Paradis naturistes

Paradis naturistes - Culture Expositions - Rétrospectives Peinture Photographie Dessin Sciences humaines et sociales Exposition - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Un nouvel engouement se manifeste depuis quelques années pour les pratiques de nudité dans la nature, engouement qui va de pair avec la recherche d’une alimentation saine, végétarienne, le recours aux thérapeutiques naturelles, à la méditation ou au yoga en plein air. Ces modes de vie, mais aussi le rejet des diktats qui pèsent sur nos corps, sont autant de clés de lectures contemporaines pour comprendre les enjeux des naturismes d’hier et d’aujourd’hui. La France est aujourd’hui la première destination touristique au monde pour les naturistes : son climat tempéré et la présence de trois mers ont facilité l’installation de véritables communautés, qui – excepté en Suisse – ont peu de véritables équivalents ailleurs en Europe, où le naturisme se pratique de manière plus libre, hors de communautés constituées. Mais d’autres raisons, historiques, culturelles, juridiques, expliquent la singularité et la longévité des communautés installées en France. Il était normal pour le Mucem, musée de société implanté à Marseille, cité méditerranéenne autour de laquelle plusieurs lieux naturistes importants se sont développés, de chercher à explorer ce phénomène de société singulier et fédérateur qu’est le naturisme, ou plutôt les naturismes, car ils sont pluriels.

Alors, vivre nu en communauté pour communier avec la nature serait-il le secret du bonheur et de la santé ? Naturisme et nudisme, est-ce la même chose ? Pourquoi et comment la France est-elle devenue ce « paradis naturiste » ?

L’exposition « Paradis naturistes » se propose de partir à la découverte des tous premiers naturismes, allemands et suisses, puis français, de rentrer dans l’histoire des communautés naturistes pionnières, qui s’implantèrent en France et en Suisse dès les années 1920 mais aussi de découvrir comment se vit et se pratique le naturisme aujourd’hui.

Dans une scénographie solaire conçue par l’agence lyonnaise Trafik, l’exposition réunit 600 items : photographies, films, revues, objets quotidiens mais aussi peintures, dessins, livres, estampes et sculptures.

Ils sont issus des archives des communautés, de collections privées et publiques françaises et suisses, parmi lesquelles : le Musée National d’Art Moderne MNAM/CCI Centre Pompidou, le musée du Louvre, la Bibliothèque Nationale de France, le musée Bourdelle, le musée des Beaux-Arts de Rennes, le musée de l’Éphèbe et d’archéologie sous-marine d’Adge, le musée des Beaux-Arts de Dole, la cinémathèque de Paris, l’INA, les archives départementales des Yvelines, les archives municipales d’Agde, le syndicat d’administration d’Heliopolis – Île du Levant, la Fondation Henri Cartier-Bresson, la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, la Bibliothèque Nationale Suisse à Bern, le Bündner Kunstmuseum à Chur, la cinémathèque de Bern, la Fondazione Monte Verita à Ascona.

Commissariat :
– Amélie Lavin, conservatrice en chef au Mucem, responsable du pôle Corps, apparences, sexualités.
– Bernard Andrieu, philosophe, professeur au sein de l’Institut des Sciences du Sport et de la Santé de Paris, Université Paris Cité.
– David Lorenté, ingénieur des systèmes et techniques audiovisuels et multimédia à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et doctorant, Université Paris Cité.
– Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles.

Commissaires associés :
– Julie Liger, directrice adjointe de la Villa Noailles.
– Thomas Lequeu, associé à la direction artistique pour la Villa Noailles.

Scénographie : agence Trafik

Bruit Blanc

Bruit Blanc - Culture Expositions - Rétrospectives Photographie Exposition - Brasserie Zoumaï - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

« Cette première exposition de Baptiste Le Quiniou est le fruit d’une sélection de photographies issues de multiples rencontres, réalisées au cours des dix dernières années. Ici Baptiste nous livre une de ses thématiques principales, à savoir le portrait, celle qui de loin habillait le mieux les murs du Zoumaï. 

L’univers de Baptiste est fait de rencontres humaines, d’atmosphères délicates, d’émotions partagées, de confiance accordée. Tout ce qui fait chambre d’écho, tout ce qui entre en résonance émotionnelle et poétique, devient lien entre le photographe et son modèle. Il y a les inconnus croisés, la famille, une ombre portée, une personnalité insolite qui se profile et se glisse entre le noir et le blanc. Les couleurs pètent et éclaboussent la rétine avec une sorte de joie, d’exaltation, entre affirmation et questionnement sur notre condition humaine. Autant d’instantanés de vie qui racontent de petites histoires. 

Il faut dire que Baptiste est aussi sensible que le négatif sur lequel sont gravés ses portraits. On y trouve des regards attentifs, rêveurs, graves et joyeux, parfois interrogateurs, qui nous transportent dans un autre espace-temps. Autant de capsules intimistes dans lesquelles nous sommes conviés le temps d’une balade et dans lesquelles nous pouvons tous nous reconnaître.

Dans cette quête d’images sans cesse renouvelée où l’humain vient se confronter à l’humain, au minéral, aux forces de la nature, se dessine au final le portrait en filigrane d’un photographe engagé dans son art, profondément humaniste, parfois poète, qui pose sur le monde qui l’entoure son regard singulier.»

Laurence Schauffler (Atelier Hors Cadre)

Vernissage le mercredi 21 février de 18h à 23h

Méditerranées

Méditerranées - Culture Expositions - Rétrospectives Artisanat Peinture Photographie Sculpture Sciences humaines et sociales Exposition - Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Dix ans après l’ouverture du musée, cette exposition semi-permanente constituera un lieu de premier plan au Mucem : c’est là que le visiteur sera introduit à ce qu’est le musée et à sa singularité dans le paysage muséal, du point de vue de son objet, la Méditerranée, et de sa manière de l’aborder.

Les imaginaires de la Méditerranée sont multiples, et tous ne peuvent être montrés dans une unique exposition. Le parti pris de ce projet est de se concentrer sur les images que les musées et leurs collections ont fortement contribué à construire depuis le 18e siècle, en particulier à travers la médiation des artistes et des ethnologues.

Dans les musées de beaux-arts, dans le sillage du Grand Tour, ce sont les civilisations du passé, en particulier de l’Antiquité, qui sont mises en valeur les premières et qui construisent une Méditerranée fantasmée, de l’Odyssée aux temples grecs en passant par Rome et Palmyre.

Les musées d’ethnologie, qui apparaissent au moment où la colonisation du sud et de l’est de la Méditerranée par les Etats européens se met en place, s’intéressent pour leur part aux sociétés lointaines, que la distance soit géographique ou culturelle. La sincérité de l’intérêt scientifique et humain pour l’Autre y côtoie les intérêts et les entreprises des puissances coloniales.

La distinction entre musées de beaux-arts et musées d’ethnographie a eu tendance à créer des frontières entre les objets qu’ils conservent et les disciplines qui les étudient. Il s’agira donc aussi ici de dépasser ces limites, afin de montrer les ponts, les parallèles et les influences mutuelles qui existent entre eux, et la richesse d’une approche proposant de dé-hiérarchiser et décloisonner collections et méthodes.

Dans la scénographie, cette idée aboutit aux recours à des modèles muséographiques historiques, de l’accrochage dense des musées de beaux-arts de la fin du 18e et du 19e siècle, aux différentes mises en exposition utilisées au cours de l’histoire des musées d’ethnographie.

Le modèle antique
L’héritage de l’antiquité gréco-latine n’a cessé de hanter les rives de la Méditerranée et l’imaginaire de ceux (collectionneurs, artistes, ethnologues, historiens de l’art…) qui les ont arpentées et en ont très largement diffusé l’image. Cet héritage a parfois fait l’objet de réinterprétations identitaires et politiques, appelées à justifier la colonisation ou à nourrir des idéologies nationalistes. Cet héritage classique est particulièrement associé à la rive nord de la Méditerranée (Grèce, Italie, Provence…), soulignant la volonté des Européens de se présenter comme les héritiers directs de la civilisation gréco-latine classique. Il s’agit donc de nuancer cette image en montrant la présence de ces modèles en Méditerranée hors d’Europe – mais aussi les usages qui ont pu en être faits dans un contexte colonial. La section est conçue en trois ensembles réunis autour de techniques artistiques : l’architecture, la sculpture et le textile. Ils permettent de mettre en dialogue peintures et sculptures monumentales, mais aussi costumes, photographies, estampes, affiches et autres œuvres inspirées par l’Antiquité et ayant contribué à la diffusion de son image.

Une autre Méditerranée
Au 19e siècle, dans le contexte colonial, la Méditerranée n’est plus seulement comprise comme héritière de la culture Antique, mais aussi comme un espace d’altérité à représenter, à explorer ou encore à conquérir. Elle est toujours perçue comme le berceau des origines, mais cette fois en lien avec les sociétés dites traditionnelles d’un Orient fantasmé, dont les nouveaux musées d’ethnographie doivent collecter les témoignages et les savoir-faire. Mais bien loin d’opposer les rives de la Méditerranée, le regard des artistes comme des ethnologues permet au contraire de montrer ce qui rapproche les territoires ruraux qui la bordent, au Nord comme au Sud, autour du pastoralisme et des artisanats dont le tissage, l’orfèvrerie et la céramique. Une grande variété d’œuvres en témoigne, des peintures et sculptures des artistes aux photographies et aux films des ethnologues, en passant par les objets eux-mêmes, collectés sur le terrain.

Agora
Sous la forme d’une « agora », c’est-à-dire d’un espace d’échange, le musée et la collection seront au cœur de cette conclusion qui permettra de présenter et d’expliciter leur rôle aujourd’hui. Pour continuer à penser la Méditerranée du XXIème siècle, il s’agit de mettre en dialogue, au sein d’un dispositif sonore et audiovisuel, les acquisitions récentes avec l’expression des personnes les ayant construites : ethnologues, artistes et artisans, utilisateurs et collectionneurs, conservateurs d’autres institutions aux collections comparables.

Quelques chiffres et données clefs :
Près de 300 œuvres présentées, dont près de la moitié des collections du Mucem.
Dépôts d’institutions partenaires : musée du Quai Branly, musée d’Orsay, musée du Louvre, musée château de Versailles, musée des Beaux-Arts de Marseille, musée des Beaux-Arts de Valenciennes, musée des Beaux-Arts d’Angers, musée des Beaux-Arts de Bordeaux, …
Plusieurs œuvres d’artistes contemporains ont été choisies pour leur cohérence avec les œuvres du parcours, plaçant le projet dans la perspective de questions contemporaines environnementales, géopolitiques ou encore migratoires.
L’artiste Théo Mercier a reçu une invitation particulière et proposera plusieurs installations tout au long du parcours.

Commissaire générale : Marie-Charlotte Calafat, conservatrice du patrimoine, responsable du département des collections et des ressources documentaires du Mucem
Commissaires : Justine Bohbote, Raphaël Bories, Camille Faucourt, Enguerrand Lascols, Hélia Paukner, conservatrices et conservateurs du patrimoine au Mucem
Scénographe : Pascal Rodriguez
Graphiste : Nicolas Journé, CL Design
Avec la participationde théo Mercier, artiste plasticien.

• Portes ouvertes de l’exposition – Mardi 4 juin à 16h00
Mardi 4 juin, découvrez gratuitement et en avant-première la nouvelle exposition du Mucem « Images d’une Méditerranée », qui propose de montrer comment les musées ont mis en scène le sujet Méditerranée et la manière dont la Méditerranée a été construite comme un élément de patrimoine naturel, artistique et ethnologique.
Lors de ce vernissage, les commissaires de l’exposition présenteront l’exposition dans le hall du Mucem J4.

Le grand bain. Ou comment bien se (dé)vêtir au soleil 1940-2000

Le grand bain  Ou comment bien se (dé)vêtir au soleil 1940-2000 - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Mode Photographie Exposition - Musée Borély – Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Dans le cadre de la programmation de l’Olympiade culturelle.

Très présente dans les collections du château Borély, la mode balnéaire se fait l’écho des Jeux olympiques et des compétitions de voile qui se dérouleront dans la rade de Marseille, à travers une sélection de maillots de bain pour hommes, femmes et enfants, tenues de plage et sportives, accessoires et photographies de l’après-guerre à nos jours.

Longtemps élitiste, la mer, en tant que loisir, se démocratise avec l’accroissement des voies de communication, la mise en place des congés payés de 1936 et le développement des sports nautiques. Elle attire aujourd’hui des millions de baigneurs venus sacrifier au rite de la plage, théâtre des dernières tendances « beachwear ».

Du justaucorps unisexe et fonctionnel des années 30-40 aux créations « couture », parfois décalées de stylistes contemporains, l’exposition Le grand bain permet de suivre l’évolution des mœurs et des goûts de la société à travers l’histoire du maillot – ou comment bien se (dé)vêtir au soleil !

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr

Les Marseillaises et le sport – #JESUISLEGITIME

Les Marseillaises et le sport – #JESUISLEGITIME - Culture Expositions - Rétrospectives Sciences humaines et sociales Photographie Exposition - Hôtel de Ville de Marseille  - Puis dans différents équipements sportifs et Mairies de secteurs de la ville - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Dans le cadre de l’Olympiade Culturelle, une programmation artistique et culturelle pluridisciplinaire qui se déploie en amont des Jeux Olympiques et Paralympiques.

Aujourd’hui, l’inégalité face à la pratique sportive s’observe dès l’âge de 5 ans pour les jeunes filles. La pratique sportive est genrée : dès l’enfance, la danse et la gymnastique sont assignées aux petites filles, alors que le football et le judo sont les sports privilégiés des garçons.

De la même manière, elles restent trop souvent absentes des postes de directions dans les associations ou fédérations sportives.

Au travers de cette exposition, la Ville de Marseille souhaite mettre en lumière 15 portraits de femmes sportives, en leur permettant de raconter leurs parcours, leur construction, et d’occuper un espace public qui a été pensé par les hommes et fait pour les hommes.

Ce projet prend une importance toute particulière alors que la France s’apprête à accueillir cette année les Jeux Olympiques, où bien trop souvent le sport masculin valide est célébré, au détriment du sport féminin et des épreuves Paralympiques.

Où et quand voir l’exposition ?

Du 7 mars au 17 avril
Place Bargemon, Hôtel de Ville

Du 14 mars au 31 août
Mairie des 4e et 5e arrondissements
13 Square Sidi Brahim – 5e

Du 2 avril au 13 avril
Bibliothèque Saint-André
6 boulevard Salducci – 16e

Du 3 avril au 21 avril
Mairie des 9e et 10e arrondissements
150 Boulevard Paul Claudel – 9e

Du 17 avril au 30 avril
Place du Général-de-Gaulle – 1er

Du 29 avril au 19 mai
Mairie des 11e et 12e arrondissements
Boulevard Bouyala d’Aranud -12e

Du 6 mai au 2 juin
Mairie des 13e et 14e arrondissements
72 rue Paul Coxe – 14e

Du mardi 21 mai au 16 juin
Mairie des 15e et 16e arrondissements
246 rue de Lyon – 15e

Du Lundi 24 juin au 27 juillet
Mairie des 2e et 3e arrondissements
2 Place de la Major – 2e

Du lundi 22 juillet au 25 août
Mairie des 6e et 8e arrondissements
Villa Bagatelle – 125 rue du Commandant Rolland – 8e

Du mercredi 24 juillet au 11 août
Club 2024 / Village Olympique
Plages du Prado – 8e

Du jeudi 25 juillet au 11 août
Mairie des 1er et 7e arrondissements
61 La Canebière – 1er

Samedi 21 et dimanche 22 septembre (Journées Européennes du Patrimoine)
Maison Diamantée
Rue de la Prison – 2e

Puis dans différents équipements sportifs et mairies de secteurs de la Ville

+ d’informations : discriminations@marseille.fr

Naam Na La + Le sel, le vent – Charlotte Yonga

Naam Na La  + Le sel, le vent – Charlotte Yonga - Culture Expositions - Rétrospectives Photographie Exposition - Le Zef - Scène Nationale de Marseille - À cour - Site du Merlan - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Deuxième vernissage de la saison avec une exposition signée Charlotte Yonga, autour d’une thématique universelle, l’amour ! Une soirée conviviale, à la rencontre de cette photographe talentueuse.

Charlotte Yonga capture de manière intuitive et sensible les personnes qu’elle rencontre, dans leur ville, dans l’intimité de leur lieu de vie révélant des instants a priori ordinaires…

Avec Naam Na La au Sénégal et Salt Wind à Malte, elle explore la complexité des relations intimes confrontées aux normes et contraintes sociales. Ces séries célèbrent toutes les formes d’amour, souhaitant proposer un regard libéré des clichés, pour exprimer leur ambiguïté, leur inconstance, leur fluidité et leur fierté. Parcourir ces images, c’est s’immerger dans un univers d’une douceur rugueuse, au cœur d’une apparente simplicité, qui n’est pas sans aspérités. L’amour y est représenté sous toutes ses facettes : d’une mère vers un fils, entre ami•e•s, dans ce qui pourrait être – ou ne plus être – un couple. Cette recherche multiple et complexe se fait ode aux amours polymorphes et organiques, habitées d’une part d’instabilité et de lacune que l’on devine en creux et au creux de vastes paysages, où la torpeur rivalise avec l’infini, le manque avec l’espoir.

En regard de ces images empreintes de réalisme, de force et de fragilité, la photographe dévoilera quelques-uns de ses dessins qu’elle nomme « saynètes thérapeutiques ». Une pratique résolument abstraite pour tracer de nouvelles voies vers l’amour, de soi, de l’inconscient, dans ses reliefs et ses failles, ses vides et ses pleins.

Vernissage jeudi 14 mars à 19h + Rencontre avec Charlotte Yonga

« Vivre en colonies : l’expérience photographiée en Nouvelle-Calédonie et au Vanuatu »

« Vivre en colonies : l’expérience photographiée en Nouvelle-Calédonie et au Vanuatu » - Culture Expositions - Rétrospectives Photographie Sciences humaines et sociales Exposition - Bibliothèque Alcazar BMVR - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Vivre en colonies : l’expérience photographiée en Nouvelle-Calédonie et au Vanuatu.

Exposition d’un corpus de 110 photos anciennes couvrant la période 1880-1950 pour évoquer la période coloniale dans ces deux territoires du Pacifique.

Prenant le soin d’écarter tout exotisme au profit d’une attention aux scènes de la vie quotidienne, l’exposition traite de l’ensemble des acteurs sociaux en présence : populations autochtones kanak et Vanuatais, condamnés du bagne et libérés, colons, travailleurs engagés et importés vanuatais ou asiatiques.

En collaboration avec le CREDOC -AMU-CNRS-EHESS.

••• Autour de l’exposition

Samedi 13 avril
– 10h > Alcazar, salle du conte
Contes Kanak pour enfants (sous réserve).

– 10h > Alcazar, salle de conférence

Projection Grass roots : ceux qui votent
Film d’Eric Wittersheim [2003, 85 mn]
Avril 2002 à Port-Vila, capitale du Vanuatu, petit paradis fiscal du Sud Pacifique. La campagne électorale bat son plein. Saby Natonga, un self-made man qui s’est imposé dans le foot et les affaires, semble incarner l’alternative.

– 14h > Alcazar, salle de conférence

Projection Waan Yaat : sur une terre de la République française
Film d’Emmanuel Desbouiges et Dorothée Tromparent [2022, 60 mn]
Ce documentaire retrace l’un des épisodes les plus sanglants de la guerre fratricide qui secoua la Nouvelle-Calédonie dans les années 80, le massacre des dix de Tiendanite.

Suivie d’un débat en présence de la réalisatrice

D’un regard à l’autre, dans les yeux de sportifs… et si la norme n’existait plus

D’un regard à l’autre, dans les yeux de sportifs… et si la norme n’existait plus - Culture Expositions - Rétrospectives Photographie Exposition - Bibliothèque Alcazar BMVR - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Sport et culture se rencontrent à l’Alcazar à l’occasion de l’Olympiade Culturelle. La bibliothèque accueille une nouvelle exposition qui invite à se plonger dans les yeux d’athlètes valides et handisport, au-delà des normes. 

“D’un regard à l’autre : dans les yeux de sportifs et si la norme n’existait pas ?”
est le fruit du travail de Jacques Cohen, kinésithérapeute et photographe.

Après avoir capturé dans son objectif les portraits de femmes atteintes de cancer du sein et de sportifs porteurs de handicap visible ou invisible, Jacques Cohen cherche aujourd’hui à interroger les normes et les visions des corps. Un projet inclusif réunissant 20 athlètes qui vise à intégrer le handicap dans la représentation du sport, à présenter le handisport, le sport adapté, à mettre en scène le sport qui sublime, qui amène tout un chacun à se dépasser, à dépasser ses limites.

Jacques Cohen, présentera son travail aux côtés d’Isabelle Laussine, adjointe au maire en charge des personnes en situation de handicap, de l’inclusion et de l’accessibilité, de Guislaine Westelynck, présidente de la Fédération française handisport, et d’Adda Abdelli, réalisateur, parrain de l’exposition et co-créateur de la série “Vestiaires”

Marseille et le sport, corps et histoires en mouvement

Marseille et le sport, corps et histoires en mouvement - Culture Expositions - Rétrospectives Divers arts Photographie Sport divers Exposition - Musée d'Histoire de Marseille - (MHM) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Dans le cadre de l’année olympique en France et de la programmation de l’Olympiade culturelle, le Musée d’Histoire de Marseille proposera à partir d’avril 2024 un « focus », ou mini-exposition, sur l’implantation du sport à Marseille.

Des premiers coups de raquette dans la salle du jeu de paume au XVIIe siècle, rue Thubaneau, jusqu’à la fresque de Zidane sur la Corniche, comment est-on passé du jeu traditionnel au sport moderne pratiqué par quelques aristocrates ? Puis à un phénomène de masse où les acteurs de ces sports sont si connus qu’ils participent à la renommée de la cité et constituent un pan entier de son patrimoine ? Cette exposition mettra l’accent sur cette évolution.

L’accent est notamment placé sur les centaines d’équipements sportifs qui quadrillent la ville et leur diversité. Du terrain de pétanque ou du city-stade en accès libre aux cercles privés à l’accès restreint, c’est toute une palette d’infrastructures sportives qui sont fréquentées par les Marseillais. Qu’elles soient connues dans le monde entier, tel que le Stade Vélodrome, ou un équipement de loisir du quartier, comme la piscine Malpassé elles racontent les histoires de mouvements sportifs, sociaux, architecturaux…

Pour partager au mieux ces récits avec les visiteurs du Musée d’Histoire de Marseille, ceux-ci seront mis à contribution et participeront à l’exposition en tant qu’acteurs du territoire et du sport marseillais…

Musée d’Histoire de Marseille – Séquence 13

► Le mardi 28 mai à 18h
Conférence inaugurale des expositions « Champion ! Une histoire populaire du sport » – « Marseille et le sport, corps et histoires en mouvement »
Par Sylvain Borzillo, conservateur du Cabinet des monnaies et médailles, Archives municipales de Marseille et Luc Glardon, guide conférencier du Musée d’Histoire de Marseille.
Cette conférence est réalisée à l’occasion de l’ouverture des Olympiades culturelles dans la Ville de Marseille. Cette présentation permettra de présenter deux expositions prenant place dans la Ville, « Champion ! Une histoire populaire du sport » au Cabinet des monnaies et médailles de Marseille du 1er mai au 28 septembre 2024 et l’exposition « Marseille et le sport, corps et histoires en mouvement » au Musée d’Histoire de Marseille du 18 mai 2024 au 5 janvier 2025
Dans le cadre des Mardis de l’Histoire
Durée : 2h
Entrée libre à l’auditorium dans la limite des places disponibles

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr