Empreintes – Francis Berta

Empreintes – Francis Berta - Culture Expositions - Rétrospectives Peinture Exposition - Abbaye Saint-Victor - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Francis Berta montre ce que l’on ne voit pas : l’empreinte des choses, leurs ombres, leurs traces. Dans ses paysages et dans ses natures mortes, la géométrisation de l’espace et la délicatesse du dessin font penser à l’approche intimiste de Morandi, aux recherches esthétiques de Staël ou encore au travail de Soulage.

Invité par les Amis de Saint-Victor, l’artiste exposera dans les cryptes des oeuvres sensibles, comme autant de ponts entre art et histoire, peinture et spiritualité.

Rencontre avec l’artiste : samedi 10 juin à 16h

Trilogie de Jean Le Gac

Trilogie de Jean Le Gac - Culture Expositions - Rétrospectives Dessin Peinture Photographie Exposition - Musée Regards de Provence - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

L’exposition « Trilogie de Jean Le Gac » révèle le travail mythique de l’artiste de mise en résonnance d’images, de photographies, de dessins, de peintures et de textes. Le foisonnement de son monde imaginaire et poétique est vaste et incarne ses œuvres-installations de grand format.

La confrontation de trois modes d’expression – peinture, photographie et littérature – est organisée autour d’un sujet le plus souvent délibérément anecdotique, dans lequel se glissent des allusions à la vie de l’artiste, sa jeunesse ou ses lectures et des réflexions sur ce que c’est qu’écrire, photographier ou peindre.

Jean Le Gac agence un subtil mélange d’endroits et motifs qui lui sont chers, mais plus encore avec ce qui intervient dans leur perception et leur représentation : l’histoire de l’art ancien et moderne, la littérature, les récits d’explorateurs arrangés pour les enfants et toutes sortes de mythologies – antique, orientaliste, romantique ou cinématographique.

Pour les faire paraître, Le Gac juxtapose fragments romanesques, photos posées avec costumes choisis, surimpressions de dessins sur fond de ciel ou de feuillage et objets trouvés. Sous une apparente évidence de l’image, les réminiscences et les sous-entendus foisonnent.

« Il est vrai que j’ai un goût très grand pour ce genre d’opérations, qui produisent de nouvelles œuvres. Je suis devenu si l’on peut dire l’imprésario de mon œuvre, » précise l’artiste.

La question de la peinture demeure omniprésente : mise en scène, parodiée parfois ou, à l’inverse, célébrée à travers des citations. Les plus immédiatement identifiables sont dédiées au Picasso du temps des Demoiselles d’Avignon et des Trois Femmes. Quand on l’interroge sur ce point, Le Gac répond d’abord d’un point de vue artistique : « Parce qu’il est toujours aussi virulent, parce qu’il est toujours d’une jeunesse phénoménale, en permanence, d’une trouvaille à une autre, toute sa vie. »

Le commissariat de l’exposition en collaboration avec Jean Le Gac est assuré par Pierre Dumon, président de l’Association Regards de Provence et Adeline Dumon, directrice du Musée.