Trait Public – Une galerie éphémère multiculturelle et accessible

Trait Public – Une galerie éphémère multiculturelle et accessible - Culture Expositions - Rétrospectives Concerts - Opéras - Soirées Spectacles - Cirques Bande dessinée Musique électronique Rap, Rnb, Soul Art contemporain Poésie Street art DJ Exposition Concert Performance artistique - La Mûrisserie - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Trait Public est une association culturelle qui crée des projets culturels éphémères à direction de différents publics, dont l’objectif est de favoriser l’accès à l’art et à la culture par le biais de la médiation culturelle de l’art.Pour sa troisième édition, Trait public présente une galerie d’art éphémère multiculturelle et accessible à tous.

Axée sur la diversité et la rencontre, le but de ce projet est de mettre en valeur la jeune création régionale urbaine à travers différentes formes d’art (graffiti, bande-dessinée, musique, poésie) mais aussi des formes d’art particulières telle que le chant-signe ou le sound-painting.

Cette année le projet s’axe à nouveau sur la culture sourde et aura pour objectif spécifiques de faire connaître les arts sourds à de nouveaux publics sur le territoire marseillais ; mais également de favoriser l’exercice du droit culturel aux personnes sourdes, malvoyantes et à mobilité réduite.

Au programme :

– Du 1er au 31 août
Du lundi au samedi de 10h à 20h (accueil jusqu’à minuit les jours d’événement)

Exposition d’art plastique avec : Rezin, Apash, Rodney, Nomen Zophrensks, Zas & friends, Mélanie Joseph, Zermi et Twiny Toons

– Le 3 août, de 14h à 00h

14h – Live painting avec les graffeurs Rezin, Apash, Rodney et Nomen Zophrensky
17h – Jam chansigne participatif avec Laëty Tual : séance d’improvisation de chanson en Langue des Signes sur musiques éclectiques au rythme marqué.
Déambulation de l’artiste sourde Fleur « Fleurette », Artiste Bulleuse
19h – DJ set Original Mase (Reggae)
20h30 – Concert de chansigne participatif avec Laëty Tual
21h30 – Dj set avec Scratchsillon : Hip Hop bass music / Jungle / Dnb

– Le 9 août, de 19h à 00h

À partir de 19h – Live painting avec les graffeurs Kaz / Zermi / Zas
À partir de 19h30 – Atelier de « Soundpainting » participatif avec le clarinettiste Florian Léger, suivi de la présentation du spectacle concert « SUPAKU », par le même artiste
À partir de 21h30 – DJ Ivor (afrobeat/afrohouse)

– Le 16 août, de 19h à 00h
A partir de 19h : bal poétique participatif en collaboration avec l’Atelier d’Ailleurs

– Le 23 août, de 20h à 00h

À partir de 20h – soirée open-mic (Rap/trap)

– Le 31 août, de 19h à 00h

À partir de 19h
Finissage de l’exposition : performances surprises de graffiti et art contemporain.
Dj set Tony Suarez (afrobeat / afrofunk)
Visual Rave, un mélange de DJing et Vjing en collaboration avec le collectif Mitan.

Nos missions:

Créer de nouveaux modes de rencontres entre les publics et les oeuvres, grâce notamment à la mise en place de dispositifs de médiation indirecte innovants ;
Favoriser la rencontre et la mixité entre artistes professionnels et amateurs, grâce à la mise à disposition d’une résidence d’artistes et la création d’événements mélangeant plusieurs disciplines artistiques ;
Développer des relations de proximité avec le public, les artistes et les partenaires à travers un accueil multilingue, bienveillant et ouvert d’esprit ;
Initier un public éloigné de la culture à des pratiques artistiques à travers la mise en place d’ateliers et de valorisation des artistes émergents ;
Faciliter l’exercice du droit culturel à toute personne ;
Encourager le multilinguisme comme une porte ouverte sur le monde.

Accessibilité : rampe d’accès et toilettes PMR, accueil en LSF, visites en audio-description

Patrick Beurard Valdoye – Le cycle des exils 1982-2024

Patrick Beurard Valdoye – Le cycle des exils 1982-2024 - Culture Expositions - Rétrospectives Poésie Exposition - CIPM  Centre International de Poésie Marseille - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Œuvre majeure de la poésie française contemporaine, le « Cycle des exils » s’est formé pendant 40 ans dans l’univers des arts poétiques, notion à laquelle son auteur, Patrick Beurard-Valdoye, aime affilier son travail.

En avril 2024, Lamenta des murs, huitième et dernier volume du Cycle, paraît dans la collection poésie/Flammarion. Totalisant dès lors près de 3 000 pages, l’œuvre est achevée. Le moment est venu de questionner en profondeur cette aventure artistique sans équivalent et de tenter d’en mesurer la portée sur le présent des écritures et des pratiques poétiques.

La réalisation de chacun des livres du Cycle comprend une série d’opérations par lesquels se distinguent la détermination des personnages historiques qui seront les figures tutélaires de l’épopée ; la recherche historique ; la collecte documentaire ; les fugues géographiques traçant des tangentes biographiques et des lignes de force dans l’histoire de l’art et de la littérature.
L’exposition rétrospective que le Cipm présente ici réunit, pour la première fois dans une perspective de cette ampleur, une sélection de pièces prélevées en collaboration avec l’auteur parmi ces différents corpus qui constituent désormais les archives du Cycle.

Au fil des vitrines, des écrans et des cimaises, les doubles-pages des carnets de travail jamais montrés, les ouvrages des personnages tutélaires, la vie éditoriale du « Cycle des exils » dans les revues, un ensemble de films et d’enregistrements des récitals qui ont accompagné son élaboration ainsi que les collages ou récitclages issus de la masse des archives d’où procède le texte, forment une traversée articulant le réseau des sources à celui des extensions du texte et de ses traductions.

Le parcours rend sensible l’impressionnante énergie créatrice déployée par Patrick Beurard-Valdoye et permet de se représenter le long travail d’élaboration de son écriture — la gradation des étapes du poème vers sa forme définitive, historiquement fixée par la publication des livres.

Au-delà du domaine de la création poétique, en mettant l’accent sur les enjeux culturels qui structurent le « Cycle des exils », l’exposition est aussi le lieu d’une réflexion sur l’histoire européenne et quelques-unes de ses zones d’ombre, sur lesquelles le poète fait peser la force de sa démarche.

« Ce que je nomme arts poétiques constitue en effet un élargissement de la poésie. Les arts poétiques situent le politique comme élément de forme, bousculant là une tradition française où le poème est majoritairement apolitique. »
À l’entrée, La Schlitte du narré, sculpture originale, est une allégorie de toute l’entreprise laissée à la libre interprétation des visiteurs.
Par la découverte et l’exploration de l’un de ses objets les plus surprenants, c’est aussi à la compréhension de ce qui a réellement lieu aujourd’hui dans la poésie que le Cipm invite une nouvelle fois le public.

Michaël Batalla, directeur du Cipm