Crush / Vol.5

Crush / Vol.5 - Culture Concerts - Opéras - Soirées Musique électronique Soirée dansante - Cabaret Aléatoire - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Crush c’est un ovni sorti des caissons pour faire vibrer tous les corps, prêt à enflammer chaque fibre de ton cœur…

Full Rave Full Love.

Programme
Big love pics
Big mots d’amour
Big tattoos
Big love

Line up
Coming soon…

Hatik

Hatik - Culture Concerts - Opéras - Soirées Rap, Rnb, Soul Concert - Le Cepac Silo - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Retrouvez Hatik en concert au Cepac Silo à Marseille samedi 5 octobre 2024 pour un show unique et l’occasion de redécouvrir ses plus grands titres et ses nouveaux morceaux en live avec ses musiciens !

Benjamin Tranié dans « Félicitations et tout et tout »

Benjamin Tranié dans « Félicitations et tout et tout » - Culture Spectacles - Cirques Comique One man Show / One woman show - Le Cepac Silo - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

« Philippe Retcon et Tiffany Ledut ont l’honneur et la joie de vous convier à leur mariage.

Rendez-vous à la mairie à 15h, suivi d’un vin d’honneur et d’un dîner au domaine du Château de Vieux-Sac.

Les téléphones, les chiens et vos enfants pénibles ne sont pas admis à la cérémonie.

Au prix du mariage, merci d’être généreux dans l’urne. »

Texte : Benjamin Tranié, Zaid Sahebdin
Mise en scène : Zaid Sahebdin

Un spectacle présenté par AGAPE.

Houria les yeux verts dans « Enfin moi ! »

Houria les yeux verts dans « Enfin moi ! » - Culture Spectacles - Cirques Comique Spectacle One man Show / One woman show - Le Cepac Silo - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Un spectacle hilarant sans relâche sur la vie de Zohra qui pourrait être celle de toutes les femmes…

Houria Les Yeux Verts est une comédienne franco-algérienne devenue un véritable phénomène humoristique. Elle revient avec son nouveau spectacle « Enfin Moi » dans lequel elle livre une partie de son histoire, concentré de bonne humeur sans vulgarité.

Philippe Delmas Organisation présente ce spectacle.

Les Rencontres à l’échelle

Les Rencontres à l’échelle - Culture Festivals - Fêtes Spectacles - Cirques Théâtre - Café-théâtre Art contemporain Festival Théâtre Danse - Friche Belle de Mai - Théâtre de la Joliette - Théâtre de La Criée - Le Couvent - Cinéma Le Gyptis - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Les Rencontres à l’échelle – Bancs Publics, structure résidente de la Friche Belle de Mai à Marseille, sont dédiées aux formes contemporaines du spectacle vivant, théâtre, danse, performance, porteuses d’un récit de l’altérité.

Elles accompagnent et diffusent des démarches engagées, inclusives et novatrices, celles que véhiculent les identités culturelles multiples présentes en France, en Europe et singulièrement à Marseille. Imaginé depuis cette ville à partir de laquelle le projet est ancré, il déploie une diversité d’imaginaires, de formes et de géographies, ouverts sur le monde et qui ont des résonnances locales, internationales et transversales.

Le projet est dédié à la production des formes contemporaines de la création artistique internationale, spécifiquement celles qui émergent depuis les scènes des Suds à travers :

– un programme annuel de résidences internationales à la Friche la Belle de Mai
– un festival de création contemporaine consacré aux scènes contemporaines des Suds
– un pôle de production et d’accompagnement d’artistes
– une relation continue avec plusieurs opérateurs européens et du Sud via des projets de coopération

Ces différents axes sont développés en synergie avec les partenaires locaux et internationaux, s’inscrivent en complémentarité avec les autres manifestations du territoire et s’intègrent à une constellation d’événements internationaux.

Le festival est un carrefour favorisant la découverte d’artistes et d’auteur.trice.s, souvent peu identifié.e.s en Europe.
Un festival portant la singularité d’une Fabrique des Suds, entendu comme un espace de création singulier, pluriel et dé-hiérarchisé, qui entrelace Marseille, les pays du pourtour méditerranéen, le Continent africain mais aussi les multiples points d’ancrage de ses diasporas.

Ce projet se déploie ainsi à la fois dans la relation entre des artistes et des habitant.e.s marseillais.es mais également dans la relation entretenue avec certains opérateurs des Suds sur des projets partagés de développement culturel, avec la double ambition d’un rayonnement national et international et celle d’un ancrage local approfondi.

Marseille 1900-1943. La mauvaise réputation

Marseille 1900-1943. La mauvaise réputation - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Sciences humaines et sociales Exposition - Mémorial des déportations - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Près de deux mois après l’arrivée des Allemands à Marseille, en janvier 1943 à la suite d’une série d’attentats, Hitler lui-même donne l’ordre d’une répression sans précédent. Ont alors lieu, avec la collaboration du régime de Vichy, la première grande rafle de familles juives françaises, l’évacuation de 20 000 personnes des quartiers nord du Vieux-Port ainsi que leur destruction. Près de 1 500 personnes seront déportées, 14 hectares détruits.

Cette exposition a pour objectif d’amener les visiteurs à comprendre comment une telle série d’événements a pu advenir nonobstant les enjeux idéologiques et stratégiques nazis. Elle vise à explorer les prémices de la catastrophe, en montrant que, si tout n’était pas écrit, l’impensable a été rendu possible par une sédimentation de représentations accolées à l’histoire de Marseille et à un imaginaire écrasant, une vision bien particulière que dégage Marseille, plus particulièrement ses vieux quartiers, depuis des décennies, une mauvaise réputation.

Marseille ville ingouvernable et non gouvernée, ville rebelle, repaire de bandits. Elle est le symbole de la dégénérescence politique et morale. Une verrue infamante qu’il convient de rayer du paysage, en procédant à une vaste épuration présentée comme urgente et salutaire, afin d’effacer de la carte ce ghetto de pauvres et de « métèques », un refuge pour tous les persécutés dans l’entre-deux-guerres : antifascistes italiens, républicains espagnols, opposants allemands, Juifs apatrides, et enfin, un des foyers de la Résistance marseillaise pendant l’Occupation.

C’est à l’exploration de ce jeu de miroir complexe, se déployant sur un demi-siècle, que le visiteur de l’exposition sera invité à approcher la réalité de ces quartiers et ce qu’ils ont généré comme imaginaire, à comprendre le cheminement vers la destruction d’un quartier-symbole.

► Mardi 13 février à 18h – Conférence inaugurale
Par les commissaires de l’exposition, Céline Regnard, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à Aix-Marseille Université, membre de l’UMR TELEMMe et Edouard Mills-Affif, maître de conférences en Études cinématographiques (Université Paris-Cité/Aix-Marseille Université), auteur-réalisateur de films documentaires.
Dans le cadre des « Mardis de l’histoire »
Entrée libre à l’auditorium du musée d’Histoire de Marseille dans la limite des places disponibles

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site des musées

Nils Frahm – Music For Marseille

Nils Frahm – Music For Marseille - Culture Concerts - Opéras - Soirées Musique électronique Concert - Le Cepac Silo - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Pianiste surdoué et producteur prolifique, Nils Frahm a déjà à son actif une longue discographie. Ses compositions mêlent musique classique et musique électronique et intègrent en live expérimentations, accidents et improvisations pour créer une expérience unique. Entouré de pédales d’effets, machines et claviers il déploie des paysages sonores sensibles et fascinants appelant au rêve ou à la transe.

Nils Frahm a récemment publié « Music For Animals » (2022) et vient d’annoncer un nouvel album de piano solo intitulé ‘Day’ prévu pour le 1er mars 2024.

La Responsabilité des Rêves (gestionnaire de l’Espace Julien) et les tourneurs Limitrophe Production et Vedettes unissent leurs forces pour donner vie à The Echo, nouveau festival célébrant les musiques curieuses et inventives. A la croisée du rock, de l’électro, de l’expérimental, du post-punk, du classique, le festival se propagera sur Marseille du 31 mai au 2 juin.

Angus et Julia Stone – Living Room Sessions

Angus et Julia Stone – Living Room Sessions - Culture Concerts - Opéras - Soirées Pop musique Concert - Le Cepac Silo - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Angus et Julia Stone reviennent pour une tournée mondiale en 2024 !

Acclamé par la critique à chaque sortie, le duo australien s’apprête à retrouver le public du monde entier avec sa tournée très attendue « Living Room Sessions ».

Connus pour captiver les foules, Angus et Julia Stone se lancent cette année dans une série de concerts exceptionnels en France qui transporteront les fans au cœur de leur musique.

Uni-T Production et Adam Concerts présentent ce spectacle.

Des exploits, des chefs-d’œuvre

Des exploits, des chefs-d’œuvre - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Frac Sud – Cité de l’art contemporain, Mucem, Musée d'art contemporain [mac] - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

L’art, aujourd’hui, ne peut que prendre en compte le sport, véritable fond d’écran de nos sociétés contemporaines.

À l’initiative du Frac Sud – Cité de l’art contemporain et à l’invitation de sa directrice Muriel Enjalran, le commissaire et critique d’art Jean Marc Huitorel est invité à concevoir une exposition dans trois institutions culturelles phares de la Région Sud et de la Ville de Marseille. « Des exploits, des chefs-d’œuvre » se propose d’interroger la relation de l’art au sport à travers plus de 200 œuvres de près de 100 artistes français et étrangers, où cohabitent fascination, critique et humour.

À l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, dont certaines épreuves auront lieu à Marseille, ces questions du lien de l’art et du sport revêtent une actualité qu’il convient d’appréhender avec tous les outils disponibles. Il ne s’agit pas d’ajouter un supplément d’âme, une quelconque caution décorative aux compétitions sportives à venir, mais bien de se saisir de cette occasion pour tenter d’en interroger la nature et les occurrences par l’usage d’un certain nombre d’objets symboliques qui, chacun à sa manière, en permettent la lecture. Au-delà de toute visée démonstrative, il s’agit de proposer une manifestation qui soit à la fois support de réflexion, d’interrogation de certains attendus, et objet de délectation, occasion de plaisir.

La Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, partenaire principal du Frac Sud – Cité de l’art contemporain, et le ministère de la Culture, cofinanceur et garant de son label, font cercle autour de la Ville de Marseille pour proposer ce projet artistique et culturel d’envergure, s’inscrivant au cœur de l’Olympiade Culturelle. Labellisé par Paris 2024, il compte parmi les projets phares de l’Olympiade Culturelle en France, le seul de cette ampleur dans le champ de l’art contemporain.

—Commissaire général :
Jean-Marc Huitorel, critique d’art et commissaire d’expositions. Collaborateur d’Artpress et de Critique d’art. Auteur de nombreux ouvrages et d’expositions, en particulier sur les liens de l’art et du sport.

—Commissaire générale associée :
Muriel Enjalran, critique d’art et commissaire d’expositions. Directrice du Frac Sud – Cité de l’art contemporain

Il y a mille manières d’aborder le sujet de la relation entre l’art et le sport, étant entendu que, et bien que tous deux soient susceptibles de produire de la beauté, le sport n’est pas de l’art et l’art n’est pas du sport. Pour « Des exploits, des chefs-d’œuvre », titre générique du projet, trois entrées sont proposées aussi souples et poreuses que possible, qui correspondent aux trois lieux d’exposition.

Généreux, ces trois volets donnent à voir à la fois des œuvres issues de collections publiques, françaises et étrangères et de toutes nouvelles productions. Elle réunissent de façon inédite des artistes de différentes générations avec certaines œuvres présentées en France pour la première fois. Au Mucem, les œuvres des artistes invités dialoguent avec des objets du sport exceptionnels venant de la collection du musée mais aussi du Musée national du sport de Nice.

– AU MUCEM
Mucem – Fort Saint-Jean, bâtiment Georges Henri Rivière

« Trophées et reliques »
Au Mucem – musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, avec « Trophées et reliques », on verra que le sport, comme l’art, s’inscrivent dans un certain nombre de croyances, la plupart fort anciennes, où se côtoient formes savantes et vernaculaires (savantes à leur heure) et que leur expérience est inséparable d’un ensemble d’artefacts dont l’efficacité repose assez largement sur la foi qu’on leur accorde. L’art se trouve alors au carrefour de l’adoration des reliques et du fétichisme attaché aux objets contemporains, qu’ils appartiennent à des stars ou à des obscurs qu’on veut ainsi distinguer. L’art comme le sport ici produisent de la mythologie.

Commissariat :
Jean-Marc Huitorel
Jean-Fabien Philippy

– AU FRAC
Frac Sud – Cité de l’art contemporain

« L’Heure de gloire »
Sous le titre L’Heure de gloire, en clin d’œil au quart d’heure de célébrité warholien autant qu’à l’héroïsme trop ignoré des artistes, se découvrira un espace à l’ambiance bigarrée au sein duquel vont s’entrechoquer culte de la performance et art de perdre, objets improbables, revendications de celles-là et de ceux-là qui luttent pour obtenir place et justice, le tout baignant dans les sortilèges de la littérature, du rire et des larmes, de la rigueur formelle et des fantaisies de sa contestation.

Au fil de ce parcours aussi tonique qu’iconoclaste, se côtoient sculptures monumentales, installations, photographies, films. Nombre de ces pièces sont présentées pour la première fois en France.

À l’occasion de l’exposition Des exploits, des chefs-d’œuvre, le Frac Sud invite au travers d’une nouvelle carte blanche dédiée à la jeune création, 12 étudiant·es de l’école supérieure d’art d’Aix-en-Provence à investir le plateau expérimentations et à présenter leurs créations autour de la thématique du sport, accompagné·es par le commissaire de l’exposition Jean-Marc Huitorel.

Commissariat de l’exposition Jean-Marc Huitorel et Muriel Enjalran.

Commissariat :
Jean-Marc Huitorel
Muriel Enjalran

– AU MAC
Au [mac] musée d’art contemporain de Marseille

« Tableaux d’une exposition »
Au [mac], musée d’art contemporain de Marseille enfin, et pour reprendre le titre d’une composition de Moussorgski, « Tableaux d’une exposition », sera réuni un ensemble d’œuvres telles que les musées des beaux-arts les proposent, des peintures certes, mais des dessins également, des photographies tout autant. Sous une apparence de sages agencements, un panel d’objets le plus souvent minés, destinés non pas, nous insistons, à illustrer quelque thématique de circonstance, mais plutôt, par le biais du sport, à interroger certains régimes de représentation, à cerner cela même que le sport est susceptible de dire de l’art.

Commissariat :
Jean-Marc Huitorel
Stéphanie Airaud

Méditerranées

Méditerranées - Culture Expositions - Rétrospectives Artisanat Peinture Photographie Sculpture Sciences humaines et sociales Exposition - Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Dix ans après l’ouverture du musée, cette exposition semi-permanente constituera un lieu de premier plan au Mucem : c’est là que le visiteur sera introduit à ce qu’est le musée et à sa singularité dans le paysage muséal, du point de vue de son objet, la Méditerranée, et de sa manière de l’aborder.

Les imaginaires de la Méditerranée sont multiples, et tous ne peuvent être montrés dans une unique exposition. Le parti pris de ce projet est de se concentrer sur les images que les musées et leurs collections ont fortement contribué à construire depuis le 18e siècle, en particulier à travers la médiation des artistes et des ethnologues.

Dans les musées de beaux-arts, dans le sillage du Grand Tour, ce sont les civilisations du passé, en particulier de l’Antiquité, qui sont mises en valeur les premières et qui construisent une Méditerranée fantasmée, de l’Odyssée aux temples grecs en passant par Rome et Palmyre.

Les musées d’ethnologie, qui apparaissent au moment où la colonisation du sud et de l’est de la Méditerranée par les Etats européens se met en place, s’intéressent pour leur part aux sociétés lointaines, que la distance soit géographique ou culturelle. La sincérité de l’intérêt scientifique et humain pour l’Autre y côtoie les intérêts et les entreprises des puissances coloniales.

La distinction entre musées de beaux-arts et musées d’ethnographie a eu tendance à créer des frontières entre les objets qu’ils conservent et les disciplines qui les étudient. Il s’agira donc aussi ici de dépasser ces limites, afin de montrer les ponts, les parallèles et les influences mutuelles qui existent entre eux, et la richesse d’une approche proposant de dé-hiérarchiser et décloisonner collections et méthodes.

Dans la scénographie, cette idée aboutit aux recours à des modèles muséographiques historiques, de l’accrochage dense des musées de beaux-arts de la fin du 18e et du 19e siècle, aux différentes mises en exposition utilisées au cours de l’histoire des musées d’ethnographie.

Le modèle antique
L’héritage de l’antiquité gréco-latine n’a cessé de hanter les rives de la Méditerranée et l’imaginaire de ceux (collectionneurs, artistes, ethnologues, historiens de l’art…) qui les ont arpentées et en ont très largement diffusé l’image. Cet héritage a parfois fait l’objet de réinterprétations identitaires et politiques, appelées à justifier la colonisation ou à nourrir des idéologies nationalistes. Cet héritage classique est particulièrement associé à la rive nord de la Méditerranée (Grèce, Italie, Provence…), soulignant la volonté des Européens de se présenter comme les héritiers directs de la civilisation gréco-latine classique. Il s’agit donc de nuancer cette image en montrant la présence de ces modèles en Méditerranée hors d’Europe – mais aussi les usages qui ont pu en être faits dans un contexte colonial. La section est conçue en trois ensembles réunis autour de techniques artistiques : l’architecture, la sculpture et le textile. Ils permettent de mettre en dialogue peintures et sculptures monumentales, mais aussi costumes, photographies, estampes, affiches et autres œuvres inspirées par l’Antiquité et ayant contribué à la diffusion de son image.

Une autre Méditerranée
Au 19e siècle, dans le contexte colonial, la Méditerranée n’est plus seulement comprise comme héritière de la culture Antique, mais aussi comme un espace d’altérité à représenter, à explorer ou encore à conquérir. Elle est toujours perçue comme le berceau des origines, mais cette fois en lien avec les sociétés dites traditionnelles d’un Orient fantasmé, dont les nouveaux musées d’ethnographie doivent collecter les témoignages et les savoir-faire. Mais bien loin d’opposer les rives de la Méditerranée, le regard des artistes comme des ethnologues permet au contraire de montrer ce qui rapproche les territoires ruraux qui la bordent, au Nord comme au Sud, autour du pastoralisme et des artisanats dont le tissage, l’orfèvrerie et la céramique. Une grande variété d’œuvres en témoigne, des peintures et sculptures des artistes aux photographies et aux films des ethnologues, en passant par les objets eux-mêmes, collectés sur le terrain.

Agora
Sous la forme d’une « agora », c’est-à-dire d’un espace d’échange, le musée et la collection seront au cœur de cette conclusion qui permettra de présenter et d’expliciter leur rôle aujourd’hui. Pour continuer à penser la Méditerranée du XXIème siècle, il s’agit de mettre en dialogue, au sein d’un dispositif sonore et audiovisuel, les acquisitions récentes avec l’expression des personnes les ayant construites : ethnologues, artistes et artisans, utilisateurs et collectionneurs, conservateurs d’autres institutions aux collections comparables.

Quelques chiffres et données clefs :
Près de 300 œuvres présentées, dont près de la moitié des collections du Mucem.
Dépôts d’institutions partenaires : musée du Quai Branly, musée d’Orsay, musée du Louvre, musée château de Versailles, musée des Beaux-Arts de Marseille, musée des Beaux-Arts de Valenciennes, musée des Beaux-Arts d’Angers, musée des Beaux-Arts de Bordeaux, …
Plusieurs œuvres d’artistes contemporains ont été choisies pour leur cohérence avec les œuvres du parcours, plaçant le projet dans la perspective de questions contemporaines environnementales, géopolitiques ou encore migratoires.
L’artiste Théo Mercier a reçu une invitation particulière et proposera plusieurs installations tout au long du parcours.

Commissaire générale : Marie-Charlotte Calafat, conservatrice du patrimoine, responsable du département des collections et des ressources documentaires du Mucem
Commissaires : Justine Bohbote, Raphaël Bories, Camille Faucourt, Enguerrand Lascols, Hélia Paukner, conservatrices et conservateurs du patrimoine au Mucem
Scénographe : Pascal Rodriguez
Graphiste : Nicolas Journé, CL Design
Avec la participationde théo Mercier, artiste plasticien.

• Portes ouvertes de l’exposition – Mardi 4 juin à 16h00
Mardi 4 juin, découvrez gratuitement et en avant-première la nouvelle exposition du Mucem « Images d’une Méditerranée », qui propose de montrer comment les musées ont mis en scène le sujet Méditerranée et la manière dont la Méditerranée a été construite comme un élément de patrimoine naturel, artistique et ethnologique.
Lors de ce vernissage, les commissaires de l’exposition présenteront l’exposition dans le hall du Mucem J4.