Trilogie de Jean Le Gac

Trilogie de Jean Le Gac - Culture Expositions - Rétrospectives Peinture Photographie Dessin Exposition - Musée Regards de Provence - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

L’exposition « Trilogie de Jean Le Gac » révèle le travail mythique de l’artiste de mise en résonnance d’images, de photographies, de dessins, de peintures et de textes. Le foisonnement de son monde imaginaire et poétique est vaste et incarne ses œuvres-installations de grand format.

La confrontation de trois modes d’expression – peinture, photographie et littérature – est organisée autour d’un sujet le plus souvent délibérément anecdotique, dans lequel se glissent des allusions à la vie de l’artiste, sa jeunesse ou ses lectures et des réflexions sur ce que c’est qu’écrire, photographier ou peindre.

Jean Le Gac agence un subtil mélange d’endroits et motifs qui lui sont chers, mais plus encore avec ce qui intervient dans leur perception et leur représentation : l’histoire de l’art ancien et moderne, la littérature, les récits d’explorateurs arrangés pour les enfants et toutes sortes de mythologies – antique, orientaliste, romantique ou cinématographique.

Pour les faire paraître, Le Gac juxtapose fragments romanesques, photos posées avec costumes choisis, surimpressions de dessins sur fond de ciel ou de feuillage et objets trouvés. Sous une apparente évidence de l’image, les réminiscences et les sous-entendus foisonnent.

« Il est vrai que j’ai un goût très grand pour ce genre d’opérations, qui produisent de nouvelles œuvres. Je suis devenu si l’on peut dire l’imprésario de mon œuvre, » précise l’artiste.

La question de la peinture demeure omniprésente : mise en scène, parodiée parfois ou, à l’inverse, célébrée à travers des citations. Les plus immédiatement identifiables sont dédiées au Picasso du temps des Demoiselles d’Avignon et des Trois Femmes. Quand on l’interroge sur ce point, Le Gac répond d’abord d’un point de vue artistique : « Parce qu’il est toujours aussi virulent, parce qu’il est toujours d’une jeunesse phénoménale, en permanence, d’une trouvaille à une autre, toute sa vie. »

Le commissariat de l’exposition en collaboration avec Jean Le Gac est assuré par Pierre Dumon, président de l’Association Regards de Provence et Adeline Dumon, directrice du Musée.

[P]hotographique + Mila Dietrich

[P]hotographique + Mila Dietrich - Culture Expositions - Rétrospectives Concerts - Opéras - Soirées Spectacles - Cirques Musique électronique Photographie Exposition Concert Performance artistique - Le Molotov - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

[Réservé à un public averti]

Djset, Exposition, Performances, Techno

Le collectif Simili-queer présente son premier évènement, la soirée [P]hotographik. DJ Set tekno, Expositions, Performances et performances interactives, installations visuelles et sonores autour du thème de la photographie érotique.
Avec en guest Mila Dietrich

«تنام  : Allons dormir», Elias Kurdy

«تنام  : Allons dormir», Elias Kurdy - Culture Expositions - Rétrospectives Photographie Exposition - Conservatoire National de Région Pierre Barbizet - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

L’installation proposée et pensée pour la salle Billioud du Conservatoire Pierre Barbizet par l’artiste Elias Kurdy traite des imaginaires liés aux souvenirs d’enfance portant un regard à la fois doux et pessimiste sur le ou les futurs qui nous sont réservés. Ce projet est inspiré par une berceuse populaire des années 60 du proche orient bien connu du Levant et du monde arabe dont l’artiste provient et qui sera réinterprété à cette occasion. Pour ce projet d’exposition, une centaine d’oiseaux de cire jaune seront installés dans l’espace, accompagnés et bercés eux-mêmes de cette douce mélodie. Un espace immersif et vertigineux.

Curaté par Marie de Gaulejac

En collaboration avec Hannibal Nseir – artiste
Et Mehdi Telhaoui – pianiste compositeur
Avec le soutien de l’INSEAMM-Beaux- Arts de Marseille, de la DRAC PACA et de Triangle-Astérides

Médusées !

Médusées ! - Culture Expositions - Rétrospectives Photographie Sciences humaines et sociales Exposition - Coco Velten - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

L’exposition Médusées ! réunit le travail d’une vingtaine d’artistes professionnel.les et amateur.ices, mettant en lumière les représentations lesbiennes à travers la photographie contemporaine et l’écriture.

Ce projet, porté par l’association Musée Médusées, est la rencontre entre une démarche sociale et artistique. Les œuvres de l’exposition abordent l’introspection, la liberté d’être dans les lieux publics, ou encore la mise en scène amoureuse. Ce sont autant de points de départ dans ce que peuvent être la construction de soi et d’un amour en tant que lesbienne.

Ce projet participe ainsi à rendre visible les récits minoritaires, en rappelant la nécessité de créer des archives pour les communautés, le droit universel d’aimer et celui de donner matière à chacun.e pour nourrir son imaginaire.

L’exposition fait partie de la programmation de Coco Velten, projet social d’accueil et de programmation culturelle dans le quartier de Belsunce à Marseille.

Artistes exposées :

Aurore Abraham, Caroline Bonfond, Charlotte Caselles, Lili Chomat, Zoe Chauvet, Mylene Comte, Irina Dmitrovskaya, Anne-Sophie Guillet, Esteban Hell Gonzales, Shalom Joannic, Jessica Laguerre, Nicky Lapierre & Nour Beetch, Ophelie Legrand & Camille Poulain, Mila Emma Love, Sylvie Martin, Lea Michaëlis, Pauline Montagne, Alice Perotti & Luciel La Menace, Marion Renerre & Annabelle Jung & Mahe Boissin, Romeo, Loïs Rouge, Yvelizra.

Louis Pons

Louis Pons - Culture Expositions - Rétrospectives Photographie Exposition - Galerie du Tableau - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Discret hommage à Louis Pons

A quelques jours de l’ouverture de la rétrospective de Louis Pons au musée Cantini (le 23 mars) nous avons voulu, nous aussi, honorer la mémoire de l’art et de l’ami.
Les photographies de Patrick Box qui témoignent du même sentiment accompagnent quelques œuvres majeures et des marques touchantes de son quotidien.
Nous ne pouvions pas ne pas nous joindre à l’hommage que lui rend sa ville natale, hommage tardif qu’il aurait pu connaître de son vivant.

Bernard Plasse

Vernissage le lundì 20 mars à partir de 18 heures

Que devient une image dans un champ électrique – Suzanne Doppelt

Que devient une image dans un champ électrique – Suzanne Doppelt - Culture Expositions - Rétrospectives Photographie Exposition - Centre International de la Poésie - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Suzanne Doppelt écrit et fait des photographies. Dans l’ensemble de ses livres, depuis Totem (2002) jusqu’à Et tout soudain en rien (2022), il est beaucoup question de perception. Que voyons-nous ? A cette interrogation banale les images spirites figurant le retour des défunts, Le pré est vénéneux (2007), les anamorphoses, ces tableaux doubles et à la perspective dépravée, Lazy Suzie (2009), ou celui à secret de Jacopo di Barbari et son nombre d’or, La plus grande aberration (2012) apportent une réponse chaque fois autre. Ou encore cette boite d’optique, ce peepshow de Samuel van Hoogstraten, Vak spectra (2017) montrant un intérieur hollandais dont la vision est démultipliée. Dans Amusement de mécanique (2014) il s’agit d’une enquête obsessionnelle qui tente de déchiffrer une nature morte fichée dans le paysage. Rien à cette magie (2018) comme une ritournelle tourne autour de la bulle de savon du tableau de Chardin, une figure spectrale soufflée par un jeune homme, dans laquelle se reflète une infinité d’images. Meta donna (2020) s’intéresse à la morsure de la tarentule des Pouilles et au rituel de dépossession dans les années 60 par la danse et la musique, et le tout dernier livre au film Blow up de Michelangelo Antonioni, une enquête inaboutie de plus dans laquelle les images se fabriquent entre un parc et un bain chimique avant de disparaitre bel et bien.

L’exposition que devient une image dans un champ électrique est une reprise et un redéploiement des photographies de Suzanne Doppelt hors du livre, des livres, ensemble par ensemble, ainsi qu’un réagencement documenté, complété à l’échelle d’un lieu, d’une pièce, d’une salle à parcourir. Un dispositif pour redécouvrir et approfondir cette fabrique singulière d’images liée à l’écriture poétique.

Suzanne Doppelt a codirigé avec Pierre Alferi la revue Détail et a fait partie du comité de rédaction de la revue Vacarme. Elle a également poursuivi des projets avec Anne Portugal, François Matton, Jean-Christophe Bailly et Cole Swensen. Elle a exposé ses photographies notamment au Centre Pompidou, à l’Institut français de Naples, à l’ENS Lyon, à la galerie Martine Aboucaya, au musée du Louvre, à NYU, à Brown University, aux Ateliers des Arques. Ses livres sont publiés essentiellement aux éditions P.O.L.

Vernissage le samedi 15 avril à 16h, suivi à 16h30 des lectures de Suzanne Doppelt, François Matton et Fabienne Raphoz.

Springfield X Saint-Louis – Mythologies contemporaines – Philippe Conti

Springfield X Saint-Louis – Mythologies contemporaines – Philippe Conti - Culture Expositions - Rétrospectives Photographie Exposition - Le Zef - Scène Nationale de Marseille - À cour - Site du Merlan - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Il y a d’abord Springfield du nom de cette ville fictive, où se jouent les aventures des célèbres héros d’un dessin animé satirique. C’est aussi devenu le surnom de Vitrolles, petite ville non loin de Marseille, agrandie par des aménageurs dans les années 1960 et qui, avec cette extension, portait son lot d’espoirs. Le paysage, espace théâtral bien réel, est celui de la ville nouvelle et du mythe qu’il porte en lui. Entre béton et ruralité, avec ses roches ocrées, ses grandes avenues, centre commerciaux, cinémas et grosses voitures… Vitrolles revêt des airs de banlieue américaine. Jouant avec la symbolique du décor, Philippe Conti porte un regard décalé sur l’espace urbain. Éclot un travail sur l’imaginaire qui nourrit les représentations car, ici, la forme procède d’une interprétation du réel et contribue à perpétuer les mythes sous-jacents à la ville nouvelle.

Non loin de là : Saint-Louis. Territoire aux limites mouvantes, coincé entre fleuve et mer telle une presqu’île, n’a longtemps accueilli sur ses terres hostiles qu’une mince population nomade de pêcheurs-chasseurs, ou de pirates s’abritant dans les marais du delta, avant de devenir la cité industrialo-portuaire que nous connaissons aujourd’hui. De cette époque, une forme d’habitat particulier a été conservée. Dans le delta parmi les marais, au milieu d’un paysage composé de lagunes, d’étangs, de dunes et de zones marécageuses, se cachent encore des cabanes. Héritières des cabanes-bateaux et autres constructions vernaculaires, elles étaient construites selon un plan simple. Les premières, en bois de récupération, servaient parfois d’habitation, sinon d’abri pour la chasse ou la pêche. Ces activités, loin d’être alors un loisir, conféraient un revenu supplémentaire aux ouvriers du port. Détruites lors de la seconde guerre mondiale, elles furent reconstruites en dur avec les matériaux abandonnés par les soldats allemands. Avec le temps, elles sont progressivement devenues des lieux de villégiature attestant de la force de la tradition et de la vivacité du mythe qui les accompagne. La ferveur avec laquelle sont préservés ces modestes édifices témoigne de l’attachement des autochtones à cette tradition et à leur volonté de la transmettre. Reconnue avec le temps comme un symbole communautaire fort, la conservation de ces cabanes passe par la reconnaissance du patrimoine paysager auquel elles appartiennent.

À travers ces paysages théâtraux et les personnages aux allures de héros qui les habitent, Philippe Conti capture l’espace urbain, l’habitat, le loisir et, à travers eux, interroge les façons de vivre ensemble, dans des lieux imprégnés d’Histoire. Les mythes se révèlent alors, puissants, constitutifs de ces territoires… Qui du mythe ou de l’Homme influence l’autre ?

Dans le cadre du Festival Photo Marseille

Rencontre avec Philippe Conti
Jeudi 1er décembre, à 18h, dans le Hall du ZEF, dans le cadre du Festival Photo Marseille.

Nos rois, nos reines – Henrike Stahl

Nos rois, nos reines – Henrike Stahl - Culture Expositions - Rétrospectives Photographie Exposition - Le Zef - Scène Nationale de Marseille - À cour - Site du Merlan - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Invitée par Yohanne Lamoulère, Henrike Stahl propose une exposition à plusieurs mains. Les photographies de l’artiste, exposées dans un premier temps, ne seront qu’un point de départ pour écrire, ensemble, une exposition évolutive…

Tout commence par une série dans le 93, Henrike Stahl, artiste d’origine allemande est vite adoptée par cette banlieue du Nord de Paris. Elle vit à Aubervilliers depuis plusieurs années, mais ne comprend pas pourquoi, quand elle entend parler de sa ville dans les médias, rien ne ressemble à son quotidien. Photographe, elle décide de montrer sa réalité et pose un regard doux et attentif sur son environnement. Cette démarche deviendra la série Mon roi, présentée à Arles en 2018, qui initiera plusieurs projets évolutifs et contributifs mêlant images et écriture.

Depuis, les rois et les reines d’Henrike Stahl ne s’arrêtent plus à la Seine-Saint-Denis. Son regard se dirige en Haute-Savoie, au Cap-Vert, au Sénégal, dans les Hauts-de-France… et aujourd’hui dans la cité phocéenne avec cette exposition collaborative au ZEF. Henrike et Marie vous invitent – habitants et habitantes du quartier, spectateurs et spectatrices ou simple curieux et curieuses de passage – à nourrir ce projet de votre regard, de vos mots, vos envies et exposer ainsi Nos rois, nos reines. Les œuvres d’Henrike Stahl seront ainsi décrochées petit à petit, pour laisser place à de nouvelles histoires : les vôtres, celles du ZEF et de Marseille…

Devenez rois et reines de cette exposition évolutive et participative !

Commissariat et scénographie : Marie Benaych, Henrike Stahl avec la complicité de Yohanne Lamoulère

Vernissage jeudi 6 avril à 18h30

En amont et à l’issue du vernissage de l’exposition Nos rois, nos reines, le 6 avril, venez rencontrer la photographe Henrike Stahl et sa complice Marie Benaych, au ZEF, pour écrire, en images et en mots, la suite de cette histoire unique.
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Laurent Millet – À peu près Euclide

Laurent Millet – À peu près Euclide - Culture Expositions - Rétrospectives Arts plastiques / graphiques Photographie Exposition - Studio Fotokino - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Photographe et plasticien, Laurent Millet compose depuis 
le milieu des années 1990 les chapitres d’une encyclopédie imaginaire, peuplée d’objets qu’il construit puis photographie dans des décors naturels ou dans son atelier. Chercheur méthodique, 
il organise son œuvre par séries qui toutes se présentent comme un mystère au regardeur, et qui offrent l’occasion de questionner le statut de l’image.

Les travaux présentés ici sont issus de plusieurs ensembles récents articulés autour de « À peu près Euclide », une exploration graphique et chromatique du langage d’Oliver Byrne, auteur d’un traité célébrant le mariage de l’art et de la science en 1850. De la réalisation de maquettes
 aux tirages photographiques à 
la gomme bichromatée, Laurent Millet y convoque les vocabulaires des avant-gardes du XXe ou du mouvement Memphis, celui du laboratoire scientifique et des outils d’observation, mais aussi, joyeusement, celui de l’enfance.

Vernissage samedi 15 avril à 11h, et rencontre à 18h
En présence de l’artiste

Parcours de la Galerie Ambulante 2023 / Franck Pourcel / Moscou 1994

Parcours de la Galerie Ambulante 2023 / Franck Pourcel / Moscou 1994 - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Photographie Exposition - Galerie Territoires Partagés - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Franck Pourcel présente son travail photographique qui allie un regard documentaire à une création artistique. Il mène depuis 1994 une réflexion générale sur les rapports que l’homme entretient avec son environnement direct.

«Ici, il fait Moscou. Ce premier vers du poème de mon amie russe Masha Khatchatrian,
je le porte encore en moi avec le même sentiment qu’en septembre 1994, lorsque
je l’ai découvert avant de partir lui rendre visite à Moscou. Dans cette période post-soviétique,
il n’était pas surprenant de remplacer le verbe être par le verbe faire, comme si la notion de
labeur corroborait celle de l’individu, le système de production collectivisé se substitiait à la vie de chacun.
L’homme n’est pas, l’homme fait» (…)

Franck Pourcel

Depuis maintenant plusieurs années, l’association ART’ccessible mène un parcours dans Marseille et ses environs, s’étendant au delà des bouches du Rhône jusque dans la vallée du Queyras, l’arrière pays Niçois vers Turin.