Conférence de par la biologiste marine Yunne Shin.
.La biodiversité marine rend de nombreux services aux sociétés humaines. Elle est aujourd’hui menacée par de multiples pressions agissant en synergie : changement climatique, surpêche, pollutions, espèces invasives.
La biodiversité marine rend de nombreux services aux sociétés humaines. Elle est aujourd’hui menacée par de multiples pressions agissant en synergie : changement climatique, surpêche, pollutions, espèces invasives.
La chercheure de l’IRD analyse la situation en croisant les traits d’histoire de vie, les relations trophiques et à la biodiversité dans la résilience des écosystèmes marins. De ce point de vue, les modèles et scénarios scientifiques montrent une détérioration de la situation si aucune action d’envergure n’est engagée aujourd’hui.
Pourtant, des futurs désirables sont possibles.
Yunne Shin est directrice de recherche à l’Institut de recherche pour le développement – IRD au laboratoire Biodiversité marine, exploitation et conservation (MARBEC). Elle est également chercheure honoraire associée à University of Cape Town. Elle s’intéresse au rôle des relations trophiques et de la biodiversité dans la résilience des écosystèmes marins. Elle a été coordinatrice du rapport du rapport du GIEC – IPBES sur les liens entre la perte de biodiversité et crise climatique, publié en 2021.
Le Bivouac Comedy club c’est quoi ? Un collectif de 8 artistes formés à L’Art Dû Théâtre et prêts à te faire rire jusqu’à en avoir mal aux zygomatiques ! Alors embarquez pour 1h de rire dans une ambiance détendue pour des blagues aussi douces qu’un chamallow !
Le Bivouac Comedy Club est un événement d’environ une heure où huit artistes se succèdent sur scène pour présenter des sketches d’une durée de 5 à 8 minutes. Le tout est orchestré de manière magistrale par un Maître de Cérémonie (MC) qui assure une ambiance inoubliable.
Au sein de l’Unité d’Habitation Le Corbusier, Kolektiv Cité Radieuse présente le travail de l’un des principaux illustrateurs tchèques contemporains, Jan Sramek. A travers une large sélection d’illustrations, animations et textiles, l’exposition Endangered especies (Espèces menacées) témoigne de la richesse architecturale tchécoslovaque des années 1960-1980 et de la fragilité du patrimoine de l’architecture moderne.
Depuis 2010, Jan Sramek entend contribuer à la préservation de cet héritage brutaliste. Multipliant les supports (bandes dessinées et récits graphiques primés, illustrations pour la presse écrite, animations et vidéoclips), celui qui se définit comme un graphiste activiste a créé un univers visuel familier, aux accents tantôt dystopiques tantôt ludiques. Intermèdes précédant des séances de cinéma, livres pour enfants et expositions se substituent à des visualisations 3D sans âme. Ses dessins à plat aux teintes légèrement passées, surgissent en différents lieux de l’environnement urbain et composent une toile de fond où s’enchaînent bâtiments familiers (motels, centres commerciaux, universités) et édifices emblématiques.
Jan Sramek parvient ainsi à susciter un rapport émotionnel avec une architecture contestée et souvent négligée, dessinant une période où l’espace public était au cœur des préoccupations et se traduisait par des projets urbains imposants et souvent ambitieux. Car telles des espèces animales en voie d’extinction, ces complexes en béton, d’acier et de verre font face à la disparition progressive de leur écosystème urbain. Surdimensionnés, ces symboles d’un avenir radieux sont démantelés ou remodelés, perdant peu à peu leur essence et cédant la place à une architecture mondialisée et standardisée, guidée par les seuls principes du marché.
Dans le cadre en béton de l’Unité d’Habitation, Endangered Species évoque le contraste offert par la sophistication intérieure de ces palais brutalistes où ressortent les mosaïques et luminaires en cristal des Hôtels Praha ou Thermal, soulignant ainsi leur place dans l’histoire architecturale du 20e siècle.
Pour le PAC 2024, nous proposerons la restitution de la résidence de 3 mois de l’artiste Ugo Schiavi aux ateliers Carbonel.
Voyons voir retrouve Ugo, quelques années après son projet Plastiglomera à Saint-Chamas et les premières recherches de l’artiste autour des déchets plastiques.
Cette fois, nous l’amènerons à expérimenter un nouveaux matériaux : l’argile et à se questionner sur la statuaire miniature, puisque que les Ateliers Carbonel perpétuent l’art de Marcel Carbonel, illustre santonnier installé à Marseille dans le quartier de Saint Victor.
Le marché Capucins (ou de Noailles) est un lieu qui mérite le détour, c’est une véritable invitation au voyage : on s’y sent complètement dépaysé, loin de tout, à l’autre bout du monde le temps de quelques courses.
Les produits proposés (fruits et légumes, des herbes, du poisson…) sont très frais, et vous pourrez y trouver, ainsi que dans les rues voisines, tous les produits exotiques que vous aimez.
Lieu populaire par excellence, c’est une découverte une l’ambiance très particulière qui s’en dégage.
17 exposants.
Dans le cadre du festival Oh Les Beaux Jours ! Et en lien avec l’exposition Le Grand Domaine présentée au Musée d’Histoire du 25 mai au 9 juin 2024.
Une histoire populaire de Marseille sous deux écritures documentaires : un podcast et une BD.
L’autrice de BD Lili Sohn et le réalisateur sonore Théo Boulenger sont invités à présenter leur travail autour d’un projet commun : retracer une histoire de Marseille à travers la vie d’un immeuble, Le Grand Domaine, situé au 26 boulevard des Dames.
Pour accompagner la sortie du podcast (13 PRODS en association avec les éditions Delcourt et le Musée d’Histoire de Marseille) et du roman graphique (Delcourt), Lili Sohn et Théo Boulenger dévoilent – en sons et en dessins – les coutures d’une double écriture documentaire. Cette rencontre sera suivie d’une sieste sonore dans le site du Port antique.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Table-ronde proposée par Ancrages en partenariat avec le Musée d’Histoire de Marseille dans le cadre du Temps des Mémoires de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.
Dans le cadre de l’Agora des mémoires, Ancrages poursuit son cycle sur l’histoire globale en coproduisant cette rencontre avec le Musée d’Histoire de Marseille autour de l’ouvrage éponyme, Les mondes de l’esclavage. Une histoire comparée, dirigé par l’historien Paulin Ismard.
Cet ouvrage porte une double ambition. Rassemblant 70 auteurs de quinze nationalités différentes, il entend tout d’abord présenter une histoire inédite de l’esclavage depuis la Préhistoire jusqu’au présent. L’histoire de l’esclavage, trop longtemps tenue pour une forme de passé subalterne, est ici replacée au coeur des grandes scansions de l’histoire mondiale. Mais il a surtout pour ambition de renouveler une approche comparée dans l’étude du phénomène esclavagiste, qui conduit le lecteur de l’Inde ancienne aux Antilles du XVIIIe siècle, de la Chine des Han jusqu’au Brésil colonial, de l’Egypte médiévale à l’Ouganda contemporain. Le livre fait ainsi le pari de la connaissance et de la réflexion, convaincu que le savoir historique offre des ressources critiques qui ont le pouvoir d’émanciper. Le parti pris du monde et la perspective comparatiste qui est la sienne souhaitent enrichir les scènes et les figures depuis lesquelles relire notre histoire, mais aussi, espérons-le, tracer des chemins, déjà empruntés ou encore à construire, vers d’autres futurs possibles.
Cette action est soutenue par la Ville de Marseille, la Fondation pour la mémoire de l’esclavage et la métropole Aix Marseille dans le cadre du plan de lutte métropolitain de lutte contre les discriminations.
Entrée libre à l’auditorium dans la limite des places disponibles.
Durée : 2h
Dans le cadre du Printemps de l’Art Contemporain, Santiago Reyes propose une performance dans l’espace public prenant la forme d’un déplacement collectif entre les deux lieux du réseau.
La performance débutera à Tchikebe à 14h et se terminera vers 16h au [mac].
Tout public
Sans réservation
Georges Appaix, Compagnie La Liseuse
A nouveau écrire.
Se confronter à cette tentative difficile. Douter souvent.
Tâcher de placer l’ambition au bon endroit, à son propre endroit. Je suis, aussi, ce que j’écris. Je ne peux écrire que ce que je suis vraiment, sans imagination. Ces mots me contiennent.
Et avoir, à nouveau, dans un coin de la tête, l’idée que ce texte pourrait, tout ou partie, être dit sur une scène, faire spectacle et être entendu aussi, dans ses circulations, ses déplacements, ses errements aussi.
Le jouer. Georges Appaix, note d’intention
Projection de Basta!
film de 20 minutes réalisé à partir de la pièce éponyme créée en 1989
Rencontre apéritive avec Georges Appaix
Depuis quand les humains font-ils du sport ? Et d’ailleurs, qu’entend-on par là ? Si l’on considère les disciplines sportives encadrées par un règlement, nécessitant des entraînements, et donnant lieu à des compétitions pacifiques, c’est plutôt récent : trois petits millénaires seulement.
On pense bien sûr aux premiers Jeux organisés à Olympie en 776 av. J.-C., qui se perpétuent de nos jours. Mais si l’on élargit la notion de sport à l’activité physique, elle est beaucoup plus ancienne. Dès la Préhistoire, les humains ont eu mille raisons d’activer leurs corps : pour survivre, chasser, se battre, entretenir leur forme, se donner en spectacle, s’amuser… Les vestiges archéologiques en témoignent. Se croisent alors, autour de l’activité physique, des enjeux sociaux et culturels mais aussi politiques, économiques… Le sport devient, grâce à l’archéologie, une clé de lecture des sociétés sur le temps long.
Exposition conçue par l’INRAP.
[Salle d’embarquement]
► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite.
► Le Musée d’Histoire de Marseille dispose d’un centre de documentation.
Uniquement sur rendez-vous par mail : documentation-mhm@marseille.fr et au 04 91 55 36 20.
► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr