines possibles.

• L’animation
Le dessin animé accompagne et entretient l’enfance. Art à part entière, il réussit grâce au talent des créateurs à toucher tous les publics à des niveaux d’émotion et de compréhension différents et complémentaires.

• L’amour au cinéma
Amour au cinéma, amour du cinéma : les deux se mêlent dans la scène culte de « Cinéma Paradiso » pour des baisers sans fin. On peut verser une larme dans le noir, c’est permis et ça fait du bien…

• Hollywood boulevard
Pour service rendu au rêve, à l’émotion, au rire et au plaisir des spectateurs, le cinéma célèbre et récompense avec des trophées très convoités, ses créateurs et ses acteurs, jusqu’à les faire entrer dans la légende en écrivant leurs noms sur le trottoir.

• Full immersion 360°
Un voyage immersif extraordinaire…
Plongez à 20 000 lieux sous les mers, promenez-vous en forêts parmi les avatars dans le Jurassic park, envolez-vous dans la galaxie et le cosmos à travers la guerre des étoiles, explorez les capitales du monde : Paris, Tokyo, Shanghai, New York, Dubaï, version futuriste…
Une expérience hors du commun…

# DE L’AUTRE CÔTÉ DU TEMPS… LA BUZINE DE 1901 À 1920
Au 1er étage, retour dans l’histoire du début du siècle dernier, avec une exposition de photographies sur le Château de La Buzine tel qu’il était à l’époque ou les Pagnol traversaient le parc…
Un travail de mémoire réalisé avec la famille Bedel-Pallez.

# AUTOUR DE MARCEL PAGNOL
Au 2e étage, la partie consacrée à la vie et à l’oeuvre de Marcel Pagnol changera d’aspect et d’usage. Une reconstitution d’une salle de classe d’époque, avec pupitres en bois, estrade, tableau noir et cartes murales accueillera scolaires et groupes pour se mesurer aux textes de Pagnol.