Mémoires des Corps

Mémoires des Corps - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Association Solarium - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Cécile Chassang – Barbara Dupin – Vanessa Hiblot – Suzon Magné – Maya Mihindou – Solveig Phyllis Rocher – Marieke Zapasnik

Vernissage le 04 mai 2024 de 16h à 22h
Performance le 04 mai 2024 de 19h à 19h45
Aphélandra Siassia

Mémoires des corps est une proposition collective qui invite le spectateur à observer, contempler toutes les strates des corps qui se déploient dans l’espace.
Un corps multi-couche, un corps document du temps.
Un corps qui incarne une histoire, qui archive un instant.
Qui révèle les tréfonds d’un rapport intime au monde.
Des corps de fxmmes, de mères, de filles, de sœurs.
Prise parfois en étau dans le torrent que peut être à la vie.

L’idée sera de convoquer les notions de corps archive, de mémoire des corps mais, aussi de female et de queer gaze, l’idée d’engagement et de corps en lutte.

Cette manifestation laissera la part belle au médium photographique tout en convoquant par touches d’autres disciplines comme la performance ou encore le dessin figuratif.

Dans le cadre de samedi 4 mai · Longchamp | Belle de Mai | Blancarde | Plombières et du festival PAC.

Ils ont fait de nous du cinéma – Dalila Mahdjoub

Ils ont fait de nous du cinéma – Dalila Mahdjoub - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - La Compagnie - Lieu de création - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Vernissage le 03 mai 2024 de 18h à 21h30

« Avant même de me dire, je suis déjà dit(e) » Frantz Fanon
En Algérie, entre 1955 et 1962, l’État français a déplacé plus d’un million de villageois, dans des camps de regroupements (en fait des camps de contrôle, de surveillance).

Dalila Mahdjoub se saisit de cette histoire à partir d’archives personnelles (une photographie de son grand-père, un récit enregistré de sa mère…) et d’archives institutionnelles ou médiatiques pour interroger les notions de représentations et mise en spectacle de l’Autre, de point de vue, de dispositif panoptique.

Par ses dispositifs plastiques, son approche intime et politique, Dalila Mahdjoub parle de l’exclusion et de la désubjectivation coloniale. Elle touche « ce sentiment de constamment se regarder par les yeux d’un autre, de mesurer son âme à l’aune d’un monde qui vous considère comme un spectacle, avec un amusement teinté de pitié méprisante […] » Edward Web Du Bois

Mécènes du sud

Dans le cadre de vendredi 3 mai · Belsunce | Joliette | Panier | Bougainville | Estaque et du festival PAC.

En cœur, Tchikebe invite Blazers / Blasons

En cœur, Tchikebe invite Blazers / Blasons - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Atelier Tchikebe - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Vernissage le 03 mai 2024 de 18h à 22h

Sept ans après leur première collaboration, Tchikebe réinvite le collectif La Valise afin d’exposer dans l’intégralité son projet « Blazers / Blasons » et ses derniers développements : « DOGGERLAND » et « Poche de coeur et dos brodé ».

Dans la continuité du travail entamé avec le sérigraphe lillois Alain Buyse en 2005, Tchikebe invite une sélection d’artistes à produire une estampe orignale signée et numérotée.

*Le projet Blazers / Blasons développe une création au sens large, dans les champs de l’art contemporain, de la mode et de l’artisanat. Point de départ et fil conducteur, l’armoirie du blason de Nantes et sa devise : Favet Neptunus eunti, Neptune favorise ceux qui voyagent, ceux qui osent.

*Le Collectif La Valise invite des artistes à concevoir leur propre blason : il s’agit d’une image conceptuelle qui sert de base à la production de multiples et d’objets édités présentés en plusieurs collections au cours d’expositions et d’événements depuis 2016.**

Tchikebe / Collectif La Valise

Dans le cadre de vendredi 3 mai : Belsunce | Joliette | Panier | Bougainville | Estaque et du festival PAC

En gestation, fumar mamar, je digère – Estel Fonseca

En gestation, fumar mamar, je digère – Estel Fonseca - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Sissi club - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Vernissage le 04 mai de 12h à 16h

EN GESTATION, FUMAR MAMAR, JE DIGÈRE, est une exposition et un projet multidisciplinaire crées par Estel Fonseca. L’artiste propose un « éclatement plastique » à la croisée de la sculpture, de l’audiovisuel, du texte et de la performance et expose une recherche qui entremêle les thème de la gestation, la pa-ma-ternité, les enjeux de la relation amoureuse comme relation à l’altérité, la sexualité créatrice, la psychogénéalogie, la maladie, les polarités, l’équilibre et le réchauffement climatique.

Fondation Gulbenkian Calouste

Dans le cadre de samedi 4 mai · Longchamp | Belle de Mai | Blancarde | Plombières et du festival PAC.

À l’œuvre #3

À l’œuvre #3 - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Photographie Exposition - Les Ateliers de l'Image - Centre Photographique de Marseille - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Pour la 3e année consécutive, le Centre Photographique Marseille présente une exposition originale de créations (ou de créations partagées) terminés ou toujours en cours. L’occasion de découvrir dix artistes impliqué⸱e⸱s dans des projets menés par le CPM. Leurs démarches s’inscrivent dans une recherche générale sur la pratique de la photographie aujourd’hui, où chaque artiste a développé un fil narratif ou une approche esthétique propre.

À l’œuvre #3 propose un parcours à travers des territoires et des problématiques, une manière de voir comment des artistes répondent à l’impératif d’une commande ou au contexte d’une résidence.

Dans le cadre de l’Olympiade Culturelle, le Centre Photographique Marseille a mis en place une commande publique spécifique, intitulée Bords de Mer, dont le restitution est présentée par les Archives Départementales des Bouches-du-Rhône sur un mur imposant, scénographié avec le soutien de François Marcziniak.

Performances et vernissage le vendredi 3 mai au Centre à partir de 18h.

La Commande Bords de Mer est soutenue par le Département des Bouches-du-Rhône. Elle réunit Françoise Beauguion, Simon Bouillère, Julia Gat, Pierre Girardin, Maude Grübel.

La résidence Pytheas (Emma Grobois, Amélie Blanc) est soutenue par la DRAC PACA/Ministère de la Culture (programme Capsule). Les projets Rouvrir le Monde (Jade Maily, Franck Pourcel, Juliette Guidoni, Emma Tholot…) dans le cadre de l’été culturel, sont soutenus par la DRAC PACA.

Artistes : Françoise Beauguion | Amélie Blanc I Simon Bouillère | Julia Gat | Pierre Girardin | Emma Grosbois | Maude Grübel | Juliette Guidoni | Jade Maily I Franck Pourcel | Emma Tholot

Ghost Town

Ghost Town - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Double V Gallery - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Vernissage le 17 avril 2024 de 18h à 21h

Pour sa prochaine exposition, la galerie est heureux de présenter un dialogue entre les œuvres en marbre d’Alice Guittard avec celles des artistes Taisiia Cherkasova et Matisse Mesnil.

Née en 1986, Alice Guittard est une artiste française basée à Paris et à Lisbonne.
Née en 1991, Taisiia Cherkasova est une artiste originaire d’Ukraine, basée à Paris.
Né en 1989, Matisse Mesnil est un artiste italien basé à Paris.

Dans le cadre de jeudi 2 mai · Opéra | Préfecture | Camas | Cours Julien et du festival PAC

On ira dormir sous les tribunes

On ira dormir sous les tribunes - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Frac Sud Cité de l'art contemporain - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Vernissage : Vendredi 26 avril 2024 de 18h00 à 22h00

Invité·es par le Frac Sud pour une nouvelle carte blanche dédiée à la jeune création, les étudiantes et étudiants de l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence Félix Ciccolini investissent le plateau expérimentations du Frac Sud, dans le cadre de l’exposition Des exploits, des chefs-d’œuvre, et en lien étroit avec son propos.

Sous le titre On ira dormir sous les tribunes, douze étudiantes et étudiants développent leur vision du sport à travers différents médiums (vidéo, animation, volume, peinture, dessin, objet/installation et performance).

La dimension performative de nombreuses pièces permettra une mise en mouvement régulière des œuvres dans la durée de l’exposition. Preuve s’il en est que le sport constitue désormais un sujet, et plus encore pour cette génération émergente, les propositions balayent un large spectre des questions du moment (esthétiques, économiques, politiques, liées au genre…).

Elles sont ici traitées avec grandes précision et pertinence, dans un regard tout à la fois poétique, critique et humoristique. L’une de leurs qualités principales réside à nos yeux dans le fait que jamais elles n’ont cédé à la plate illustration, aux généralités paresseuses sur le sport et les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Ici, comme dans l’ensemble de Des exploits, des chefs-d’oeuvre, on s’attache à ce que l’art dit du sport et, plus encore, à ce que le sport dit de l’art.

Étudiant·es
Mathilde Beauvois, Noé Cambon, Woojung Choi, Aloïs Frost, Joséphine Hasselin, Laura Jacob, Haeun Jo, Ariel Lancman, Sunyoon Park, Louis Marie Ropars, Lila Schpilberg, Nemo Turbant

Artistes enseignant·es
Catherine Melin, Abraham Poincheval, Jérémie Setton

Commissariat
Jean-Marc Huitorel

Frac – plateau expérimentations
En partenariat avec l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence Félix Ciccolini (ESAAix).

Matières à Rêver – Anne-Marie Vesco

Matières à Rêver – Anne-Marie Vesco - Culture Expositions - Rétrospectives Exposition - Galerie Béatrice Soulié - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Vernissage le vendredi 5 avril dès 17h

Anne-Marie Vesco est née en hiver et en Isère. Son milieu social ne la prédispose ni à s’engager dans une voie artistique ni à envisager des études supérieures qu’elle poursuivra pourtant à Lyon puis à Cachan d’où elle sort agrégée en Dessin et Arts appliqués de l’ENS Paris Saclay.

Artiste-enseignante à l’ENSAAMA de Paris de 1996 à 2011, puis indépendante en 2012 elle développe une œuvre d’une grande diversité formelle. En séries foisonnantes s’adressant directement à l’inconscient qu’il s’agisse de Peaux d’éléphants, Corps, Paysages, Vanités ou Curiosités.

En 2014, elle utilise des supports atypiques, comme les radiographies, le verre (fixés-sous-verre), les miroirs (peinture sous tain décapé), la résine transparente avec des inclusions (insectes, reptiles, cheveux, bijoux, poupées, végétaux, etc.) peinte à l’huile « en inversé » par couches successives. Depuis le cadre qui servira de serti jusqu’à la peinture blanche arrière, tout est à l’envers. Sans dessus dessous.

Un traitement minutieux qui sublime les scènes et les figures d’un monde baigné d’ombre et de lumière.

Cette « mise en scène » fait basculer les repères visuels sous un effet loupe magnifiant. On ne sait plus très bien distinguer le vrai du faux, le support du relief.

Si on ajoute l’étrangeté du fantastique et l’irruption de l’anormal, on obtient un surréalisme aussi étincelant que ténébreux.
Anne-Marie Vesco travaille avec des matériaux, approches et techniques improbables, sans mettre de barrières entre ce qui relève d’inspirations artistiques populaires ou savantes.

« Quand j’étais petite, on me disait que les cabinets, la curiosité, tout ça, c’était des vilains défauts. Mais c’est en cultivant l’égarement et ce retour vers l’enfance que j’ai trouvé mes
chemins dans la création. Mes travaux dérangent et font peur peut être, mais ils font aussi rêver. Je n’ai jamais cherché un style. Il est venu à moi, à force de regarder le monde en m’inspirant de ce que je trouve magique : les boules à neige, les fixés sous verre, le cinéma d’animation du russe Youri Norstein. Qu’on ne puisse pas facilement classer ma production dans un champ des arts, contemporain, artisanal, singulier … eh bien, tant mieux. C’est la mienne.
L’art, c’est la vie, qui n’existe pas sans la mort, une sorte de miroir où l’artiste et l’amateur se rencontrent chacun de leur côté. »

Tout récemment des objets assemblés en volume ont rejoint les cadres anciens dans une même démarche de perte des repères. Le naturel rejoint l’artificiel, la résine modelée transforme les coquillages, des plumes douces au toucher poussent aux ailes des sirènes. Ces assemblages « fauthentiques » sont infiniment poétiques. À force de dialoguer avec les plis et les éclats, l’artiste a fini par les traverser pour nous embarquer vers un autre monde.

HypoStrata – Darla Murphy

HypoStrata – Darla Murphy - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Art-Cade / Grands Bains Douches de la Plaine - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Vernissage le 02 mai de 18h à 00h

Darla Murphy & Sarah Lolley

L’exposition « Hypostrata » propose la mise en espace d’un travail artistique en cours élaboré à partir de la peau de mouton utilisée comme matière première. Jetées après abattage par manque de rentabilité, les peaux que récupère l’artiste Darla Murphy sont travaillées de manière autodidacte et passent du statut de rebut agroalimentaire à celui de matériau mort-vivant.

Les stratifications temporelles et matériologiques qui se déploient dans les œuvres invitent à circuler dans une installation labyrinthique qui articule les différentes traditions culturelles et cosmologies paysannes faisant écho aux techniques des métiers du cuir.

Des figures d’ermites habitent les parois et nous racontent le lien intime entre l’industrie et le vivant et entre le bricolage ou la rétro-ingénierie et les savoir-faire artisanaux dans une perspective post-capitaliste.

Dans le cadre du festival PAC

Les 40 ans de la marche pour l’égalité et contre le racisme

Les 40 ans de la marche pour l’égalité et contre le racisme - Culture Expositions - Rétrospectives Sciences humaines et sociales Exposition - Mairie des 2e et 3e arrondissements - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Exposition organisée et conçue par le collectif Mémoires en marche

Anthony Krehmeier, Maire des 2e et 3e arrondissements de Marseille, vous attend nombreux au vernissage de l’exposition qui aura lieu :

Vendredi 12 avril
à la Mairie du 2/3, au 3 place de la Major
dès 18h

Partis du quartier de la Cayolle et après avoir traversé plusieurs quartiers de Marseille jusqu’aux Flamants, quelques jeunes remplis d’espoir ont entamé une épopée improbable à travers toute la France pour arriver à rassembler plus de 100 000 personnes à Paris le 3 décembre 1983. L’émergence d’une deuxième génération post-coloniale prenait conscience des inégalités banalisées. Le climat de l’époque était celui de meurtres racistes, de ratonnades et de discriminations perpétrés dans toute la France.

Ce climat a-t-il changé 40 ans après ? L’égalité demandée à coups de pancartes, de slogans et de chansons, est elle une réalité ? Les discriminations et le racisme sont toujours présents voire renforcés.

Cette exposition se veut avant tout militante. Elle a deux objectifs principaux : donner les clefs de lecture, en apportant des informations jusque là connues des seuls initiés et permettre aux jeunes générations de mieux appréhender cette histoire collective qui a suscité tant d’espoir et de désillusions. Inscrire cette histoire « TAA’NOUS » dans le roman national est la raison d’être de cette exposition.