Can You Bring It: Bill T. Jones and D-Man in the Waters

Can You Bring It: Bill T. Jones and D-Man in the Waters - Culture Projections Cinéma Séance / Projection cinéma - Unité d'Habitation Le Corbusier (Cité radieuse) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Rosalynde LeBlanc, Tom Hurwitz

Auréolé de nombreuses distinctions dès sa sortie en 2020, le long métrage documentaire Can You Bring It: Bill T. Jones and D-Man in the Waters nous plonge au plus près du processus de création du danseur et chorégraphe américain. De la même manière qu’il célèbre le pouvoir de l’art face à la tragédie – ici, le Sida dans les années 1980 – et démontre avec lyrisme la force de résilience de l’esprit humain.

Il aura fallu neuf années à Rosalynde LeBlanc (ex-danseuse de la Bill T. Jones/Arnie Zane Company, chargée de la transmission de ses pièces dans des universités américaines) et Tom Hurwitz pour réaliser ce documentaire immersif qui retrace la reprise de D-Man in the Waters, créé en 1989 et présenté en 2013 au Festival de Marseille. Rappelant à quel point le personnel et le politique éclairent toute création artistique, le film témoigne de l’intensité émotionnelle de la pièce originelle, tout en trouvant un écho troublant dans l’actualité récente marquée par une nouvelle pandémie, les manifestations racistes revigorées et les violences armées.

Dans une savante combinaison rythmique d’entretiens, d’archives et d’extraits cinématographiques, souvent poignants, le film montre que la danse, art éphémère, peut traverser les générations. On y voit Bill T. Jones et Rosalynde LeBlanc à l’œuvre dans la transmission d’une pièce physiquement exigeante et à la rage intacte. Les jeunes danseur·ses sont mis·es au défi d’explorer les enjeux de leur propre vie pour s’engager à leur tour dans cette « manifestation physique face à la peur, au chagrin et à l’espoir de salut » ressentie par la communauté artistique de l’époque, ravagée par le Sida.

En partenariat avec l’Association des habitant·es de l’unité d’habitation de Le Corbusier

Entrée libre su réservation

Eddy de Pretto – Crash coeur tour

Eddy de Pretto – Crash coeur tour - Culture Spectacles - Cirques Spectacle - Le Dôme - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Eddy de Pretto signe son grand retour ! Deux ans après son dernier album « À TOUS LES BATARDS”, certifié disque d’or, le chanteur revient avec son nouvel album “CRASH CŒUR”!

Auteur, compositeur et interprète, l’artiste a toujours eu une vision claire de ses envies, du studio à la scène en passant par l’image. Avec ce nouvel opus, il explore le moindre de ses désirs, des sonorités R’n’B à des textes à la fois crus et écorchés.

En résultent 12 titres ambitieux et percutants, dont l’héritage musical résonnera chez celles et ceux qui ont grandi à l’aube des années 2000.

Fier de ses nombreuses casquettes (il est également metteur en scène, directeur artistique et producteur), il prouve qu’il est bien plus qu’un chanteur de variété, mais un artiste pop aux multiples facettes. Eddy de Pretto sera en tournée dans toute la France en 2024 et 2025.

While we are here

While we are here - Culture Spectacles - Cirques Danse - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Lisa Vereertbrugghen – Campo

Cinq femmes créent un espace de joie et de rencontres dans leurs relations comme dans leurs interactions physiques. Lisa Vereertbrugghen les entraîne dans une vague hardcore puissante et plonge le public dans un dispositif immersif. La frénésie devient alors contagieuse, nous révélant le désir intemporel de danser ensemble…

C’est à Amsterdam que la chorégraphe flamande s’essaie à la techno hardcore pour « se challenger à aller plus vite », bousculer ses habitudes et sortir de sa zone de confort. Très vite, elle se concentre sur les détails « en zoomant sur ce qui est le plus souvent négligé dans cette pratique : le cou, les mains, le visage, les coudes »… Du petit doigt aux jambes, chaque mouvement compte. Puis elle décide d’emmener le hardcore des clubs sur la scène dans différents formats, entre performance, son et installation. Et se voue à une exploration poétique et savante au cours de spectacles collectifs propres à créer des communautés.

Consciente du besoin de danser ensemble depuis la nuit des temps, elle entremêle rave hardcore et danses folkloriques pour donner vie dans While we are here – sa première pièce de groupe – à une danse techno-folk hybride. Où l’on retrouve des motifs empruntés aux danses populaires repris en chœur par cinq extraordinaires danseuses. Martèlements puissants des pieds sur le sol, jeu de jambes frénétique, corps et esprit libérés, elles célèbrent la joie et le dépassement de soi, la force du collectif emporté dans une complexité rythmique dont le public ressent chaque vibration.

En coréalisation avec le Mucem

Le Festival de Marseille s’associe au Festival TRANSFORM!

Le Festival de Marseille s’associe au Festival TRANSFORM! - Culture Conférences - Débats Projections Spectacles - Cirques Conférence / Débat / Rencontre Séance / Projection cinéma Performance artistique - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Une journée de rencontres, performances et films

Le Festival de Marseille s’associe au Festival TRANSFORM!, festival de créations queer contemporaines, pour penser le programme de cette journée, dans les perspectives qu’agencent les théories crip.

Ces théories réfléchissent, à partir de la situation dite « de handicap » aux questions de croisements des identités – par exemple, comment le handicap croise d’autres identités comme le genre, la race ou l’orientation sexuelle.

Programme :

14:30 Atelier avec Clément et Guillaume Papachristou

17:00 Projection de Dans ma voix, d’autres voix de No Anger

18:00 Table ronde

20:00 Performance Tricot de peau de John Deneuve

entrée libre dans la limite des places disponibles

Age of Content

Age of Content - Culture Spectacles - Cirques Spectacle Danse - La Criée - Théâtre National de Marseille - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Ballet national de Marseille – (LA)HORDE

Toutes les formes scéniques de (LA)HORDE sont les bienvenues au Festival de Marseille. Après Room With a View sur les toits du Ballet national de Marseille, Age of Content investit le plateau de La Criée pour réinventer le virtuel, non comme une simple évasion, mais comme une réalité parallèle au monde physique. Une vision futuriste qui agit comme un uppercut !

Le collectif (LA)HORDE s’empare des sujets sociétaux avec toute l’énergie et la curiosité qui le caractérisent, le cœur battant au rythme des mouvements du monde. Notamment ceux de la jeunesse interconnectée pour lesquels leur danse agit comme une caisse de résonance, empruntant les codes de la communication online et offline, l’expression des corps dans l’environnement numérique, l’étrangeté des avatars dans les jeux vidéo ou encore les gestes viraux des challenges chorégraphiques de TikTok. La scène devient une fresque d’univers alternatifs entrecroisés où la danse fusionne l’expression corporelle digitale avec le souffle du jazz et l’effervescence des comédies musicales.

Dans un décor de science-fiction post-industrielle, un individu se retrouve soudain propulsé dans une nouvelle réalité à la suite d’un bug, il se démultiplie en autant de sosies de lui-même… Étrange sensation qui bouscule nos certitudes, fait battre notre cœur d’enthousiasme, de vertige ou d’effroi et monte crescendo jusqu’à l’assaut final donné sur une composition de Philip Glass ! Les quatre parties du spectacle sont parfaitement ajustées, les mouvements des dix-huit interprètes du Ballet national de Marseille millimétrés, la dimension subversive parfaitement assumée : de quoi donner au ballet le caractère époustouflant d’un véritable show.

En coréalisation avec le Ballet national de Marseille

L’Âge de nos idées

L’Âge de nos idées - Culture Spectacles - Cirques Performance artistique - La Criée - Théâtre National de Marseille - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Dreams Come True
Genève

Yan Duyvendak, Matthieu La-Brossard et Antoine Weil dressent un portrait en pointillé de deux générations. Une exploration joyeuse et singulière du supposé fossé intergénérationnel par un trio de performeur·ses qui excelle dans l’art de balayer les idées reçues sur nos repères culturels et les questions d’identité.

Le dialogue est-il encore possible entre les boomers et la génération Z ? Existe-t-il désormais un fossé infranchissable ? Face à ses propres interrogations, Yan Duyvendak a choisi de faire dialoguer deux générations – pour trois artistes – par l’évocation de leurs sensibilités, de leurs références, de leurs conditionnements et de leurs pratiques respectives (danse, protocoles, drag, vidéo, écriture). Dans le flux incessant d’interactions, de citations, d’images et de mouvements, une ligne de force : la transmission.

Si fossé il y a, il devient source de réflexions communes et d’échanges. La bienveillance et l’écoute mutuelle font la richesse de cette performance triangulaire où Yan Duyvendak, Matthieu La-Brossard et Antoine Weil se rencontrent. Chacun·e avec ses outils, ses techniques, ses connaissances et son éthique traite à sa manière de son rapport au monde dans un réel souci de compréhension, d’apaisement. Et prouve que l’on peut dépasser la polarisation des débats pour créer un espace de partage grâce à l’art et la création.

Coproduction Festival de Marseille

Avec le soutien de l’Onda – Office national de diffusion artistique

Nafaq 4: Extending Further

Nafaq 4: Extending Further - Culture Spectacles - Cirques Spectacle Danse - KLAP Maison pour la Danse Kelemenis & Cie - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Percutante et envoûtante, la pièce du collectif féminin cairote Nafaq révèle l’énergie créatrice de la scène contemporaine égyptienne. Elle allie avec célérité différents styles de danse contemporaine et hip-hop dans une recherche sur l’espace et les relations humaines. Et happe notre regard sans jamais rien céder.

Hanin Tarek et Amina Abouelghar ont en commun une passion pour le mouvement et la danse. Diplômées du MAAT/Cairo Contemporary Dance Center, elles ont fondé le collectif Nafaq avec l’envie de fusionner une grande variété d’écritures et d’échapper à toute catégorisation. La force d’évocation de leur travail a déjà conquis de nombreux festivals : L’Alternativa à Barcelone, FASS Forward au Canada, Go Short aux Pays-Bas.

À l’occasion du Festival de Marseille, elles présentent en première européenne Nafaq 4: Extending Further, une pièce courte où leur virtuosité le dispute à leur complémentarité. Baignées d’une obscurité quasi magique, elles épousent l’espace, s’y confondent, s’enlacent, s’éloignent, en une série de mouvements tantôt saccadés et séquencés, tantôt lancinants et enveloppants. En fusion ou en miroir, elles surfent sur les rythmes électro comme sur la musique planante avec la même justesse, submergées par une vague sonore obsédante. À l’image de leur corps-à-corps.

Première en Europe

Martyre

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Malika Djardi – STAND

Malika Djardi danse sa vie avec l’envie de questionner l’intime et l’extime, et de tendre vers l’universel. Après un premier solo autour de la conversion de sa mère à l’islam, elle poursuit leur dialogue dans un récit autobiographique et documentaire sur le langage de deux corps en miroir.

Déjà, dans Sa prière, la présence de sa mère Marie-Bernadette s’était imposée par une intuition, avec le désir de réaliser un film documentaire, puis une pièce, et de transformer les témoignages en partition sonore. Avec la maladie d’Alzheimer, sa mère s’est mise à danser – avec ses mains, son visage – et un nouveau langage s’est développé : « Elle a une gestuelle personnelle, non codifiée, vécue au présent. » Malika Djardi l’a regardée, écoutée, filmée, et une partition à deux s’est peu à peu construite, nourrie de leurs souvenirs communs et d’anecdotes. Un matériau intime et sensible propice à développer un récit corporel, textuel, rythmique et visuel qui interroge sa propre pratique chorégraphique.

La pièce Martyre a pris forme, faisant renaître les « moments de grâce vécus à danser ensemble » avec, en contrepoint, la présence de Malika Djardi sur fond de ritournelles populaires et d’une playlist éclectique que chacun·e peut se réapproprier. Une manière de partager une mémoire collective autour d’un hit, d’une valse, d’un tango ou d’un cha-cha-cha… Au fil des différentes séquences filmées ou dansées, leur « dialogue nous fait voyager à travers les espaces, le privé et le public, le contraint et l’infiniment grand, l’intime et le monde ».

Anda, Diana

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Diana Niepce

Anda, Diana (Marche, Diana) sonne comme un défi ! L’artiste lisboète Diana Niepce, paralysée après un grave accident, a fait de sa reconstruction une force créatrice pour rendre la danse à nouveau possible. Dans un dialogue entre le corps et l’esprit, entre la logique et le chaos, sa performance est une plongée autobiographique qui pose la question des corps non normatifs dans le champ des arts.

La longue traversée de Diana Niepce vers une reconquête de son corps revêt la forme d’un trio. Ce long processus d’affirmation de soi, de sa différence et de son handicap est devenu la matrice d’un livre publié en 2021, puis d’un ballet : Anda, Diana. Une pièce tendre entre trois corporalités et trois personnalités différentes, entre attraction et répulsion, lâcher-prise et résistance, aux portés acrobatiques complexes. Au cœur de ce « combat », Diana Niepce mène toujours la danse et dégage une grande puissance dans sa manière d’être, dans ce corps fragile manipulé ainsi mis en mouvement. Celle qui a réussi à se retrouver dans le corps de l’autre, « dans l’accord secret qui a fait de son corps un conteur », explore la pesanteur à travers un jeu de contraintes et de forces et l’utilisation des techniques du contact et du relâchement. Elle évoque la nécessaire présence de l’autre, le besoin d’un soutien indéfectible : question de pouvoir ? d’interdépendance ? Il ne s’agit pas ici de souffrance mais de rédemption, d’élan vital : une manière de nous interroger sur la fragilité de l’être… Anda, Diana remet ainsi en question les normes liées au corps et fait du corps non normatif un corps « révolutionnaire ».

Freedom Sonata

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Emanuel Gat Dance

Cosmopolite, méditerranéenne et solaire, Marseille inspire à Emanuel Gat une sonate chorégraphique, musicale et dramaturgique en trois mouvements, déployée dans un espace théâtral aux effets changeants, du noir au blanc… Une traversée imaginaire baignée de lumière comme un contrepoint à la musique et à la danse.

Pour sa première pièce marseillaise, Emanuel Gat invite ses danseur·ses historiques et de nouvelles·aux venu·es, onze interprètes, à fêter ses 30 ans de chorégraphie et d’exploration musicale dans une ode à la ville où il a choisi de vivre. Portrait fictif, sensible, auréolé de la lumière méditerranéenne, imaginé comme une interprétation libre et contemporaine de la forme musicale classique de la sonate. Déjà dans son tout premier solo Four Dances, créé à Tel-Aviv en 1994, la musique de Bach l’accompagnait.

Aujourd’hui, deux œuvres majeures, issues de deux champs musicaux différents, rythment son nouvel opus : la musique classique, avec le second mouvement de la Sonate n° 32 pour piano de Beethoven interprété par Mitsuko Ushida, qui y entend une proximité avec le jazz, et l’album The Life of Pablo du musicien, producteur et rappeur Kanye West ! Le tout donnant lieu à une chorégraphie toujours spectaculaire, à l’énergie vitale, portée par les compositions sculpturales dont le chorégraphe a le secret. Des flux et reflux incessants à la réelle beauté plastique, en écho à la vie, aux paysages, aux mouvements intrinsèques de Marseille, source d’inspiration inépuisable pour évoquer une manière de vivre ensemble, une alchimie humaine particulière transcendée par la création chorégraphique et musicale. Les relations entre l’individu et le collectif, l’érosion de la notion de liberté sont au cœur de ce nouvel opus.

Coproduction Festival de Marseille