Âmes sensibles s’abstenir. Si vous vous attendiez à ce qu’elle vous parle de son désir d’enfants, de sa peur de vieillir ou encore de ses rendez-vous amoureux peu concluants, vous faites fausse route.
Souvent à contre courant face aux discours des femmes de sa génération, vous serez surpris de découvrir que sous ses apparences de belle-fille idéale souriante et timide, se cache en réalité une jeune femme espiègle et franche qui n’hésite pas une seconde à dire tout fort ce que vous n’oseriez même jamais penser.
Lou-Anne n’a en effet qu’un seul mot d’ordre : Il faut savoir rire de tout, surtout du pire.
Et rire du pire, c’est incontestablement sa spécialité. Loin d’elle l’envie de débattre des grands sujets de société, Lou-Anne monte sur scène pour se raconter, dédramatiser les grands drames et épreuves de sa vie et vous faire relativiser sur la vôtre. Une chose est sure, il existe toujours pire, et elle compte bien vous le prouver
Le temps d’un spectacle, faites tomber les barrières, lâchez-vous et nul doute que vous vous attacherez à cette jeune femme à l’humour cinglant mais sincère et qui sait, vous finirez peut-être vous aussi, par être d’accord avec elle…
Une chose est sûre, vous lui pardonnerez tout, même le pire.
Ne vous inquiétez pas, son mari la préfère sur scène qu’en cuisine.
Marine Leonardi décortique avec cynisme et humour noir les contrariétés du quotidien, du couple en passant par la maternité. Un spectacle libérateur dont vous sortirez en pensant: « j’osais pas le dire ».
Membre de la troupe du Jamel Comedy Club, Marine joue régulièrement au Paname Art Café, Point Virgule, et dans tous les comedy clubs. Vous pouvez également la retrouver sur Rire & Chansons.
Merwan Sali est un humoriste originaire des Bouches-du-Rhône. Après une courte carrière de footballeur, il se passionne pour le stand up. En 4 ans, il se fait une place sur la scène marseillaise en racontant son histoire, qui n’est pas aussi drôle qu’elle en a l’air. Dans son premier spectacle « Mer-One », Merwan Sali fait le pari de faire rire avec des sujets sensibles et il excelle en la matière. C’est grâce à son autodérision et de multiples interactions avec le public qu’il nous met à l’aise et nous fait prendre de la hauteur sur l’échec amoureux, la maladie, la mort…
C’est un artiste à découvrir !
Après avoir parcouru tous les comedy clubs pour construire son spectacle, Ayrton vous a préparé une heure de stand-up au rythme effréné.
Ce jeune marseillais à la gouaille communicative nous transporte de son vécu dans le sud, à la vie parisienne et les galères d’un étudiant qui rêve de faire rire les gens.
Aussi drôle que touchant, Ayrton livre son histoire teintée d’interactions avec le public. Sa répartie et son sens de l’impro feront de chaque représentation, un moment unique.
Vous vous dites « mais qu’a-t-il d’intéressant à raconter à son jeune âge ? »
Et sa mère se dit la même chose.
« Heureusement qu’il est drôle » a-t-elle confié.
Gabrielle Giraud est une artiste aux talents multiples. Elle se met en scène au travers de personnages mythiques dont elle a le secret.
Elle puise son inspiration dans l’environnement qui l’a vue naître : La Méditerranée. Elle vous embarquera dans son univers solaire, drôle et généreux. Une chose est sûre vous ne risquez pas de vous endormir sur votre fauteuil.
Tania Dutel & Debo Toledano débarquent à L’Art Dû pour un 30/30 exceptionnel !c un E. »
Une dimension artistique et culturelle. Nous avons voulu que le C2 participe à la vitalité culturelle marseillaise. L’hôtel accueille des expositions de peintures ou de photographies. Des concerts sont organisés en saison les mercredis : Le meilleur du Jazz et du classique. Le C2 participe au festival de jazz : Jazz sur la ville chaque mois de Novembre.
Au programme en mai :
Mercredi 15 mai à 20h
THE RAG MESSENGERS
Jazz, Stride and New Ragtime
Né de la rencontre entre la batteuse Ophélie Luminati, le clarinettiste Ezequiel Celada et le pianiste Auguste Caron, The Rag Messengers s’empare avec bonheur du répertoire des débuts du jazz, de la Nouvelle-Orléans à Harlem.
Ils nous entraînent dans le sillage de musiciens légendaires, de Jelly Roll Morton, inventeur autoproclamé du jazz, aux grands pianistes « stride » des années 20 et 30.
Mercredi 22 mai à 20h
BLA MANDAG QUINTET est un groupe de jazz composé de musiciens talentueux originaires de Copenhague, qui jouent le répertoire des années 20 dans la pure tradition New Orleans, depuis plus de 35 ans! Le groupe s’est produit dans les grands festivals européens de jazz classique : Upton (UK), Dresden (D), Silda Jazz (Norvège), Guiness Cork Jazzfestival (Irlande), Ascona (Suisse),… et tous les festivals danois.
Mercredi 29 mai à 20h
SWING SAINT-GERMAIN
L’orchestre swing Saint-Germain fait revivre les heures merveilleuses des caves et caveaux du quartier latin.
Orchestre intimiste de la région Aixoise avec Marie Gottrand au piano et au chant, le swing manouche de Gabriel Manzaneque, et Renaud Perrais multi-instrumentiste. L’orchestre propose un voyage dans les années 50, époque ou la radio, le swing, la danse s’invitent dans tout les foyers,
Rosalynde LeBlanc, Tom Hurwitz
Auréolé de nombreuses distinctions dès sa sortie en 2020, le long métrage documentaire Can You Bring It: Bill T. Jones and D-Man in the Waters nous plonge au plus près du processus de création du danseur et chorégraphe américain. De la même manière qu’il célèbre le pouvoir de l’art face à la tragédie – ici, le Sida dans les années 1980 – et démontre avec lyrisme la force de résilience de l’esprit humain.
Il aura fallu neuf années à Rosalynde LeBlanc (ex-danseuse de la Bill T. Jones/Arnie Zane Company, chargée de la transmission de ses pièces dans des universités américaines) et Tom Hurwitz pour réaliser ce documentaire immersif qui retrace la reprise de D-Man in the Waters, créé en 1989 et présenté en 2013 au Festival de Marseille. Rappelant à quel point le personnel et le politique éclairent toute création artistique, le film témoigne de l’intensité émotionnelle de la pièce originelle, tout en trouvant un écho troublant dans l’actualité récente marquée par une nouvelle pandémie, les manifestations racistes revigorées et les violences armées.
Dans une savante combinaison rythmique d’entretiens, d’archives et d’extraits cinématographiques, souvent poignants, le film montre que la danse, art éphémère, peut traverser les générations. On y voit Bill T. Jones et Rosalynde LeBlanc à l’œuvre dans la transmission d’une pièce physiquement exigeante et à la rage intacte. Les jeunes danseur·ses sont mis·es au défi d’explorer les enjeux de leur propre vie pour s’engager à leur tour dans cette « manifestation physique face à la peur, au chagrin et à l’espoir de salut » ressentie par la communauté artistique de l’époque, ravagée par le Sida.
En partenariat avec l’Association des habitant·es de l’unité d’habitation de Le Corbusier
Entrée libre su réservation
Maryam Kaba, Marie Kock
Maryam Kaba et Marie Kock unissent leurs voix dans un hymne à l’écoute de soi et de ses désirs profonds. Conçue avec et pour vingt femmes de Marseille, Joie UltraLucide redonne mouvement et vie aux corps féminins victimes de violence, combat les stéréotypes et fait rayonner leur force et leur énergie vitales.
L’une est chorégraphe et danseuse, artiste associée au BNM, l’autre est autrice et journaliste. L’une a fondé le concept de danse fitness Afrovibe à Marseille, l’autre a écrit Yoga, une histoire-monde et Vieille fille aux éditions La Découverte. Les deux ont en commun la pratique du yoga et de la danse, comme leurs engagements féministe et antiraciste. Maryam Kaba et Marie Kock se sont naturellement retrouvées autour d’un projet commun : Joie UltraLucide, construit comme un récit d’apprentissage et d’émancipation à plusieurs voix.
Sur scène, vingt femmes d’âges, de cultures et de milieux différents, rencontrées à la Maison des femmes (lieu d’accueil pour les femmes vulnérables et victimes de violence). Elles déambulent le long d’un tracé, l’air robotiques et interchangeables. Se croisent sans se voir, se percutent sans prendre conscience les unes des autres. Mêlant lectures, rituels collaboratifs sur la parole, passages chorégraphiés et improvisés, interactions avec le public, la pièce est une passerelle vers une émancipation joyeuse et un espace de reconnaissance. Où il est question d’effort, de courage, de solidarité mais aussi de colère – autant d’émotions à traverser au long du chemin. Avec justesse et générosité, Maryam Kaba et Marie Kock orchestrent ce récit qui libère – la parole tout autant que le corps – pour créer un nouveau narratif sur ce qui fait une vie complète et libre.
En coréalisation avec le Ballet national de Marseille
Mallika Taneja
Entre prise de parole, gestes symboliques et mise en situation du public, Be Careful (Sois prudente) est un manifeste artistique et politique contre les violences faites aux femmes. Une pièce satirique dans laquelle l’artiste féministe Mallika Taneja se met en scène sans fausse pudeur et avec un sens aigu du théâtre pour dénoncer l’inconcevable.
Présentée en 2013 à New Delhi, la pièce de Mallika Taneja est toujours d’actualité en Inde et au-delà de ses frontières. Sa parole, plus que jamais percutante dans sa forme (performative) et son thème. Inspiré de faits divers qui ont provoqué un vaste mouvement civique en Inde en 2012, Be Careful remet en cause l’injonction de prudence faite aux femmes lors de leurs déplacements dans l’espace public. Prenant à bras-le-corps l’absurdité du discours sexiste – la femme, par ses tenues supposées provoquer des comportements masculins agressifs, serait seule et unique responsable des abus qu’elle subirait –
Mallika Taneja transcende sa colère originelle en un acte artistique et politique. Elle y parle d’effroi, de soumission, de violence, égrenant les préceptes du bon comportement de la femme en société dans un habile procédé à rebours du « savoir-être » érigé en loi imprescriptible ! Et joint le geste à la parole avec un humour sans concession… Réputée pour ses performances artistiques, l’artiste est également une activiste de la cause féministe à travers la création de plateformes dédiées aux femmes et l’organisation de marches nocturnes dans l’espace public.
