Parade – Parcours permanent du [mac] musée d’art contemporain de Marseille

Parade – Parcours permanent du [mac] musée d’art contemporain de Marseille - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Musée d'art contemporain de Marseille [mac] - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Avec « Parade », le parcours permanent proposé pour sa réouverture, les chefs-d’œuvre du musée d’art contemporain de Marseille n’ont jamais été montrés avec autant d’ambition.

Le [mac] gagne en festivité et en surprise, pour une expérience encore plus absorbante !

La collection contemporaine des Musées de la Ville de Marseille est l’une des plus importantes de France, avec notamment des œuvres de Jean-Michel Basquiat, Niki de Saint-Phalle, César, Annette Messager, Robert Rauschenberg, Richard Baquié, Daniel Buren, Yves Klein… nous faisant voyager à travers 70 ans de création.

Le parcours s’est aussi enrichi de dépôts et prêts majeurs, concédés par le Musée National d’Art Moderne – Centre Georges Pompidou, le Centre National des Arts Plastiques, le Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques, le Fonds Régional d’Art Contemporain Provence-Alpes Côte-d’Azur et des invitations à des artistes émergents.

Des propositions inédites voient le jour grâce à un programme de restauration des collections considérable.

Résolument contemporain, le projet curatorial nourrit une réflexion à forte dimension pédagogique sur la classification de l’art à travers certaines de ses caractéristiques distinctives. Très actuel, le parcours dissout toute hiérarchie entre les pratiques créatives.

Le [mac] musée d’art contemporain de Marseille est né d’une collection exceptionnelle d’art moderne et contemporain originellement constituée par le Musée Cantini, qui, avec les collections de Grenoble et de Saint-Étienne compte parmi les plus importantes en province..

La collection du [mac] est éditée en ligne via le réseau national Videomuseum , Réseau des collections publiques d’art moderne et contemporain auquel adhère la Ville de Marseille.

► Consultez Videomuseum

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site des musées

Parcours permanent à la Buzine – La Cité du cinéma

Parcours permanent à la Buzine – La Cité du cinéma - Culture Expositions - Rétrospectives Cinéma Historique Exposition - La Buzine - Maison des Cinématographies de la Méditerranée - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Maison des cinématographies de la Méditerranée, le Château de la Buzine présente son exposition interactive, « La Cité du cinéma ».
Maison des cinématographies de la Méditerranée, le Château de la Buzine présente son exposition interactive, « La Cité du cinéma ».

Ce parcours scénographique invite à un voyage en neuf étapes dans le temps et l’histoire depuis l’origine du 7e art jusqu’au triomphe du numérique.

La porte des étoiles… du cinéma s’ouvre et l’on avance au fil des évolutions techniques, des différents genres de film, des auteurs et des acteurs, dans des ambiances sonores et visuelles différentes pour atteindre le « Hall of fame », boulevard mythique des stars. Clôturez votre visite par la salle immersive avec des projections à 360°.

Venez découvrir 100 ans de cinéma: un voyage épatant dans le monde du 7ème art !

Marseille 1900-1943. La mauvaise réputation

Marseille 1900-1943. La mauvaise réputation - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Sciences humaines et sociales Exposition - Mémorial des déportations - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Près de deux mois après l’arrivée des Allemands à Marseille, en janvier 1943 à la suite d’une série d’attentats, Hitler lui-même donne l’ordre d’une répression sans précédent. Ont alors lieu, avec la collaboration du régime de Vichy, la première grande rafle de familles juives françaises, l’évacuation de 20 000 personnes des quartiers nord du Vieux-Port ainsi que leur destruction. Près de 1 500 personnes seront déportées, 14 hectares détruits.

Cette exposition a pour objectif d’amener les visiteurs à comprendre comment une telle série d’événements a pu advenir nonobstant les enjeux idéologiques et stratégiques nazis. Elle vise à explorer les prémices de la catastrophe, en montrant que, si tout n’était pas écrit, l’impensable a été rendu possible par une sédimentation de représentations accolées à l’histoire de Marseille et à un imaginaire écrasant, une vision bien particulière que dégage Marseille, plus particulièrement ses vieux quartiers, depuis des décennies, une mauvaise réputation.

Marseille ville ingouvernable et non gouvernée, ville rebelle, repaire de bandits. Elle est le symbole de la dégénérescence politique et morale. Une verrue infamante qu’il convient de rayer du paysage, en procédant à une vaste épuration présentée comme urgente et salutaire, afin d’effacer de la carte ce ghetto de pauvres et de « métèques », un refuge pour tous les persécutés dans l’entre-deux-guerres : antifascistes italiens, républicains espagnols, opposants allemands, Juifs apatrides, et enfin, un des foyers de la Résistance marseillaise pendant l’Occupation.

C’est à l’exploration de ce jeu de miroir complexe, se déployant sur un demi-siècle, que le visiteur de l’exposition sera invité à approcher la réalité de ces quartiers et ce qu’ils ont généré comme imaginaire, à comprendre le cheminement vers la destruction d’un quartier-symbole.

► Mardi 13 février à 18h – Conférence inaugurale
Par les commissaires de l’exposition, Céline Regnard, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à Aix-Marseille Université, membre de l’UMR TELEMMe et Edouard Mills-Affif, maître de conférences en Études cinématographiques (Université Paris-Cité/Aix-Marseille Université), auteur-réalisateur de films documentaires.
Dans le cadre des « Mardis de l’histoire »
Entrée libre à l’auditorium du musée d’Histoire de Marseille dans la limite des places disponibles

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site des musées

L’acte 1 de la F2.0 de l’artiste peintre PEL

L’acte 1 de la F2.0 de l’artiste peintre PEL - Culture Expositions - Rétrospectives Exposition - Tattoo Art Club Marseille - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Tattoo Art Club accueille l’artiste peintre « PEL » le vendredi 9 février 2024
pour le vernissage de son exposition Acte 1 de la « F2.0 » Factory déclinaison.
Ce projet trouve sa genèse dans l’univers de la Factory de Warhol et des divers
courants musicaux qui l’ont accompagné et constitue donc une déclinaison de
la SILVER FACTORY de Warhol.

Fasciné depuis toujours par cet univers éclectique, par les performances
incroyables et bien souvent excentriques des résidents et invités de ce lieux
mythique, l’artiste PEL se pose la question de savoir quels seraient les
membres de ce lieu atypique si celui-ci existait encore.
PEL vous propose une série de tableaux représentant les nouveaux membres
de la Factory ainsi que certains déjà présents à l’époque. Les sujets sont
passionnés, leur talent incontestable.

Ils brillent par leur côté sombre, leur lumière ou leurs cicatrices.
Cette manifestation vous plongera également dans l’univers visuel, musical et
la bande son de ce qui a fait du concept de Warhol, un lieu incontournable de
la contre-culture.
L’acte 1 de la F2.0 ou la Factory déclinaison compte sur votre présence pour
faire revivre l’espace d’un instant l’âme d’une génération inexorablement à
contre-courant.

Ce monde et son contraire – Pop min

Ce monde et son contraire – Pop min - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Peinture Exposition - Espace d'exposition GT - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le travail de peinture de l’artiste Pop min est une sorte de manifeste artistique, une remise en question de notre rapport à la vie, aux gens aux choses, mais aussi de l’organisation actuelle du monde. Ses toiles sont un concentré artistique en couleur et en matière, d’une conception antagonique, d’un renversement et de tous ses possibles, tant personnels que collectifs.

Vernissage mercredi 27 mars de 19h à 22h

Des exploits, des chefs-d’œuvre

Des exploits, des chefs-d’œuvre - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Frac Sud – Cité de l’art contemporain, Mucem, Musée d'art contemporain [mac] - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

L’art, aujourd’hui, ne peut que prendre en compte le sport, véritable fond d’écran de nos sociétés contemporaines.

À l’initiative du Frac Sud – Cité de l’art contemporain et à l’invitation de sa directrice Muriel Enjalran, le commissaire et critique d’art Jean Marc Huitorel est invité à concevoir une exposition dans trois institutions culturelles phares de la Région Sud et de la Ville de Marseille. « Des exploits, des chefs-d’œuvre » se propose d’interroger la relation de l’art au sport à travers plus de 200 œuvres de près de 100 artistes français et étrangers, où cohabitent fascination, critique et humour.

À l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, dont certaines épreuves auront lieu à Marseille, ces questions du lien de l’art et du sport revêtent une actualité qu’il convient d’appréhender avec tous les outils disponibles. Il ne s’agit pas d’ajouter un supplément d’âme, une quelconque caution décorative aux compétitions sportives à venir, mais bien de se saisir de cette occasion pour tenter d’en interroger la nature et les occurrences par l’usage d’un certain nombre d’objets symboliques qui, chacun à sa manière, en permettent la lecture. Au-delà de toute visée démonstrative, il s’agit de proposer une manifestation qui soit à la fois support de réflexion, d’interrogation de certains attendus, et objet de délectation, occasion de plaisir.

La Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, partenaire principal du Frac Sud – Cité de l’art contemporain, et le ministère de la Culture, cofinanceur et garant de son label, font cercle autour de la Ville de Marseille pour proposer ce projet artistique et culturel d’envergure, s’inscrivant au cœur de l’Olympiade Culturelle. Labellisé par Paris 2024, il compte parmi les projets phares de l’Olympiade Culturelle en France, le seul de cette ampleur dans le champ de l’art contemporain.

—Commissaire général :
Jean-Marc Huitorel, critique d’art et commissaire d’expositions. Collaborateur d’Artpress et de Critique d’art. Auteur de nombreux ouvrages et d’expositions, en particulier sur les liens de l’art et du sport.

—Commissaire générale associée :
Muriel Enjalran, critique d’art et commissaire d’expositions. Directrice du Frac Sud – Cité de l’art contemporain

Il y a mille manières d’aborder le sujet de la relation entre l’art et le sport, étant entendu que, et bien que tous deux soient susceptibles de produire de la beauté, le sport n’est pas de l’art et l’art n’est pas du sport. Pour « Des exploits, des chefs-d’œuvre », titre générique du projet, trois entrées sont proposées aussi souples et poreuses que possible, qui correspondent aux trois lieux d’exposition.

Généreux, ces trois volets donnent à voir à la fois des œuvres issues de collections publiques, françaises et étrangères et de toutes nouvelles productions. Elle réunissent de façon inédite des artistes de différentes générations avec certaines œuvres présentées en France pour la première fois. Au Mucem, les œuvres des artistes invités dialoguent avec des objets du sport exceptionnels venant de la collection du musée mais aussi du Musée national du sport de Nice.

– AU MUCEM
Mucem – Fort Saint-Jean, bâtiment Georges Henri Rivière

« Trophées et reliques »
Au Mucem – musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, avec « Trophées et reliques », on verra que le sport, comme l’art, s’inscrivent dans un certain nombre de croyances, la plupart fort anciennes, où se côtoient formes savantes et vernaculaires (savantes à leur heure) et que leur expérience est inséparable d’un ensemble d’artefacts dont l’efficacité repose assez largement sur la foi qu’on leur accorde. L’art se trouve alors au carrefour de l’adoration des reliques et du fétichisme attaché aux objets contemporains, qu’ils appartiennent à des stars ou à des obscurs qu’on veut ainsi distinguer. L’art comme le sport ici produisent de la mythologie.

Commissariat :
Jean-Marc Huitorel
Jean-Fabien Philippy

– AU FRAC
Frac Sud – Cité de l’art contemporain

« L’Heure de gloire »
Sous le titre L’Heure de gloire, en clin d’œil au quart d’heure de célébrité warholien autant qu’à l’héroïsme trop ignoré des artistes, se découvrira un espace à l’ambiance bigarrée au sein duquel vont s’entrechoquer culte de la performance et art de perdre, objets improbables, revendications de celles-là et de ceux-là qui luttent pour obtenir place et justice, le tout baignant dans les sortilèges de la littérature, du rire et des larmes, de la rigueur formelle et des fantaisies de sa contestation.

Au fil de ce parcours aussi tonique qu’iconoclaste, se côtoient sculptures monumentales, installations, photographies, films. Nombre de ces pièces sont présentées pour la première fois en France.

À l’occasion de l’exposition Des exploits, des chefs-d’œuvre, le Frac Sud invite au travers d’une nouvelle carte blanche dédiée à la jeune création, 12 étudiant·es de l’école supérieure d’art d’Aix-en-Provence à investir le plateau expérimentations et à présenter leurs créations autour de la thématique du sport, accompagné·es par le commissaire de l’exposition Jean-Marc Huitorel.

Commissariat de l’exposition Jean-Marc Huitorel et Muriel Enjalran.

Commissariat :
Jean-Marc Huitorel
Muriel Enjalran

– AU MAC
Au [mac] musée d’art contemporain de Marseille

« Tableaux d’une exposition »
Au [mac], musée d’art contemporain de Marseille enfin, et pour reprendre le titre d’une composition de Moussorgski, « Tableaux d’une exposition », sera réuni un ensemble d’œuvres telles que les musées des beaux-arts les proposent, des peintures certes, mais des dessins également, des photographies tout autant. Sous une apparence de sages agencements, un panel d’objets le plus souvent minés, destinés non pas, nous insistons, à illustrer quelque thématique de circonstance, mais plutôt, par le biais du sport, à interroger certains régimes de représentation, à cerner cela même que le sport est susceptible de dire de l’art.

Commissariat :
Jean-Marc Huitorel
Stéphanie Airaud

Méditerranées

Méditerranées - Culture Expositions - Rétrospectives Artisanat Peinture Photographie Sculpture Sciences humaines et sociales Exposition - Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Dix ans après l’ouverture du musée, cette exposition semi-permanente constituera un lieu de premier plan au Mucem : c’est là que le visiteur sera introduit à ce qu’est le musée et à sa singularité dans le paysage muséal, du point de vue de son objet, la Méditerranée, et de sa manière de l’aborder.

Les imaginaires de la Méditerranée sont multiples, et tous ne peuvent être montrés dans une unique exposition. Le parti pris de ce projet est de se concentrer sur les images que les musées et leurs collections ont fortement contribué à construire depuis le 18e siècle, en particulier à travers la médiation des artistes et des ethnologues.

Dans les musées de beaux-arts, dans le sillage du Grand Tour, ce sont les civilisations du passé, en particulier de l’Antiquité, qui sont mises en valeur les premières et qui construisent une Méditerranée fantasmée, de l’Odyssée aux temples grecs en passant par Rome et Palmyre.

Les musées d’ethnologie, qui apparaissent au moment où la colonisation du sud et de l’est de la Méditerranée par les Etats européens se met en place, s’intéressent pour leur part aux sociétés lointaines, que la distance soit géographique ou culturelle. La sincérité de l’intérêt scientifique et humain pour l’Autre y côtoie les intérêts et les entreprises des puissances coloniales.

La distinction entre musées de beaux-arts et musées d’ethnographie a eu tendance à créer des frontières entre les objets qu’ils conservent et les disciplines qui les étudient. Il s’agira donc aussi ici de dépasser ces limites, afin de montrer les ponts, les parallèles et les influences mutuelles qui existent entre eux, et la richesse d’une approche proposant de dé-hiérarchiser et décloisonner collections et méthodes.

Dans la scénographie, cette idée aboutit aux recours à des modèles muséographiques historiques, de l’accrochage dense des musées de beaux-arts de la fin du 18e et du 19e siècle, aux différentes mises en exposition utilisées au cours de l’histoire des musées d’ethnographie.

Le modèle antique
L’héritage de l’antiquité gréco-latine n’a cessé de hanter les rives de la Méditerranée et l’imaginaire de ceux (collectionneurs, artistes, ethnologues, historiens de l’art…) qui les ont arpentées et en ont très largement diffusé l’image. Cet héritage a parfois fait l’objet de réinterprétations identitaires et politiques, appelées à justifier la colonisation ou à nourrir des idéologies nationalistes. Cet héritage classique est particulièrement associé à la rive nord de la Méditerranée (Grèce, Italie, Provence…), soulignant la volonté des Européens de se présenter comme les héritiers directs de la civilisation gréco-latine classique. Il s’agit donc de nuancer cette image en montrant la présence de ces modèles en Méditerranée hors d’Europe – mais aussi les usages qui ont pu en être faits dans un contexte colonial. La section est conçue en trois ensembles réunis autour de techniques artistiques : l’architecture, la sculpture et le textile. Ils permettent de mettre en dialogue peintures et sculptures monumentales, mais aussi costumes, photographies, estampes, affiches et autres œuvres inspirées par l’Antiquité et ayant contribué à la diffusion de son image.

Une autre Méditerranée
Au 19e siècle, dans le contexte colonial, la Méditerranée n’est plus seulement comprise comme héritière de la culture Antique, mais aussi comme un espace d’altérité à représenter, à explorer ou encore à conquérir. Elle est toujours perçue comme le berceau des origines, mais cette fois en lien avec les sociétés dites traditionnelles d’un Orient fantasmé, dont les nouveaux musées d’ethnographie doivent collecter les témoignages et les savoir-faire. Mais bien loin d’opposer les rives de la Méditerranée, le regard des artistes comme des ethnologues permet au contraire de montrer ce qui rapproche les territoires ruraux qui la bordent, au Nord comme au Sud, autour du pastoralisme et des artisanats dont le tissage, l’orfèvrerie et la céramique. Une grande variété d’œuvres en témoigne, des peintures et sculptures des artistes aux photographies et aux films des ethnologues, en passant par les objets eux-mêmes, collectés sur le terrain.

Agora
Sous la forme d’une « agora », c’est-à-dire d’un espace d’échange, le musée et la collection seront au cœur de cette conclusion qui permettra de présenter et d’expliciter leur rôle aujourd’hui. Pour continuer à penser la Méditerranée du XXIème siècle, il s’agit de mettre en dialogue, au sein d’un dispositif sonore et audiovisuel, les acquisitions récentes avec l’expression des personnes les ayant construites : ethnologues, artistes et artisans, utilisateurs et collectionneurs, conservateurs d’autres institutions aux collections comparables.

Quelques chiffres et données clefs :
Près de 300 œuvres présentées, dont près de la moitié des collections du Mucem.
Dépôts d’institutions partenaires : musée du Quai Branly, musée d’Orsay, musée du Louvre, musée château de Versailles, musée des Beaux-Arts de Marseille, musée des Beaux-Arts de Valenciennes, musée des Beaux-Arts d’Angers, musée des Beaux-Arts de Bordeaux, …
Plusieurs œuvres d’artistes contemporains ont été choisies pour leur cohérence avec les œuvres du parcours, plaçant le projet dans la perspective de questions contemporaines environnementales, géopolitiques ou encore migratoires.
L’artiste Théo Mercier a reçu une invitation particulière et proposera plusieurs installations tout au long du parcours.

Commissaire générale : Marie-Charlotte Calafat, conservatrice du patrimoine, responsable du département des collections et des ressources documentaires du Mucem
Commissaires : Justine Bohbote, Raphaël Bories, Camille Faucourt, Enguerrand Lascols, Hélia Paukner, conservatrices et conservateurs du patrimoine au Mucem
Scénographe : Pascal Rodriguez
Graphiste : Nicolas Journé, CL Design
Avec la participationde théo Mercier, artiste plasticien.

• Portes ouvertes de l’exposition – Mardi 4 juin à 16h00
Mardi 4 juin, découvrez gratuitement et en avant-première la nouvelle exposition du Mucem « Images d’une Méditerranée », qui propose de montrer comment les musées ont mis en scène le sujet Méditerranée et la manière dont la Méditerranée a été construite comme un élément de patrimoine naturel, artistique et ethnologique.
Lors de ce vernissage, les commissaires de l’exposition présenteront l’exposition dans le hall du Mucem J4.

Astèr Atèrla

Astèr Atèrla - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Friche Belle de Mai - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Exposition collective
Commissariat : Julie Crenn
Dans le cadre de Un champ d’îles
Une proposition de FRAC Réunion, en coproduction avec CCC OD Tours et Friche la Belle de Mai

« L’exposition Astèr Atèrla invite à une rencontre avec les œuvres d’artistes actifs et actives à La Réunion. Ici et maintenant, la trentaine d’artistes réuni·es fouillent des temporalités qui s’étirent du passé jusqu’au futur pour raconter une histoire commune, un vivant partagé. Des entrailles de l’île vers l’océan dans lequel elle s’inscrit, en passant par ses rues bétonnées, ses ravines et ses champs de canne à sucre, les artistes agissent au sein d’une géographie et d’une histoire nécessairement plurielles.

À travers un ensemble de problématiques liées et entremêlées, ce sont les corps visibles et invisibles, humains et non humains qui sont placés au cœur d’une réflexion collective. Les corps nous mènent ainsi vers le territoire de l’histoire, de la mémoire, de la transmission, du rituel, de l’insularité, de la créolité, de la langue, de la mythologie et du vivant. Dans une perspective résolument politique, l’exposition devient le lieu de conversations avec l’île de La Réunion envisagée dans ses réalités complexes, denses et multiples. »

– Julie Crenn, Historienne de l’art et commissaire indépendante

Depuis plusieurs années le FRAC RÉUNION s’engage — dans le cadre des missions qui lui sont dévolues — à promouvoir la scène réunionnaise au régional, au national et à l’international.
Le réseau que le FRAC RÉUNION s’est constitué, les partenaires auxquels il s’est associé, ont permis de construire des échanges, de renouveler les rencontres, d’amener les artistes à circuler davantage, à bénéficier de résidences, d’expositions, d’échanges critiques. Ce soutien, cet accompagnement, ces partenariats, ces éditions, ont naturellement offert une plus grande visibilité à la scène réunionnaise, riche et généreuse.

« Mais, si dans notre bassin géographique la réalité et la puissance de cette création sont tout à fait identifiées, il est évident que l’isolement « au-delà des mers » interdit le plus souvent au niveau national la mise en lumière de cet ensemble. Notre volonté n’est pas de « ghettoïser » les artistes de l’île, en les identifiant comme « Réunionnais·es, donc d’ailleurs, donc exotiques
Il s’agit de faire découvrir, comprendre, appréhender, un ensemble d’œuvres de créatrices et de créateurs qui interrogent la société postcoloniale dans laquelle iels vivent, déploient des problématiques comme la migration et le déplacement, le métissage culturel, construisent une réflexion avec le vivant, sondent notre compréhension du vivre ensemble. »

– Béatrice Binoche, directrice du Frac Réunion

Avec les artistes : Avec Mounir Allaoui, Alice Aucuit, Jack Beng-Thi, Lolita Bourdon, Catherine Boyer, Stéphanie Brossard, Jimmy Cadet, Sonia Charbonneau, Thierry Cheyrol, Cristof Dènmont, Emma Di Orio, Morgan Fache, Florans Féliks, Brandon Gercara, Hasawa, Esther Hoareau, Stéphanie Hoareau, Christian Jalma dit Pink Floyd, Jean-Claude Jolet, Kako et Stéphane Kenkle, Kid Kreol & Boogie, Jean-Marc Lacaze, Gabrielle Manglou, Masami, Anie Matois, Sanjeeyann Paléatchy, Tatiana Patchama, Tiéri Rivière, Chloé Robert, Abel Techer, Prudence Tetu, Wilhiam Zitte.

Visites de l’exposition
Visites Flash : Tous les samedis du 10 février au 2 juin à 15h, 16h et 17h, une médiatrice culturelle vous propose un format de 30 minutes pour échanger en toute simplicité autour d’une exposition.
La visite est sans réservation, gratuite pour les enfants et comprise dans le prix du billet d’entrée pour les adultes. Attention, le billet d’entrée aux expositions est indispensable, même si vous bénéficiez de la gratuité. Il est à retirer à l’accueil-billetterie, il donne accès à l’ensemble des expositions de la Tour et du Panorama.

Visites Toute petite expo : Un mercredi par mois de 10h à 11h : le 28 février, le 20 mars, 24 avril et le 15 mai. Et des visites bonus pendant « La semaine de la petite enfance » les 17, 21 et 23 mars. Les médiatrices culturelles donnent rendez-vous aux petit·es visiteur·ices de 18 mois à 3 ans et à leurs accompagnant.es pour découvrir l’exposition Astèr Atèrla. Ces balades contées au fil des œuvres éveillent les sens et le sensible des tout-petits. Elles invitent au voyage, de l’espace d’exposition vers l’île de la Réunion à la découverte de la faune, la flore et de la magie de ces paysages qui donnèrent naissance à ces œuvres…

Visites Famille + goûter : Le 29 février, 17 mars, 25 avril et le 19 mai de 15h-16h pour les enfants à partir de 6 ans et leurs accompagnant·es. Chaque mois, les médiatrices culturelles proposent une visite conviviale en famille pour découvrir l’exposition Astèr Atèrla.
Une déambulation au fil des œuvres (sculptures, dessins, peintures, installations…) façonnées par des artistes réunionnais.es et pétries par les paysages, la faune, la flore, les traditions et cultures issues de cette île. Ce parcours ludique invite à ouvrir ses sens et aiguiser sa sensibilité tout en s’amusant à travers des jeux d’observation, des mini-ateliers ou des expérimentations sensibles.
La « visite famille » se conclut par un goûter aux saveurs ultramarines.

Un champ d’îles

Un champ d’îles - Culture Expositions - Rétrospectives Conférences - Débats Spectacles - Cirques Art contemporain Musique électronique Littérature Exposition Spectacle Conférence / Débat / Rencontre - Friche Belle de Mai - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Il a le nom d’un poème d’Edouard Glissant, il résonne comme un appel du large, il explore les territoires ultramarins… Un Champ d’îles est un temps fort dédié à la création contemporaine des Outre-mer.

TEMPS FORT
LITTÉRATURE ÉDITION
RENCONTRES
EXPOSITIONS
MUSIQUE SON
PERFORMANCES

Ouverture le 2 février lors d’un week-end festif avec notamment :
— l’inauguration de deux expositions collectives qui rassemblent les œuvres de 60 artistes actifs et actives à La Réunion mais aussi en Guadeloupe, Martinique, Guyane française et Haïti.
— l’ouverture de journées professionnelles consacrées aux réalités et enjeux des arts visuels au sein des territoires ultramarins
— une soirée de performances et vidéos

AU PROGRAMME :

EXPOSITIONS

DU 3 FEVRIER AU 2 JUIN 2024
– Astèr Atèrla
Exposition collective
Dans le cadre de Un champ d’îles
Une proposition de FRAC Réunion, en coproduction avec CCC OD Tours et Friche la Belle de Mai

Une exposition qui invite à la rencontre avec les œuvres d’une trentaine d’artistes actifs et actives à La Réunion

DU 3 FEVRIER AU 28 JUILLET 2024
– Des grains de poussière sur la mer
Sculpture contemporaine des Caraïbes françaises et d’Haïti
Dans le cadre de Un champ d’îles
Une proposition de Fræme

Une exposition qui rassemble les œuvres de vingt-six artistes issu·es de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane française et d’Haiti, et défie une image coloniale en prenant le parti de présenter des travaux d’une densité et d’une matérialité fortes.

JEUDI 1ER FÉVRIER
RENCONTRE
Rencontre avec Dénètem Touam Bona
Découvrez l’œuvre et la pensée de l’artiste et philosophe Dénètem Touam Bona
Une proposition de La Marelle et la librairie La Salle des machines
18h30

VENDREDI 2 FÉVRIER
RENCONTRES PROFESSIONNELLES
Loin ne veut pas dire petit*
Langages et imaginaires artistiques des Outre-mer
Deux journées professionnelles pour ouvrir un espace de discussion libre et organique.
Une proposition de Friche la Belle de Mai et Le Réseau documents d’artistes
10h-22h

RENCONTRE
Loin ne veut pas dire petit*
Langages et imaginaires artistiques des Outre-mer
Deux journées professionnelles pour ouvrir un espace de discussion libre et organique.
ne proposition de Friche la Belle de Mai et Le Réseau documents d’artistes
10h-17h

LUNDI 5 FÉVRIER
RENCONTRE
CUISINE
ATELIER /STAGE
Labo des désirs
Projet participatif et convivial de création et programmation collective ouvert à tous·tes une semaine par mois.
Une proposition de résident·es et associations du quartier
14h-17h
Entrée libre

MARDI 6 FÉVRIER
RENCONTRE
CUISINE
ATELIER /STAGE
Labo des désirs
Projet participatif et convivial de création et programmation collective ouvert à tous·tes une semaine par mois.
Une proposition de résident·es et associations du quartier
14h-20h
Entrée libre

MERCREDI 7 FÉVRIER
RENCONTRE
CUISINE
ATELIER /STAGE
Labo des désirs
Projet participatif et convivial de création et programmation collective ouvert à tous·tes une semaine par mois.
Une proposition de résident·es et associations du quartier
14h-17h
Entrée libre

JEUDI 8 FÉVRIER
RENCONTRE
CUISINE
ATELIER /STAGE
Labo des désirs
Projet participatif et convivial de création et programmation collective ouvert à tous·tes une semaine par mois.
Une proposition de résident·es et associations du quartier
14h-17h
Entrée libre

VENDREDI 9 FÉVRIER
RENCONTRE
CUISINE
ATELIER /STAGE
Labo des désirs
Projet participatif et convivial de création et programmation collective ouvert à tous·tes une semaine par mois.
Une proposition de résident·es et associations du quartier
15h-21h
Entrée libre

JEUDI 29 FÉVRIER
ATELIER /STAGE
RENCONTRE
CUISINE
Cuisines Africaines
Festival avec plus de 70 acteur·rices culinaires d’Afrique afin d’explorer les identités des cuisines africaines, célébrer leur richesse et développer des synergies communes.
Une proposition de Les Grandes Tables et Chefs in Africa
14h

VENDREDI 1ER MARS
ATELIER /STAGE
RENCONTRE
CUISINE
Cuisines Africaines
Festival avec plus de 70 acteur·rices culinaires d’Afrique afin d’explorer les identités des cuisines africaines, célébrer leur richesse et développer des synergies communes.
Une proposition de Les Grandes Tables et Chefs in Africa
14h

SAMEDI 2 MARS
ATELIER /STAGE
RENCONTRE
CUISINE
Cuisines Africaines
Festival avec plus de 70 acteur·rices culinaires d’Afrique afin d’explorer les identités des cuisines africaines, célébrer leur richesse et développer des synergies communes.
Une proposition de Les Grandes Tables et Chefs in Africa
14h

Inscriptions et renseignements détaillés sur le site de la Friche

Le prix du ticket

Le prix du ticket - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Friche Belle de Mai - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Exposition personnelle d’Aline Bouvy
Curateur·ices : Thomas Conchou, Marie de Gaulejac et Victorine Grataloup
Une proposition de Triangle – Astérides et co-conçue et co-produite avec le centre d’art contemporain La Ferme du Buisson

La première exposition de 2024 à Triangle-Astérides, qui fêtera ses 30 ans au cours de l’année, est le premier solo institutionnel de l’artiste Aline Bouvy en France.

Son titre, Le prix du ticket, joue sur le double sens du mot prix : il s’agit tout à la fois de ce dont le public doit matériellement s’acquitter pour entrer dans un parc d’attraction, avec les attendus et normes duquel joue l’installation d’Aline Bouvy ; mais aussi sur un plan symbolique de ce qu’il en coûte, ce que l’on doit sacrifier.

Structure blanche déposée sur le bâtiment de la Friche la Belle de Mai, l’espace comme le nom du Panorama évoque en effet pour Aline Bouvy les architectures des parcs d’attractions et parcs à thèmes ainsi que les constructions éphémères des grandes expositions internationales. Lorsqu’on se tient à l’intérieur, la vue grandiose sur Marseille cadrée par l’immense baie vitrée fonctionne comme un panoptique : la position du point de vue surélevé confère un sentiment de grandeur et de puissance, comme dans une tour de contrôle dans laquelle on devient l’observateur·ice distancié·e d’un monde devant soi.
Aux angoisses provoquées délibérément par les attractions de style maison hantée ou train fantôme se superpose une autre forme d’angoisse psychologique, celle d’un monde distordu dans l’interprétation de son histoire, suscitant la mélancolie générale d’un passé qui n’a jamais été.
Aline Bouvy imagine ainsi au Panorama un environnement dans lequel l’angoisse serait provoquée par un excès de blanc (couleur de la boîte même, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur) reprenant les codes du « white cube » aussi bien que ceux des intérieurs chics minimalistes et chromophobes. Par un travail de sculpture, de costumes et une performance chorale – des œuvres toutes inédites –, l’exposition évoquera l’inquiétude suscitée par la prétendue neutralité d’un blanc presque trop blanc impliquant un certain ordonnancement du monde.

Aline Bouvy
Née en 1974 en Belgique, vit et travaille entre la Belgique et le Luxembourg.
Cette artiste explore de nombreux médiums tels que la sculpture, le dessin, la photographie, le son. Entre 2000 et 2013, elle a travaillé en collaboration avec John Gillis et a également co-fondé le collectif féministe « The After Lucy Experiment » avec Claudia Radulescu, Delphine Deguislage, Charlotte Beaudry, Céline Gillain et Aurélie Gravas.
Elle interroge notre rapport au corps et à l’espace pour nous inviter à de nouvelles expériences sensorielles à la fois séduisantes et repoussantes. Le corps devient ici un médium. Entre désir et empathie, des formes et des langages se révèlent là où il est difficile de faire advenir une image ou une parole. Si ses œuvres contiennent une forte charge sensorielle liée à l’identité et aux tabous, l’histoire des corps, tant masculins que féminins, est ici convoquée dans son rapport latent et sexuel, domestique, intime et politique.
En revisitant la lente trajectoire utopique d’une culture en train de se détourner des modèles dominants du patriarcat et de l’hétéronormativité, la libido délivrée de toute morale, sans jugement, destitue ces corps incarnant l’autorité d’une société qui surveille et enferme nos corps. Cette mise à nu du monde sous surveillance lui permet de détourner les codes tant esthétiques que politiques du pouvoir et de la domination afin de déstabiliser nos repères.