Nuit européenne des musées au Mucem

Nuit européenne des musées au Mucem - Culture Tous les autres évènements Expositions - Rétrospectives Et sinon… Historique Divers arts Sciences humaines et sociales Exposition Portes ouvertes - Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Mucem accueille la Nuit européenne des musées. L’occasion de découvrir les expositions en accès libre, et de déambuler dans les espaces du musée jusqu’à minuit !

Dans l’exposition « Passions partagées. De Basquiat à Edith Piaf », laissez-vous guider par les lycéens-médiateurs du dispositif « La classe, l’œuvre ».

Les 40 ans de la marche pour l’égalité et contre le racisme

Les 40 ans de la marche pour l’égalité et contre le racisme - Culture Expositions - Rétrospectives Sciences humaines et sociales Exposition - Mairie des 2e et 3e arrondissements - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Exposition organisée et conçue par le collectif Mémoires en marche

Anthony Krehmeier, Maire des 2e et 3e arrondissements de Marseille, vous attend nombreux au vernissage de l’exposition qui aura lieu :

Vendredi 12 avril
à la Mairie du 2/3, au 3 place de la Major
dès 18h

Partis du quartier de la Cayolle et après avoir traversé plusieurs quartiers de Marseille jusqu’aux Flamants, quelques jeunes remplis d’espoir ont entamé une épopée improbable à travers toute la France pour arriver à rassembler plus de 100 000 personnes à Paris le 3 décembre 1983. L’émergence d’une deuxième génération post-coloniale prenait conscience des inégalités banalisées. Le climat de l’époque était celui de meurtres racistes, de ratonnades et de discriminations perpétrés dans toute la France.

Ce climat a-t-il changé 40 ans après ? L’égalité demandée à coups de pancartes, de slogans et de chansons, est elle une réalité ? Les discriminations et le racisme sont toujours présents voire renforcés.

Cette exposition se veut avant tout militante. Elle a deux objectifs principaux : donner les clefs de lecture, en apportant des informations jusque là connues des seuls initiés et permettre aux jeunes générations de mieux appréhender cette histoire collective qui a suscité tant d’espoir et de désillusions. Inscrire cette histoire « TAA’NOUS » dans le roman national est la raison d’être de cette exposition.

Populaire ?

Populaire ? - Culture Expositions - Rétrospectives Arts plastiques / graphiques Historique Peinture Sculpture Sciences humaines et sociales Exposition - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Alors que le Mucem fête cette année ses dix ans, l’occasion est belle de revenir sur ce qui constitue son cœur et son histoire : sa collection. Cette exposition permanente souhaite présenter sa collection dans toute sa diversité. Elle réunit en effet les fonds historiques du Musée national des arts et traditions populaires, les collections européennes du Musée de l’Homme et celles acquises depuis le début des années 2000 dans une volonté d’ouverture vers la Méditerranée et le monde contemporain.

Au rez-de-chaussée du bâtiment, l’exposition permanente du Mucem est imaginée comme un espace de découverte visant à mettre en évidence le caractère profondément humain des objets et témoignages qui composent cette collection. Elle présente ce qui fait la « matière » du musée, elle témoigne du caractère à la fois sémiotique (ce que les objets disent de la société dans laquelle ils ont été produits) et esthétique de cette collection et permet de donner à lire toutes les histoires qui ont mené aux acquisitions, les parcours de vie des objets, ce qui a motivé leur entrée dans les réserves du musée, hier comme aujourd’hui.

Le parcours général propose un cheminement au gré de grandes catégories empruntées au vocabulaire de l’histoire des arts et des techniques (« peinture », « sculpture », « arts du métal », « céramique », etc.). Un parcours qui fait émerger les particularités de la collection du Mucem en rompant avec la hiérarchisation habituelle entre beaux-arts et arts populaires. On passe ainsi d’objets attendus dans un musée (par exemple des tableaux, des ex-voto, des icônes, etc.) à des éléments plus surprenants (comme des portes de ruche décorées), et d’objets familiers du grand public à des éléments plus inattendus voire mystérieux de prime abord.

À côté des 1 200 objets et documents issus des fonds historiques du Mucem ou plus récemment acquis par le musée, un dispositif de médiation numérique immersive permet d’évoquer, à travers une sélection d’objets, l’idée de « culture populaire » qui irrigue ses collections.
Le commissariat de cette exposition est assuré par la direction scientifique et l’ensemble du service de la conservation du Mucem.

Scénographie : Sylvie Jodar

Graphisme : Caroline Pauchant

Conception lumière : Thierry d’Oliveira Reis

Beate et Serge Klarsfeld, les combats de la mémoire 1968 -1976

Beate et Serge Klarsfeld, les combats de la mémoire 1968 -1976 - Culture Expositions - Rétrospectives Sciences humaines et sociales Exposition - Musée d'Histoire de Marseille - (MHM) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Dans la continuité du programme d’activités culturelles et mémorielles initié en 2023 à l’occasion de la commémoration des 80 ans des rafles et de la destruction des quartiers nord du Vieux-Port en janvier et février 1943, le Mémorial de la Shoah et la Ville de Marseille se sont rapprochés en vue de la présentation de l’exposition “ Beate et Serge Klarsfeld, les combats de la Mémoire 1968-1978 ” au Musée d’Histoire de Marseille du 18 avril au 1er septembre 2024.

56 ans après la gifle administrée par Beate Klarsfeld en 1968 au chancelier ouest allemand, Kurt Georg Kiesinger (ancien responsable de la propagande radiophonique du Reich vers l’étranger), et 46 ans après la publication, en 1978, par Serge Klarsfeld du Mémorial de la déportation des Juifs de France, l’exposition a souhaité retracer le parcours de Beate et Serge Klarsfeld en faveur des victimes de la Shoah et de la connaissance historique, contre l’impunité d’anciens responsables de la Solution
finale et contre l’antisémitisme.

Au-delà du combat d’un couple, d’une vie, la décennie 1968-1978 marque un tournant important dans l’évolution de la mémoire de la Shoah en Europe et dans le monde. L’action spectaculaire de
Beate et Serge Klarsfeld, menée sur plusieurs continents, exerce un rôle majeur dans ce mouvement vers la reconnaissance.

Alors que la guerre froide n’est pas terminée et que le contexte mondial est celui de profonds bouleversements culturels et politiques, le couple Klarsfeld s’engage et bouleverse le regard sur le nazisme et le génocide des Juifs en Allemagne et en France.
Après la publication de leurs mémoires en 2015, l’histoire et les motivations des engagements de Beate et Serge Klarsfeld sont restituées par l’exposition grâce à de nombreux documents et objets inédits, rejoignant celles de toute une génération dont ils deviennent les symboles. Leur influence se poursuit jusqu’à aujourd’hui.

Commissaire scientifique :
Olivier Lalieu, historien, responsable de l’aménagement des
lieux de mémoire et des projets externes au Mémorial de la Shoah

Recherche et documentation :
Olivier Lalieu et le centre de documentation du Mémorial de la Shoah.

Coordination itinérance :
Caroline François, chargée des expositions itinérantes, Mémorial de la Shoah.

LE PARCOURS DE L’EXPOSITION

L’exposition “Beate et Serge Klarsfeld, les combats de la mémoire” se construit sur un fil chronologique pour restituer pas à pas les ressorts, les péripéties, les enjeux d’une action où se mêlent à dessein vie publique et vie privée. Elle s’ouvre sur un portrait croisé de Beate et Serge Klarsfeld, leur milieu, leur parcours, leur rencontre. Elle s’achève sur un bilan de leur action jusqu’à nos jours.
Des coupures de presse, des archives, des objets personnels, des photographies illustrent le propos. Un film d’entretiens inédits avec Beate et Serge Klarsfeld ainsi que des militants de la première heure est installé au cœur de l’exposition.

L’exposition se découpe en 7 sections :

– Le temps de la rencontre
Serge, une enfance entre la Roumanie et la France
Beate, à Berlin sous le nazisme et ses décombres
Un coup de foudre

– Les Premiers combats
L’amorce d’une prise de conscience
L’élection du chancelier Kiesinger, l’acte fondateur

– La Gifle
– À la recherche de la vérité et de la justice
– Le procès de Cologne 1979-1980
– Une vie de lutte
– Le combat se poursuit

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite.

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr

De Basquiat à Édith Piaf. Passions partagées. La Collection Lambert au Mucem

De Basquiat à Édith Piaf. Passions partagées. La Collection Lambert au Mucem - Culture Expositions - Rétrospectives Artisanat Sciences humaines et sociales Arts plastiques / graphiques Historique Exposition - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

La Collection Lambert et le Mucem s’unissent pour une exposition inédite.

La culture méditerranéenne a profondément façonné le destin du grand marchand d’art Yvon Lambert, dont le nom et l’histoire résonnent avec les richesses culturelles de la Provence.

Né en 1936 à Vence, Yvon Lambert a grandi au cœur d’une région imprégnée par la présence de grands artistes tels qu’Henri Matisse à Vence ou Paul Cézanne à Aix-en-Provence.

Dès les premiers temps de la galerie d’Yvon Lambert, le marchand d’art s’est fait également collectionneur et commence à constituer des ensembles importants d’œuvres d’artistes de son temps, pour la plupart encore inconnus. Ainsi commence presque 60 années d’une histoire intime de l’art. Son regard singulier est marqué par la poésie, l’amour, la liberté de pensée et la défense de l’art de son temps. Chaque pièce traduit l’amitié indéniable entre le collectionneur et les artistes. La donation exceptionnelle faite en 2012 à l’État français par Yvon Lambert a permis de consolider la présence d’un grand musée public d’art contemporain à Avignon : La Collection Lambert.

Amoureux des objets insolites, témoignages des croyances populaires de tous les âges, en particulier issus de la culture provençale, Yvon Lambert ressent une proximité naturelle forte avec les collections du Mucem dont la constitution lente et fabuleuse lui rappelle ses propres recherches vagabondes de choses étonnantes allant d’ex-voto fantasmagoriques, à des scènes de genre de petits maîtres provençaux, de la bibliothèque félibrige de son père aux ustensiles et pièges à grives que ce dernier fabriquait.

Les objets d’art populaire du Mucem sont le fruit de collectes d’enquêteurs sur le terrain : ethnologues, observateurs des mutations de la société et défenseurs des savoirs du peuple. Ces collections sont des témoins précieux, des documents sur nos modes de vie et sur l’évolution des mœurs, mais ils présentent aussi une valeur esthétique qui se font particulièrement jour dans des analogies étonnantes avec des œuvres d’art.

L’exposition commence par l’évocation du parcours d’Yvon Lambert, lié aux cultures provençales et méditerranéennes, pour s’attarder ensuite sur des thématiques autour desquelles dialogueront ses collections et celles du Mucem : le populaire et le quotidien, l’homme et la nature, la poésie et la littérature, l’intime et l’existence.

Ainsi, la rencontre entre la Collection Lambert et celle du Mucem présentée lors de l’exposition « De Basquiat à Édith Piaf. Passions partagées. La Collection Lambert au Mucem » est bien plus qu’une juxtaposition de collections exogènes. Des fils sensibles tissent spontanément leur toile par résonances formelles et poétiques entre les œuvres d’art et celles issues de cultures populaires. Par affinité réciproque de récits et de formes, le dialogue entre ces deux collections patrimoniales est une tentative de voyage au centre d’un regard singulier, celui d’une personnalité majeure de l’art contemporain, et invite les visiteurs du Mucem au jeu des coïncidences, de la libre interprétation et des associations poétiques empreintes du charme et des passions tenaces qui ont été les ferments de ces deux grands musées.

Des invitations pour des interventions artistiques et littéraires :

Ryoko Sekiguchi (née à Tokyo en 1970) a été invitée à écrire pour l’exposition vingt-et-un cartels imaginaires dans lesquels elle déploie une écriture sensible et poétique pour aborder les objets et leurs odeurs, notamment celle du musée, de la lumière, des couleurs des œuvres. Elle propose une véritable ode à la contemplation et aux sens.

L’artiste peintre et designer Nathalie Du Pasquier (née à Bordeaux en 1957) a conçu une cabine peinte afin d’abriter les projets des chapelles de Vence réalisés en 1994 par Jean Charles Blais, Sol Lewitt, Jean-Michel Othoniel, Niele Toroni, Robert Barry à l’invitation d’Yvon Lambert. A l’extérieur, couleurs et objets de la collection du Mucem liés aux croyances et coutumes en Provence se répondent : amulettes, santibelli, croix de la Passion, boîtes-oratoires, ex-voto, palmes des rameaux…

Œuvres exposées :

Le Mucem bénéficie de prêts exceptionnels d’Yvon et Ève Lambert, mais aussi du Centre national des arts plastiques (CNAP) : 80 œuvres ont été soigneusement sélectionnées parmi les 600 œuvres données par le marchand et collectionneur Yvon Lambert à l’Etat en 2012. Ces pièces couvrent une large gamme de médiums artistiques, tel que la peinture, la sculpture, l’installation, la vidéo ou la photographie.

Elles côtoient 150 œuvres de la collection du Mucem, référence dans le domaine des arts populaires. Ces objets du quotidien se mêlent subtilement avec les créations contemporaines.

Artistes présentés :

Parmi les artistes dont les œuvres de la collection Lambert sont présentées, on compte notamment Jean-Michel Basquiat, Andres Serrano, Christian Marclay, Sol Lewitt, Daniel Buren, Mircea Cantor, Marcel Broodthaers, Cy Twombly, Kiki Smith, Nan Goldin, Christian Boltanski, Louise Lawler…

Commissariat :
Marie-Charlotte Calafat, conservatrice en chef du patrimoine, Mucem
Stéphane Ibars, directeur artistique, Collection Lambert

Scénographie : Agence Nathalie Crinière
Graphisme : Tania Hagemeister

L’exposition est conçue et organisée par la Collection Lambert et le Mucem, Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée.

La Vie secrète des collections à la Belle de Mai

La Vie secrète des collections à la Belle de Mai - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Photographie Sciences humaines et sociales Exposition - Centre de Conservation et de Ressources du Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Constituées d’un million d’objets et documents, les collections du Mucem sont conservées et accessibles au sein du Centre de Conservation et de Ressources (CCR), conçu par l’agence d’architecture Corinne Vezzoni et associés. Le CCR a ouvert ses portes en 2013 à Marseille, dans le quartier de la Belle de Mai, lors des Journées européennes du patrimoine.

En septembre 2023, le CCR fête ses 10 ans d’ouverture : 10 années durant lesquelles les collections ont été relues, enrichies, regardées et documentées dans un environnement propice aux échanges et adapté à la conservation. Cœur fonctionnel du Mucem, le CCR est pensé comme un outil au service des collections et de l’ensemble de l’équipe scientifique, mais aussi de tous les publics. Il accueille en effet chercheurs, artistes, professionnels du patrimoine, étudiants, curieux et scolaires dans ses salles de consultation, de lecture, d’exposition, et dans les réserves. Les interactions avec tous ces publics participent grandement à l’enrichissement des connaissances sur les collections.

Célébrant les 10 ans du CCR, cette exposition présente 110 objets, photographies, archives et livres du Mucem. Elle s’attache à raconter la vie du CCR et des objets de la collection à travers le regard de ceux qui l’ont constituée, étudiée, conservée et valorisée : toute l’équipe scientifique du Mucem s’est réunie autour de ce projet pour partager son amour des objets et nous en retracer les histoires pleines d’humanité.

Les objets de la collection traduisent des histoires de vie, des faits sociaux et permettent de s’interroger sur nos pratiques contemporaines, sur ce que la société d’hier dit de celle d’aujourd’hui. Ils témoignent des relations de l’homme avec son milieu, parlent d’enracinement et de construction, et sont donc une ressource pour l’humanité qu’il convient de préserver et de faire connaître. C’est à cela que s’attachent les personnels du musée.
Commissariat :
Les équipes scientifiques et des collections du Mucem coordonnées par Marie-Charlotte Calafat, responsable du département des collections, assistée par Julie Durin, Pernette Léger et Charles Riondet
Chargée de production : Léonore Branche
Scénographie et graphisme : Marion Gournay, Noémie Saïdi

Paradis naturistes

Paradis naturistes - Culture Expositions - Rétrospectives Peinture Photographie Dessin Sciences humaines et sociales Exposition - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Un nouvel engouement se manifeste depuis quelques années pour les pratiques de nudité dans la nature, engouement qui va de pair avec la recherche d’une alimentation saine, végétarienne, le recours aux thérapeutiques naturelles, à la méditation ou au yoga en plein air. Ces modes de vie, mais aussi le rejet des diktats qui pèsent sur nos corps, sont autant de clés de lectures contemporaines pour comprendre les enjeux des naturismes d’hier et d’aujourd’hui. La France est aujourd’hui la première destination touristique au monde pour les naturistes : son climat tempéré et la présence de trois mers ont facilité l’installation de véritables communautés, qui – excepté en Suisse – ont peu de véritables équivalents ailleurs en Europe, où le naturisme se pratique de manière plus libre, hors de communautés constituées. Mais d’autres raisons, historiques, culturelles, juridiques, expliquent la singularité et la longévité des communautés installées en France. Il était normal pour le Mucem, musée de société implanté à Marseille, cité méditerranéenne autour de laquelle plusieurs lieux naturistes importants se sont développés, de chercher à explorer ce phénomène de société singulier et fédérateur qu’est le naturisme, ou plutôt les naturismes, car ils sont pluriels.

Alors, vivre nu en communauté pour communier avec la nature serait-il le secret du bonheur et de la santé ? Naturisme et nudisme, est-ce la même chose ? Pourquoi et comment la France est-elle devenue ce « paradis naturiste » ?

L’exposition « Paradis naturistes » se propose de partir à la découverte des tous premiers naturismes, allemands et suisses, puis français, de rentrer dans l’histoire des communautés naturistes pionnières, qui s’implantèrent en France et en Suisse dès les années 1920 mais aussi de découvrir comment se vit et se pratique le naturisme aujourd’hui.

Dans une scénographie solaire conçue par l’agence lyonnaise Trafik, l’exposition réunit 600 items : photographies, films, revues, objets quotidiens mais aussi peintures, dessins, livres, estampes et sculptures.

Ils sont issus des archives des communautés, de collections privées et publiques françaises et suisses, parmi lesquelles : le Musée National d’Art Moderne MNAM/CCI Centre Pompidou, le musée du Louvre, la Bibliothèque Nationale de France, le musée Bourdelle, le musée des Beaux-Arts de Rennes, le musée de l’Éphèbe et d’archéologie sous-marine d’Adge, le musée des Beaux-Arts de Dole, la cinémathèque de Paris, l’INA, les archives départementales des Yvelines, les archives municipales d’Agde, le syndicat d’administration d’Heliopolis – Île du Levant, la Fondation Henri Cartier-Bresson, la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, la Bibliothèque Nationale Suisse à Bern, le Bündner Kunstmuseum à Chur, la cinémathèque de Bern, la Fondazione Monte Verita à Ascona.

Commissariat :
– Amélie Lavin, conservatrice en chef au Mucem, responsable du pôle Corps, apparences, sexualités.
– Bernard Andrieu, philosophe, professeur au sein de l’Institut des Sciences du Sport et de la Santé de Paris, Université Paris Cité.
– David Lorenté, ingénieur des systèmes et techniques audiovisuels et multimédia à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et doctorant, Université Paris Cité.
– Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles.

Commissaires associés :
– Julie Liger, directrice adjointe de la Villa Noailles.
– Thomas Lequeu, associé à la direction artistique pour la Villa Noailles.

Scénographie : agence Trafik

Marseille 1900-1943. La mauvaise réputation

Marseille 1900-1943. La mauvaise réputation - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Sciences humaines et sociales Exposition - Mémorial des déportations - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Près de deux mois après l’arrivée des Allemands à Marseille, en janvier 1943 à la suite d’une série d’attentats, Hitler lui-même donne l’ordre d’une répression sans précédent. Ont alors lieu, avec la collaboration du régime de Vichy, la première grande rafle de familles juives françaises, l’évacuation de 20 000 personnes des quartiers nord du Vieux-Port ainsi que leur destruction. Près de 1 500 personnes seront déportées, 14 hectares détruits.

Cette exposition a pour objectif d’amener les visiteurs à comprendre comment une telle série d’événements a pu advenir nonobstant les enjeux idéologiques et stratégiques nazis. Elle vise à explorer les prémices de la catastrophe, en montrant que, si tout n’était pas écrit, l’impensable a été rendu possible par une sédimentation de représentations accolées à l’histoire de Marseille et à un imaginaire écrasant, une vision bien particulière que dégage Marseille, plus particulièrement ses vieux quartiers, depuis des décennies, une mauvaise réputation.

Marseille ville ingouvernable et non gouvernée, ville rebelle, repaire de bandits. Elle est le symbole de la dégénérescence politique et morale. Une verrue infamante qu’il convient de rayer du paysage, en procédant à une vaste épuration présentée comme urgente et salutaire, afin d’effacer de la carte ce ghetto de pauvres et de « métèques », un refuge pour tous les persécutés dans l’entre-deux-guerres : antifascistes italiens, républicains espagnols, opposants allemands, Juifs apatrides, et enfin, un des foyers de la Résistance marseillaise pendant l’Occupation.

C’est à l’exploration de ce jeu de miroir complexe, se déployant sur un demi-siècle, que le visiteur de l’exposition sera invité à approcher la réalité de ces quartiers et ce qu’ils ont généré comme imaginaire, à comprendre le cheminement vers la destruction d’un quartier-symbole.

► Mardi 13 février à 18h – Conférence inaugurale
Par les commissaires de l’exposition, Céline Regnard, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à Aix-Marseille Université, membre de l’UMR TELEMMe et Edouard Mills-Affif, maître de conférences en Études cinématographiques (Université Paris-Cité/Aix-Marseille Université), auteur-réalisateur de films documentaires.
Dans le cadre des « Mardis de l’histoire »
Entrée libre à l’auditorium du musée d’Histoire de Marseille dans la limite des places disponibles

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site des musées

Méditerranées

Méditerranées - Culture Expositions - Rétrospectives Artisanat Peinture Photographie Sculpture Sciences humaines et sociales Exposition - Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Dix ans après l’ouverture du musée, cette exposition semi-permanente constituera un lieu de premier plan au Mucem : c’est là que le visiteur sera introduit à ce qu’est le musée et à sa singularité dans le paysage muséal, du point de vue de son objet, la Méditerranée, et de sa manière de l’aborder.

Les imaginaires de la Méditerranée sont multiples, et tous ne peuvent être montrés dans une unique exposition. Le parti pris de ce projet est de se concentrer sur les images que les musées et leurs collections ont fortement contribué à construire depuis le 18e siècle, en particulier à travers la médiation des artistes et des ethnologues.

Dans les musées de beaux-arts, dans le sillage du Grand Tour, ce sont les civilisations du passé, en particulier de l’Antiquité, qui sont mises en valeur les premières et qui construisent une Méditerranée fantasmée, de l’Odyssée aux temples grecs en passant par Rome et Palmyre.

Les musées d’ethnologie, qui apparaissent au moment où la colonisation du sud et de l’est de la Méditerranée par les Etats européens se met en place, s’intéressent pour leur part aux sociétés lointaines, que la distance soit géographique ou culturelle. La sincérité de l’intérêt scientifique et humain pour l’Autre y côtoie les intérêts et les entreprises des puissances coloniales.

La distinction entre musées de beaux-arts et musées d’ethnographie a eu tendance à créer des frontières entre les objets qu’ils conservent et les disciplines qui les étudient. Il s’agira donc aussi ici de dépasser ces limites, afin de montrer les ponts, les parallèles et les influences mutuelles qui existent entre eux, et la richesse d’une approche proposant de dé-hiérarchiser et décloisonner collections et méthodes.

Dans la scénographie, cette idée aboutit aux recours à des modèles muséographiques historiques, de l’accrochage dense des musées de beaux-arts de la fin du 18e et du 19e siècle, aux différentes mises en exposition utilisées au cours de l’histoire des musées d’ethnographie.

Le modèle antique
L’héritage de l’antiquité gréco-latine n’a cessé de hanter les rives de la Méditerranée et l’imaginaire de ceux (collectionneurs, artistes, ethnologues, historiens de l’art…) qui les ont arpentées et en ont très largement diffusé l’image. Cet héritage a parfois fait l’objet de réinterprétations identitaires et politiques, appelées à justifier la colonisation ou à nourrir des idéologies nationalistes. Cet héritage classique est particulièrement associé à la rive nord de la Méditerranée (Grèce, Italie, Provence…), soulignant la volonté des Européens de se présenter comme les héritiers directs de la civilisation gréco-latine classique. Il s’agit donc de nuancer cette image en montrant la présence de ces modèles en Méditerranée hors d’Europe – mais aussi les usages qui ont pu en être faits dans un contexte colonial. La section est conçue en trois ensembles réunis autour de techniques artistiques : l’architecture, la sculpture et le textile. Ils permettent de mettre en dialogue peintures et sculptures monumentales, mais aussi costumes, photographies, estampes, affiches et autres œuvres inspirées par l’Antiquité et ayant contribué à la diffusion de son image.

Une autre Méditerranée
Au 19e siècle, dans le contexte colonial, la Méditerranée n’est plus seulement comprise comme héritière de la culture Antique, mais aussi comme un espace d’altérité à représenter, à explorer ou encore à conquérir. Elle est toujours perçue comme le berceau des origines, mais cette fois en lien avec les sociétés dites traditionnelles d’un Orient fantasmé, dont les nouveaux musées d’ethnographie doivent collecter les témoignages et les savoir-faire. Mais bien loin d’opposer les rives de la Méditerranée, le regard des artistes comme des ethnologues permet au contraire de montrer ce qui rapproche les territoires ruraux qui la bordent, au Nord comme au Sud, autour du pastoralisme et des artisanats dont le tissage, l’orfèvrerie et la céramique. Une grande variété d’œuvres en témoigne, des peintures et sculptures des artistes aux photographies et aux films des ethnologues, en passant par les objets eux-mêmes, collectés sur le terrain.

Agora
Sous la forme d’une « agora », c’est-à-dire d’un espace d’échange, le musée et la collection seront au cœur de cette conclusion qui permettra de présenter et d’expliciter leur rôle aujourd’hui. Pour continuer à penser la Méditerranée du XXIème siècle, il s’agit de mettre en dialogue, au sein d’un dispositif sonore et audiovisuel, les acquisitions récentes avec l’expression des personnes les ayant construites : ethnologues, artistes et artisans, utilisateurs et collectionneurs, conservateurs d’autres institutions aux collections comparables.

Quelques chiffres et données clefs :
Près de 300 œuvres présentées, dont près de la moitié des collections du Mucem.
Dépôts d’institutions partenaires : musée du Quai Branly, musée d’Orsay, musée du Louvre, musée château de Versailles, musée des Beaux-Arts de Marseille, musée des Beaux-Arts de Valenciennes, musée des Beaux-Arts d’Angers, musée des Beaux-Arts de Bordeaux, …
Plusieurs œuvres d’artistes contemporains ont été choisies pour leur cohérence avec les œuvres du parcours, plaçant le projet dans la perspective de questions contemporaines environnementales, géopolitiques ou encore migratoires.
L’artiste Théo Mercier a reçu une invitation particulière et proposera plusieurs installations tout au long du parcours.

Commissaire générale : Marie-Charlotte Calafat, conservatrice du patrimoine, responsable du département des collections et des ressources documentaires du Mucem
Commissaires : Justine Bohbote, Raphaël Bories, Camille Faucourt, Enguerrand Lascols, Hélia Paukner, conservatrices et conservateurs du patrimoine au Mucem
Scénographe : Pascal Rodriguez
Graphiste : Nicolas Journé, CL Design
Avec la participationde théo Mercier, artiste plasticien.

• Portes ouvertes de l’exposition – Mardi 4 juin à 16h00
Mardi 4 juin, découvrez gratuitement et en avant-première la nouvelle exposition du Mucem « Images d’une Méditerranée », qui propose de montrer comment les musées ont mis en scène le sujet Méditerranée et la manière dont la Méditerranée a été construite comme un élément de patrimoine naturel, artistique et ethnologique.
Lors de ce vernissage, les commissaires de l’exposition présenteront l’exposition dans le hall du Mucem J4.

Les Marseillaises et le sport – #JESUISLEGITIME

Les Marseillaises et le sport – #JESUISLEGITIME - Culture Expositions - Rétrospectives Sciences humaines et sociales Photographie Exposition - Hôtel de Ville de Marseille  - Puis dans différents équipements sportifs et Mairies de secteurs de la ville - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Dans le cadre de l’Olympiade Culturelle, une programmation artistique et culturelle pluridisciplinaire qui se déploie en amont des Jeux Olympiques et Paralympiques.

Aujourd’hui, l’inégalité face à la pratique sportive s’observe dès l’âge de 5 ans pour les jeunes filles. La pratique sportive est genrée : dès l’enfance, la danse et la gymnastique sont assignées aux petites filles, alors que le football et le judo sont les sports privilégiés des garçons.

De la même manière, elles restent trop souvent absentes des postes de directions dans les associations ou fédérations sportives.

Au travers de cette exposition, la Ville de Marseille souhaite mettre en lumière 15 portraits de femmes sportives, en leur permettant de raconter leurs parcours, leur construction, et d’occuper un espace public qui a été pensé par les hommes et fait pour les hommes.

Ce projet prend une importance toute particulière alors que la France s’apprête à accueillir cette année les Jeux Olympiques, où bien trop souvent le sport masculin valide est célébré, au détriment du sport féminin et des épreuves Paralympiques.

Où et quand voir l’exposition ?

Du 7 mars au 17 avril
Place Bargemon, Hôtel de Ville

Du 14 mars au 31 août
Mairie des 4e et 5e arrondissements
13 Square Sidi Brahim – 5e

Du 2 avril au 13 avril
Bibliothèque Saint-André
6 boulevard Salducci – 16e

Du 3 avril au 21 avril
Mairie des 9e et 10e arrondissements
150 Boulevard Paul Claudel – 9e

Du 17 avril au 30 avril
Place du Général-de-Gaulle – 1er

Du 29 avril au 19 mai
Mairie des 11e et 12e arrondissements
Boulevard Bouyala d’Aranud -12e

Du 6 mai au 2 juin
Mairie des 13e et 14e arrondissements
72 rue Paul Coxe – 14e

Du mardi 21 mai au 16 juin
Mairie des 15e et 16e arrondissements
246 rue de Lyon – 15e

Du Lundi 24 juin au 27 juillet
Mairie des 2e et 3e arrondissements
2 Place de la Major – 2e

Du lundi 22 juillet au 25 août
Mairie des 6e et 8e arrondissements
Villa Bagatelle – 125 rue du Commandant Rolland – 8e

Du mercredi 24 juillet au 11 août
Club 2024 / Village Olympique
Plages du Prado – 8e

Du jeudi 25 juillet au 11 août
Mairie des 1er et 7e arrondissements
61 La Canebière – 1er

Samedi 21 et dimanche 22 septembre (Journées Européennes du Patrimoine)
Maison Diamantée
Rue de la Prison – 2e

Puis dans différents équipements sportifs et mairies de secteurs de la Ville

+ d’informations : discriminations@marseille.fr