Death Sludge, Doom, Metal, Noise
Originaire de Denver, la musique de PRIMITIVE MAN porte bien son nom : un mélange sauvage de death metal, de blackened noise et de doom.
Le trio s’est formé en février 2012 par Ethan Lee McCarthy et Jonathan Campos (tous membres actuels et anciens de Vermin Womb, Withered, Clinging To The Trees of A Forest Fire, Death of Self et Reproacher). En octobre 2012, le groupe a enregistré son premier LP Scorn chez Flatline Audio avec Dave Otero (Cephalic Carnage, Cobalt, Catheter, CTTTOAFF). Scorn est sorti dans le cadre d’une collaboration entre Throatruiner et Mordgrimm Records. Le groupe a enchaîné avec un EP de trois chansons auto-produit en février intitulé P/M.
L’hybridation métallique unique de Scorn a attiré l’attention de Relapse, qui a suffisamment aimé le disque pour signer le groupe et rééditer l’intégrale à l’été 2013. Qualifié de ” disque au son totalement malfaisant et qui vous consumera entièrement si vous ne faites pas attention ” par Cvlt Nation et qualifié de ” meilleure pire chose qui ne vous soit jamais arrivée ” dans une critique de 8/10 de Metal Hammer, Scorn trouve PRIMITIVE MAN célébrant une apocalypse lentement grillée à travers sept hymnes suffocants de haine, de maladie et de déviance sonore. L’album a mis le groupe sur la carte pour de nombreux auditeurs, et a permis à PRIMITIVE MAN de s’embarquer dans un programme de tournée sans relâche qui allait bientôt voir le groupe jouer des concerts à travers les États-Unis, l’Europe, le Japon et l’Asie du Sud-Est (souvent pendant la majeure partie de l’année) en compagnie de groupes comme Hexis, Reproacher, Fister, Celeste, Opium Lord et Mammoth Grinder. PRIMITIVE MAN a également joué au Denver Black Sky en 2013 aux côtés des frères de Relapse Dying Fetus, Exhumed, Skinless, Iron Reagan, Call of the Void et Weekend Nachos.
Tous les projets d’Ethan McCarthy ont été prolifiques, et PRIMITIVE MAN ne fait pas exception – le groupe a sorti quatre splits entre 2013 et 2015, et a lâché une autre bombe de nihilité en 2015 avec son EP Relapse Home Is Where The Hatred Is. L’EP a été bien accueilli par des publications comme Metal Injection, MetalSucks, Revolver et Exclaim ! Malgré leur approche primitive et matraquante, PRIMITIVE MAN n’existerait pas sans leur conscience sauvage de l’humanité moderne : à la fois ancien et nouveau, atavique et révolutionnaire, PRIMITIVE MAN redéfinit les conceptions actuelles de l’espoir, de la foi et de la musique métal.
Des années d’écriture en tournée et l’arrivée du batteur Joe Linden ont allumé une flamme noire dans PRIMITIVE MAN, façonnant ainsi le deuxième album du groupe, intitulé Caustic, un album de blackened doom et de claustrophobie bruitiste qui brise l’âme. Enregistré et produit à Flatline Audio par Dave Otero (Cobalt, Cephalic Carnage, Cattle Decapitation), Caustic est composé de 12 chansons et de plus de 75 minutes de hurlements à vous glacer le sang, de sonorités abyssales et de larsens denses et troublants crachant un cloaque de misère totale. Avec des thèmes lyriques allant de la corruption politique, de la lutte personnelle et du climat social effrité auquel le monde est confronté aujourd’hui, Caustic a servi de bande sonore cataclysmique de 2017 pour un monde qui va mal.
En 2020, PRIMITIVE MAN revient avec son nouvel album extrême, terrifiant et confrontant, Immersion. Fidèle à l’éthique du groupe, chaque instant d’Immersion est bouleversant, passant de doom brutal à un couloir sans fin de cris horribles, de blast beats et d’une formidable basse. Un regard brutal face à un miroir, les thèmes d’Immersion abordent des vues dégrisantes sur les crises existentielles, une méfiance généralisée envers l’autre, et l’état actuel du monde. Fidèle à cette époque sombre, Immersion de PRIMITIVE MAN est un regard introspectif sur la ruine et la défaite. Comme l’explique McCarthy, Immersion plonge jusqu’au point de non-retour : « Now you’re a grown man and you’re fucked »